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08/11/2013

Un ilot d’utopie dans un océan de monstruosité

Je crois que si je faisais un sondage – ce n’est pas ma tasse de thé : je ne m’appelle pas Sarkozy – cette phrase traduirait la pensée de beaucoup de mes lecteurs, par exemple à propos de la crise et de la perceuse ! Le mot utopie revient régulièrement dès que l’on parle de changement, surtout quand on met l’autogestion sur le tapis. C’est d’ailleurs à ce propos que  Pascal Bedos a écrit cette phrase[1] en commentant le livre L’autogestion en pratique[2].

L’autogestion […] comporte des difficultés liées à la nature humaine (égoïsme, enjeux de pouvoir…) […].

 Il y a longtemps que je crois plus à un Grand  Soir avec des lendemains qui chantent, sans aucun problème. Les terriens sont ce qu’ils sont… ni anges, ni bêtes ! Il faut composer avec, et si possible de manière scientifique (oui, je me répète). Mais, entre nous, ces défauts : égoïsme, besoin de pouvoir, est-ce que ce n’est  pas notre société qui les cultive avec son obsession de concurrence, de réussite individuelle ? Il est facile d’imaginer une société basée sur un autre paradigme, comme disent les philosophes. Par exemple la recherche du plaisir de vivre… Bon, d’accord, c’est utopique ! Mais René Dumont disait « C’est l’utopie ou la mort ! » Alors ?

Pierre Otchick



[1] Le Monde Diplo de novembre 2013 p 25.

[2] Albache éditeur, 8 €.

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