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10/11/2014

Pour la gloire de Dieu

Hier, j'ai été invité à un baptême. Comme je ne loupe aucune occasion de faire la fête, je me suis levé avant 6 heures : javais 150 km à faire. Je me suis retrouvé dans une église moderne et j'ai assisté à une cérémonie pleine de chants et de joie. Que l'on veuille fêter solennellement l’accueil d'un enfant dans une communauté, pourquoi pas ! Les français font si peu la fête !

Mais ce qui m'a frappé, c'est un mot qui revenait continuellement, comme une obsession : la gloire de Dieu. « Louons le Seigneur. Que Te sois rendu tout honneur et toute grâce, pour les siècles des siècles » Et j'en passe. Comme le curé est venu trinquer avec nous à la salle des fêtes, je n'ai pas pu n’empêcher – tu sais que je résiste à tout, sauf à la tentation – de lui livrer mon impression. Celle d'une survivance d'une religion païenne où le fidèle se met à plat ventre devant son dieu. Si Dieu existe, par définition, il est parfait, tout puissant, et il n'en a rien à cirer que des petits terriens l'adorent ou non. Ça ne peut pas l'affecter. Il m'a répondu en citant Saint-Augustin : « La gloire de Dieu, c'est l'homme debout. » Personnellement je ne vois pas le rapport, mais l'intention est bonne. « La gloire de Dieu c'est quand deux hommes s'aiment ! » J'ai eu droit après à un sermon qui n'était pas sans intérêt. Il y était question d'un Pape qui veut remettre au centre de la religion l'amour du prochain et qui dit « Qui suis-je pour juger un homosexuel ? » le curé m'a parlé de dialogue avec les musulmans, d'un Noël fêté ensemble. À une époque de retour de l'islamophobie, je ne peux qu'applaudir.  À une époque où le socialisme se meure, où le terrien n'a plus qu'un idéal : gagner de l'argent, je ne serais pas contre une culture basée sur l'amour. La révolution a échoué avec sa Fraternité, peut-être que le XXIème siècle apportera une embellie du dialogue et de la tolérance. Si les chrétiens pouvaient y jouer un rôle... Alors, entre deux gorgées de Bordeaux, j'ai écrit un mot pour les heureux parents.

Un petit souvenir

D'une journée mémorable.

Tous autour de la table,

Pas envie de partir.

 

C'est un nouveau chrétien.

On en a bien besoin,

Pour crier sur les ondes

Faut changer le monde !

 

Pierre Otchick.

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