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25/10/2011

Les Banques s’attribuent désormais tout le pouvoir politique.

Nous croyions le peuple souverain, c’est inscrit en toutes lettres dans la constitution.
Nous croyions le peuple souverain, même si le système de démocratie représentative permet à nos représentants de souvent trahir leurs promesses et même parfois de faire le contraire de ce que le peuple (souverain) a dit de faire, voire le vote sur la constitution européenne.


Tout cela est dépassé, maintenant c’est la banque qui commande et elle commande au pouvoir politique sans demander l’avis de personne.

Ainsi les patrons de la Banque centrale européenne, l’ancien et le nouveau, dans une lettre adressée au Premier ministre italien donnent leurs ordres. Il s’agit de « mesures essentielles » que doit prendre le pouvoir politique.


Parmi ces mesures

« des privatisations à grande échelle ». Il s’agit donc de remettre entre des mains privées les biens et services publics ;
« une réforme du système des conventions collectives ». Ainsi la banque s’introduit avec autorité dans les accords entre salariés et entreprises ;

« envisager la réduction des coûts des employés du secteur public en renforçant les règles de remplacement et si nécessaire, en réduisant des salaires ». L’ordre de la banque est de réduire les salaires, sans commentaire.
Et tout cela devrait être « adoptés au plus vite par décrets-lois »


Et voilà par décret comme dans les dictatures. Car bien sûr le peuple souverain risquerait bien de ne pas être d’accord. Alors passons outre.

 

Mais attention nous n’avons encore rien vu. Ainsi après l’anéantissement des domaines publics, des accords professionnels, des salaires, de l’organisation même de l’état, ils vont jusqu’à s’attaquer à la constitution, la loi suprême : « une réforme constitutionnelle […] serait également appropriée. »

Alors soyons clairs : plus besoin de vote, plus besoin de parlement, plus besoin même de gouvernement, il suffit de quelques fonctionnaires pour appliquer les lois (naturelles) de la finance aux quelles on ne peut déroger.


Comment un gouvernement et un peuple peuvent-il être ainsi humiliés et se mettre ainsi aux ordres ?


Fernand COMTE

La lettre intégrale de Jean Claude Trichet et de Mario Draghi.

 

 

 

Ajoutons encore quelques perles :

 

 

 

Nous encourageons le gouvernement à prendre immédiatement des mesures afin de garantir une réforme majeurs de l’administration publique afin d’améliorer l’efficacité administrative et un esprit plus amical envers les entreprises.

 

Et la trique pour les travailleurs !

 

 

 

Dans les entités publiques, l’utilisation d’indicateurs de performance devrait être systématique (en particulier dans la santé, l’éducation et le système judiciaire).

 

OK, on va évaluer les enfants dès la maternelle !

 

24/10/2011

Non à la propriété privée

 

 

Vous vous rendez compte à quel point je suis héroïque : vendredi, j’ai mis sur mon mur un lien vers une vidéo de

 

Paul Jorion - "Le grand mystère des choses enfin révélé"

 

qui ridiculise complètement ma note du 18 octobre « De l’indignation au changement ». J’étais très fier d’avoir introduit encore une fois ma marotte de la cotisation sur les plus-values non investies, alors qu’il remet carrément en cause les prêts avec intérêt, l’héritage et… la propriété privée. C’est ce qui s’appelle ne pas y aller avec le dos de la cuillère ! J’ai l’air fin avec ma réformette. Pourtant j’y tiens. Que les bénéfices soient le fruit du travail et doivent faire l’objet d’une cotisation au même titre que le salaire, ça me parait évident, mais que cela soit reconnu, ce serait une révolution ! Mais Paul Jorion va plus loin. Et il a raison !

 

Evidemment, pas question de mettre en cause la propriété du petit pavillon de banlieue qu’un travailleur a mis 30 ans à payer et qu’il a donc payé plus du double de sa valeur. Mais l’argent du capital, d’où vient-il ? Des bénéfices d’un premier placement, bénéfices qui résultent de la sueur des travailleurs et qui auraient du leur revenir. L’entreprise devrait être la copropriété des travailleurs et du canton, ou pour être à la page, de la communauté de communes. Elle doit en effet créer des emplois localement et répondre au besoin des consommateurs, localement de préférence pour diminuer l’émission de CO2. A méditer !

 

23/10/2011

La France compte plus de millionnaires que n'importe quel pays européen

 

http://www.liberation.fr/societe/01012366563-la-france-co...

 

La France compte plus de millionnaires que n'importe quel pays européen, selon l'étude annuelle de la banque helvétique Credit Suisse sur l'état de la richesse dans le monde, publiée mercredi.

 

La France compte 2,6 millions de millionnaires en dollars, contre 1,6 million de millionnaires au Royaume-Uni ou seulement 622.000 en Suisse.

 

Et y a pas d’argent pour les retraites ! Vous y comprenez quelquechose ?

 

Le rapport note cependant que l'Allemagne et le Royaume-Uni comptent plus de millionnaires ayant des avoirs supérieurs à 100 millions de dollars (72,3 millions d'euros).

 

La fortune moyenne détenue par les ménages français est de 90.271 dollars. Le rapport relève encore le niveau élevé des prix de l'immobilier en France, qui représente les deux tiers des avoirs des ménages français. Enfin, les Français sont relativement peu endettés, avec un taux d'endettement des ménages de seulement 12%.

 

Par rapport à l'année dernière, date de la publication du premier rapport annuel du Credit Suisse sur ce sujet, la richesse mondiale a augmenté de 18,4%, grâce à la fortune grandissante en Afrique du Sud, en Inde, en Australie, au Chili et à Singapour. Depuis 2000, et jusqu'à la mi-2011, la richesse dans le monde a bondi de 67%, lorsqu'elle est exprimée en dollars, et de 36% en monnaies locales. Credit Suisse prévoit une hausse de 50% de la fortune mondiale à l'horizon 2016.

 

 

 

Tout le Journal de Pierre Otchick sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E