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25/08/2012

Celles qui aimaient jouer aux cartes III

E.T. fatigué. E.T. go home. Non, quand même pas! Mais j'avoue que la vie sur Terre est dure. Ce qui est insupportable, c'est ce sentiment d'impuissance. La Syrie? ça empire de jour en jour et on reste là les bras ballants... La Grèce? Elle s'enfonce dans une descente en enfer, ça n'empçeche pas F. Hollande de confirmer la même politique d'austérité... Si on faisait une pose? Allez, je me réfugie dans mes souvenirs d'enfance et je vous raconte la fin de la partie de cartes.

 

Si vous avez manqué le début ou si vous voulez vous rafraichir la mémoire – vous serez excusé, c’était le 11 mars – cliquez ici - et le 14 août –cliquez là.

 

Celles qui aimaient jouer aux cartes (suite et fin de la première partie)

La partie repris son cours normal, enfin presque : Chantal remis son slip de dentelle et le coup d’après c’était à notre tour d’être capots. Eh oui, la vie est ainsi faite !

C’est Chantal qui attaqua en premier le short de Toni. Armel s’était approché de moi, Elle s’arrêta pour regarder. Le sexe de Toni bondit comme un diable de sa boite. C’était peut-être l’émotion mais, quoique bien raide,  il ne dépassait pas l’horizontale. Ce qui le rendait encore plus agressif. Armel commenta, suivie de Chantal.

-          Je n’imaginais pas ça comme ça.

-          Moi non plus. Mais ça doit faire mal !

-          Ce n’est pas ce que dit Marie. Tu te souviens ? Elle nous a tout raconté. Au début elle a eu un petit peu mal, mais ça n’a pas duré longtemps. Et après ça devait être drôlement bon. Elle était encore toute excitée en racontant.

-          Je peux toucher ?

Et sans attendre de réponse Chantal pinça l’engin entre deux doigts, le tata à plusieurs endroits.

-          Ça devient tout dur !

En effet il n’en fallait pas plus à Toni pour qu’il se remette de ses émotions et quand elle le prit à pleine main, le ressort se réveilla et son vit - maintenant il méritait bien ce nom – se redressa majestueusement, arrachant un soupir à Antoni et laissant Chantal bouche bée.

Armel ne perdait pas une miette du spectacle. Moi non plus, d’ailleurs. Mais tout en regardant, elle s’acharnait sur les boutons de mon short – ce n’était pas la mode des fermetures à glissière – plutôt maladroitement, dois-je dire, puisque c’était du déboutonnage sans visibilité ! Pendant ce temps mon regard allait de la main de Chantal au minou d’Armel qui était sous mes yeux, à portée de main, avec une folle envie de joindre l’acte à la pensée,

Et mon short tomba à son tour entrainant le caleçon et découvrant un vit bandant à mort. La vue de son triangle duveteux, la main de Chantal, tout cela m’avaient tellement excité que mon gland touchait presque le bas-ventre.

Sans me demander mon avis, elle m’attraper à pleine main et sans me quitter des yeux elle entama un mouvement de va-et-vient. Merveille de la nature ! Encore une fois, je m’émerveillais : je n’avais rien à lui montrer, à lui expliquer, elle avait découvert toute seule ce qui me faisait plaisir.

Un soupir de Toni attira notre attention.

-          Attention je risque de te tacher.

Il tourna le dos à Chantal, ce qui nous permit de regarder le spectacle de face. Je n’avais jamais vu de sexe en érection, autre que le mien, et encore moins une éjaculation. Derrière lui, collée contre lui, Chantal continuait ses caresses. Je trouvai cela très beau. Toni rejeta la tête en arrière, gémit et, à trois ou quatre reprises, émit un jet nerveux. Chantal s’était penchée sur le côté et regardait… religieusement. C’est le mot qui me vient à l’esprit devant le sérieux, le recueillement de son regard.

Pendant tout ce temps, Armel redoublait d’activité. Sa deuxième main venait envelopper la base de mon sexe puis remontait, redescendait pour explorer mon entre-jambe. Son regard fixait le sexe de Toni et ses caresses se faisaient plus fortes, plus hardies. Je la sentais aussi excitée que moi, Quand les dernières gouttes du sperme de Toni eurent touché le parquet, elle regarda son sexe se ramollir puis elle tourna les yeux vers moi. Je retombais dans l’éternité. J’avais envie de la serrer dans mes bras, de sentir ses reins et ses fesses sous mes paumes, et pour la première de ma vie j’avais des envies de pénétration. Oui, envie de la pénétrer, de la labourer, de faire corps avec elle. Je quittai ses yeux et regardai ses cuisses, son mont de Vénus - le terme me paraît tellement approprié – je me rapprochai d’elle et éjaculai à gros bouillons - du moins c’est ce que je  ressentais - tout en visant et en mouillant copieusement sa toison. Je voulais que mon sperme se mélange à ses poils à défaut de me déverser en elle. Elle me regarda tout aussi religieusement et lentement, le plus lentement possible pour faire durer encore cet instant d’éternité, nous nous rapprochâmes l'un de l'autre. Mon sexe toucha son ventre avant de retomber tout doucement, sa tête se lova dans mon coup et mes mains purent enfin caresser sa taille, le petit coin chaud au creux des reins, ses fesses, son dos… enfin tout.

J’ai retrouvé un peu de ce bonheur quand elles m’ont dit au revoir. Cette foi là, elles ne m’ont pas tendu la main, mais m’ont embrassé… au sens propre du terme, c’est-à-dire qu’elle m’ont serré dans leur bras, et toutes les deus se sont blotties tout contre moi, poitrine contre poitrine, ventre contre ventre, cuisses contre cuisses. Et Armel m’a glissé à l’oreille :

-          On t’attendra lundi à la sortie. Tu feras le crochet ?

Vous croyez que j’aurais pu dire non ?

Toutes ces images et ces sensations sont toujours gravées dans ma mémoire et pendant des années elles alimentèrent mes rêveries lors de mes masturbations solitaires… pas si solitaires que cela puisqu’Armel était toujours avec moi par la pensée.

 

 Pierre Otchick.

 

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