Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/09/2013

La vache Highland, son transit et la transition

Décidément, Mère Nature ne me laisse aucun répit. Fernand Comte nous avait invités à une fête paysanne dans son Loir-et-Cher[1]. Je croyais passer une journée loin de mes préoccupations habituelles. Eh bien non ! Je te raconte. Je te fais grâce du repas, des rillettes et du Cabernet-Sauvignon : je ne suis pas sadique. Passons à la promenade digestive. Nous avons fait connaissance avec la vache Highland[2]. Superbe bête au poil long et laineux, aux cornes dressées – Joshua peut vous en parler, il s’en est pris un coup, du plat heureusement – particulièrement robuste – et donc économe en antibiotiques – et excellente débrousailleuse, elle pourrait nous faire faire des économies en Canadairs. Non, je ne délire pas. Enfin, pas plus que d’habitude. Les incendies se propagent dangereusement  depuis qu’on n’élève plus de chèvres dans nos forêts et que les broussailles prolifèrent. Mettons-y des vaches Highland !

Revenons à notre promenade digestive. Tu aurais du voir la tête de Lili, ma dernière petite-fille, deux ans, en voyant pour la première fois un veau téter sa mère ! Et ses réflexions : « ‘egarde Pépé, elle a fait un gros caca… Elle a fait caca partout ! ». Et moi de réfléchir doctement : « Est-ce qu’elle pète moins que les autres vaches ? Ça me permettrait de manger des entrecôtes un peu plus souvent que les jours de fête ! » Faut pas rêver !

J’en étais là de mes réflexions en retournant vers les différents stands de notre fête. Stands aussi intéressants que variés : chanvre pour l’isolation, dégustation de confiture d’oignon sur tartine de fois gras, Confédération Paysanne, Attac… Et c’est là que Mère nature attaqua ! Elle m’a mis entre les mains le Petit Manuel de la Transition qui vient de paraître.  Tout le monde, ou tout au moins tous les gens intelligents, comme toi et moi, ami lecteur,  reconnaissent que notre monde va de travers et qu’il faut changer de modèle. Tous sont d’accord pour refuser les excès de la société de consommation, du pouvoir absolu du capital… Mais personne n’est d’accord sur les moyens pour y parvenir. Révolution ? Danger ! Révolution par les urnes ? Je n’y crois plus ! Alors ? Il est temps de réfléchir à une troisième voie. Ce petit bouquin[3] nous y invite. Alors,  ami lecteur, on le lit et on dit ce qu’on en pense ?

Pierre Otchick

[1] http://www.agriculturepaysanne.org/l-addear-41

[3] Les  Liens qui libèrent, 94 p, 6€ maxi.

Les commentaires sont fermés.