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16/09/2012

L’exemple américain

C’est intéressant quand un états-unien parle de ses compatriotes. Continuons donc à écouter Joseph Stiglitz. Le champion du libéralisme a la dent dure.

Par exemple, aux Etats-Unis, nous dépensons trop d’argent dans la défense. Nous fabriquons beaucoup d’armes qui ne marchent pas pour nous battre contre beaucoup d’ennemis qui n’existent pas. On gaspille de l’argent. On paie aussi beaucoup aux entreprises plutôt qu’aux salariés. Ce sont des exemples. On peut réorienter les dépenses vers ce qui va renforcer l’économie pour aller de l’avant. […]

Les salariés ont besoin de vision sur le long terme. Aux Etats-Unis, dès que l’économie va mal, les entreprises peuvent licencier. C’est flexible. Elles se retrouvent à licencier des gens qu’elles ont formés, parfois longtemps. Parce qu’elles ne se concentrent que sur les six prochains mois. Parfois, elles doivent les embaucher à nouveau quand la crise est passée. Ce n’est pas très efficace, ça mine la loyauté,ça crée plus d’inégalités. Ça ne marche pas.

Ce qu’il dit des. États-Unis est aussi vrai pour la France. A quoi servent nos sous-marins furtifs, nos bombes atomiques ?

Que penser de tous nos licenciements ? Quand tout va bien, on engrange les profits (pas les travailleurs, bien sur) et au moindre problème c’est le lampion qui trinque ! Si on comptabilise sérieusement le coup social - pas même sur le plan humain, simplement sur le plan économique – c’est loin d’être optimal (pour utiliser un mot à la mode).

Pierre Otchick.

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