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18/01/2013

Fin de l’Occident, naissance du Monde

C’est le titre du dernier essai d’Hervé Kempf[1] et je trouve cela génial. Quand j’étais gosse et que l’instit parlait de la chute de l’empire romain, je me disais que notre civilisation, elle, puisqu’elle est planétaire (déjà) ne pourra jamais disparaître.  C’est beau d’être naïf ! Aujourd’hui, tous les grands penseurs constatent son écroulement. Le problème, c’est de savoir comment ça va se passer et surtout, par quoi va-t-on la remplacer. Naissance du Monde ! Il n’a pas dit naissance d’un monde, comme si le Monde était en train de naître ! Pourquoi pas ? Après tout, un homme ne nait vraiment que quand il a coupé le cordon ombilical et qu’il a tué son père, transition que peu d’adultes arrivent à faire vraiment. Ce qui me fait dire que l’humanité terrestre n’est pas encore née, toujours à la recherche du chef et de l’état providence. Et c’est un cercle vicieux puisque notre éducation nous accule au suicide au lieu  de dire merde à nos chefs. Je m’égare ? Pas tant que ça ! Je cite le Télérama[2].

Mais un monde de 9 milliards d’habitants jouissant tous du niveau de vie occidental est écologiquement impossible. (..) Hervé Kempf propose donc pour la gauche un nouveau projet en accord avec les rythmes du vivant et les ressources propose donc pour la gauche un nouveau projet (…) [celui] d’une société naturelles (...) [3] ; toute la force d’H. Kempf est d’insister sur le fait que les leviers de commande ne sont pas qu’individuels, mais fondamentalement politiques.

Et comment y arriver tant qu’on n’aura pas imposé la démocratie dans les entreprises et les cantons ?

Pierre Otchick.

[1] .Éd Le seuil, 156p., 15€

[2] n° 3288. Semaine prochaine, p. 67.

[3] Je vous avais dit que ce nouveau tome était sous le signe du naturisme !

  

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