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23/06/2012

Le Maître de l’Ordre crée la pagaille

Comme vous le savez, je ne suis pas le seul à critiquer les ordres professionnels. Les attaques se font de plus en plus virulantes, comme celles de J-M Leguen contre l’Ordre des infirmiers. Est-ce pour éviter des mesures cohercitives de la part du gouvernement ? Ou pour « se refaire une virginité politique » (…) imposée par la proximité des actuels dirigeants de l’Ordre avec l’ancien Président de la République ?[1]

Le fait est que le Conseil national de l’Ordre des médecins « préconise [entre autres] de remédier aux déserts médicaux, (…) par la contrainte. Il s'agirait d'obliger un jeune médecin, à la sortie de ses études, à s'installer pour cinq ans dans la région où il a été formé. (…). ‘’Des mesures d'accompagnement, d'incitation et de promotion de carrière" devraient nécessairement être mises en place pour les médecins contraints de s'installer en zone déficitaire, (…). »[2]

Il n’a guère fallu attendre pour que se lèvent les boucliers contre ces propositions (…). [Plusieurs associations] ont immédiatement publié un communiqué dénonçant vigoureusement cette « trahison » de l’Ordre. Les autres syndicats de praticiens ne furent pas en reste, s’inscrivant unanimement en faux contre ces recommandations qui furent qualifiées « d’irréalistes », (…)[3]

Bref, même si ça s’agite, ça donne plutôt  l’impression de ne pas avancer ! Une situation qui est vraiment un cas d'école! Aussi, j’ai communiqué ce dossier à un dzêtaen, en y ajoutant les notes sur la rémunération des cadres supérieurs et sur la médecine libérale. Il étudie l’éthologie comparée. C’est lui qui a classé les bonobos entre les terriens et les dzêtaens. Je lui ai demandé comment la situation pouvait se débloquer. Je résume sa réponse.

Les terriens hésitent entre un libéralisme sauvage et un centralisme autoritaire de l’état  et des organismes, alors que chacun est pire que l’autre ! La solution serait une autorégulation venant de la base des médecins et non pas du Conseil national de l’Ordre. Mais pour cela, il faudrait qu’il existe une culture de la solidarité et des structures horizontales de dialogues entre médecins, malades, municipalités… Alors que c’est tout le contraire qui existe : une culture du gain, de la rivalité qui considère que celui qui sait se battre a droit au soleil et à la clientèle la plus aisée. Comment peut-il en être autrement alors que la médecine est livrée au libéralisme le plus acharné qui est, à l’origine du problème… entre autres !

Si les étudiants étaient notés sur Dzêta-1-4, je lui mettrais une bonne note. Qu’en pensez-vous ?

 

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