Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2013

Oui, on peut dire merde aux marchés !

Nos dirigeants sont complètement obsédés par les marchés. Il ne faut pas les contrarier sinon on n’aura plus d’argent pour investir. Et de les caresser dans le sens du poil (crédits d’impôts et Cie…) et d’augmenter les profits au détriment des salaires alors qu’il n’y a jamais eu autant d’argent. Il serait donc facile de créer des caisses d’investissement, par exemple en taxant les sommes transitant par les paradis fiscaux. Ça, je l’ai déjà dit, mais certains n’attendent plus rien du gouvernement et s’organisent tout seuls. Bel exemple de maturité. C’est ce qu’Envoyé spécial nous a montré jeudi (cliquez sur Financement sur internet, Tous pour un)Je cite. 

Mettre à contribution les internautes pour financer son projet, c'est ce qu'a fait le chanteur Grégoire en 2008, initiant ainsi dans l'Hexagone un nouveau mode de financement venu des Etats-Unis, le «crowdfunding» ou «financement par la foule», utilisé avant lui par Barack Obama pour sa campagne électorale. Grâce aux donateurs de la Toile, Grégoire a récolté 70 000 euros et pu produire son album. Depuis, les initiatives se multiplient. Enquête sur ce nouveau business solidaire.

Télérama se demande : pragmatisme ou utopie ? La réponse est là : depuis des années, avec les économies des uns la Casden prête aux autres… et sur la Toile ça explose.  La chanteuse Irma a récolté 70.000€ en 48h et maintenant elle en est au disque d’orAlors, je crois que je vais attendre un petit peu avant de me suicider…

Pierre Otchick.

Les commentaires sont fermés.