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28/08/2012

La terre est trop petite. Malthus, au secours ! II

Je ne suis pas fâché d’avoir lancé ce cri d’alarme. D’abord, jai en deux commentaires, ce qui ne m’arrive pas souvent. Merci donc à Manso et à Didier ! Les commentaires ont confirmé mes thèses. Non pas dans ma critique de Malthus, mais concernant la quasi impossibilité du dialogue chez les terriens. Je n’ai pas arrêté de dire que ces derniers avaient un comportement dogmatique, religieux et non scientifique. Ce n’est pas de leur faute, c’est la culture dominante. Ils n’ont pas la chance des habitants de Dzêta-1-4 du Réticule qui sont, dès leur plus jeune âge formés à la confrontation.

Résultat ? J’invoque le « rôle de l’économie ultralibérale dans cette course à la consommation et au pillage de la planète. » et Manso me répond en me parlant des affamés, de l’eau douce, du pétrole et de la biodiversité, Sur ces points je suis évidemment d’accord avec lui : la situation est catastrophique. Mais c’est ce qu’on appelle un dialogue de sourds ! Ces problèmes ne sont pas dus à la surpopulation de la planète. Un milliard d’affamés ? Combien de centaines de millions d'obèses aux U.S.A., en Europe ? Et la spéculation sur le riz qui a provoqué des émeutes de la faim ? La cause est une absence de répartition que notre économie dite libérale interdit.

L’eau douce ? Même en France, on épuise nos nappes phréatiques en cultivant du maïs pour nourrir nos vaches. Ce qui donne une viande de mauvaise qualité. Que de maladies provoquées par l’excès de consommation de cette viande qui, de plus, nécessite une surface cultivable qui « empiète sur les territoires de la faune sauvage ». Les matières premières, l’énergie ? Que dire de nos imprimantes programmées pour simuler une panne au bout de tant de milliers d’impressions, de nos téléviseurs qui vivent de moins en moins vieux…

La réponse de Didier pose une vraie question : combien la Terre peut-elle supporter d’êtres pesant 70 kg ou plus ? Si en plus, c'est un mammifère pollueur et dévoreur comme l’est le terrien, la réponse est que 7 milliards, c’est déjà trop ! On est bien d’accord. Et pour Didier, l’espoir d’une optimisation de la société – dans un sens plus solidaire et moins consommateur - est utopique. Argument scientifique ou affectif ? Je donnerai la réponse que René Dumont a donnée en 1974 : « C’est l’utopie ou la mort ! »

Didier a même parlé d’impossibilité. Ça aussi c’est un mot de terrien. La liaison transatlantique hertzienne est impossible ! L’homme ne pourra jamais aller sur la Lune. La paix est impossible avec l’Allemagne, il y aura toujours la guerre entre nous ! Il y aura toujours des exploiteurs et des exploités ! Eh bien, moi je vous fais le pari que Dame Nature se chargera bien d’obliger les terriens à plus de solidarité et à changer de paradigme. La société de consommation vit ses dernières heures. Ces heures risquent d’être longues. Il ne tient qu’à nous de les écourter.

 Pierre Otchick votre E.T. qui regarde la Terre avec intérêt.

Commentaires

je partage sur sur mon reseau ce billet puisque c'est clairement un web site somptueux

Écrit par : assurance voiture | 29/08/2012

A la manière de...
J’invoque « les affamés, l’eau douce, le pétrole et la biodiversité » et Pierre Otchick me répond en me parlant « des imprimantes programmées pour simuler une panne au bout de tant de milliers d’impressions, de nos téléviseurs qui vivent de moins en moins vieux ».

Plus sérieusement:

- la question de l'eau douce se pose partout, mais à des degrés divers. Il y a des régions du globe où les nappes phréatiques sont plus ou moins polluées ou vidées et où elles ne se réalimentent plus assez vite : c'est donc un problème majeur et il est dû en grande partie au surnombre.

- concernant René Dumont et son « c’est l’utopie ou la mort »: je remarque d'abord que ce précurseur de l'écologie française considérait lui aussi que la poursuite de l'explosion démographique était une catastrophe :
http://www.ina.fr/sciences-et-techniques/sciences-humaines/video/CAF88001063/rene-dumont.fr.html

- maintenant, sur le utopies elles-mêmes : le XXème siècle a été leur siècle mais aussi celui de leurs excès ! Moyennant quoi, beaucoup d'entre nous sont aujourd'hui méfiants face à l'engagement. Quoi qu'il en soit, le système est toujours en place, il est même encore plus fort qu'avant. Si ces mêmes personnes s'étaient investies dans la maîtrise de la natalité, (sujet qui aurait même pu être consensuel), et bien nous serions 2 à 3 fois moins nombreux, ce qui faciliterait quand même la tâche (et c'est un euphémisme) : que de temps et d'énergie perdue.
Alors SVP, ne recommençons pas la même erreur...

Écrit par : Manso | 30/08/2012

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