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13/03/2012

Et l’actualité, alors ?

C’est bien beau de faire plaisir aux amis, mais pendant que je parle de mes coquines, que je fais la leçon à mon fils, il y a des choses importantes qui se passent dans l’actualité. Les présidentielles ? Sûrement pas !  À part les 10% de Jean-Luc Mélenchon, RAS !  Quelle actualité alors ?  Ben, celle des films sortis en salle, évidemment !

Samedi j’ai fait allusion à De mémoire d’ouvrier, le film de Gilles Perret. Il ne faut pas oublier l’ Indignados de Tony Gatlif  et Hasta la Vista de Geoffrey Enthoven. Je ne les ai pas encore vus, mais n’attendez pas après moi pour les découvrir. Ne restez pas scotchés devant votre TV, allez-y et donnez-nous votre avis. En attendant, rue89 a interviewé Gilles Perret.

Quand j'étais enfant, mon père, ouvrier d'usine dans la métallurgie, m'emmenait visiter l'usine dans laquelle il travaillait. Il avait une grande fierté de produire des choses qui servent, c'était émouvant. J'ai le sentiment que cette fierté s'est perdue (…)  Mon message est qu'on a plus intérêt à aider et à soutenir des industries localement, car le coût social et sociétal sera beaucoup moins élevé que les coûts induits par la délocalisation. (…) L'histoire sociale française le dit, c'est toujours dans l'union qu'elle a progressé, jamais par l'individualisme. (…)Aujourd'hui, dans le programme du Parti socialiste, je ne vois pas de volonté claire de rompre et de mettre des règles radicales pour brider ce pouvoir financier et reprendre la main. Je pense toutefois que c'est plus par calcul politicien car si on discute avec eux individuellement, ils sont conscients que cela finira mal ainsi.

 Et aussi Tony Gatlif

Les inégalités n'ont pas fini de s'accroître. Il n'y a aucune raison que le mouvement indigné s'arrête. Le but n'est pas l'effondrement du système. C'est l'espoir qui est en marche.

Pour Hasta la Vista, c’est le Yéti qui est emballé.

Bon, vous avez du pain sur la planche, n’este-ce pas ?

Pierre Otchick votre E.T. qui adore le cinéma terrien

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