Enfin, un candidat décroissant !

http://www.mediapart.fr/journal/france/181011/pierre-rahb...

 

Ce que nous soulignons de façon forte, c'est qu'il ne peut pas y avoir de changement de société s'il n'y a pas de changement humain. On va bricoler des alternatives. On peut manger bio, filtrer son eau se chauffer au solaire et exploiter votre prochain. Ce n'est pas incompatible. Le problème aujourd'hui, ce n'est pas de dire qu'on va modifier les structures, mais c'est un appel au changement radical de l'être humain lui-même. C'est pour ça qu'il faut une éducation qui au lieu de nous apprendre la compétitivité nous apprendrait la solidarité.

 

Voilà une réflexion pleine de bon sens ! C’est toute notre culture ambiante qu’il faut changer, en finir avec la pensée unique du libéralisme sauvage, de la réussite personnelle basée sur l’avoir, retrouver la joie de vire des plaisirs simples, de la convivialité, du dialogue. Il nous faut une société basée sur une confrontation saine à tous les niveaux. Voilà un vrai programme ! Evidemment tout ça est impossible dans le cadre du système capitaliste ! Et alors ?

 

Continuons la lecture.

 

S'indigner, oui, c'est bien joli mais quoi mettre à la place ? Ce que nous voulons dans cette campagne, c'est exalter la créativité, exalter ce qui existe plutôt que de partir uniquement le poing levé et l'opposition, on essaie de proposer

 

Tout le Journal de Pierre Otchick sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

De l’indignation au changement

Des milliers d'Américains occupent Wall Street, rejoignant ainsi un mouvement mondial qui, de Madrid à Jérusalem, vise à reprendre la démocratie des mains d'intérêts corrompus. Si nous sommes des millions à les soutenir, nous leur redonnerons le moral et montrerons aux médias et à nos dirigeants qu'il ne s'agit pas d'un mouvement marginal. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition, chaque signature apparaîtra sur un compteur géant en temps réel situé en plein milieu de l'occupation de Wall Street:

 

                 Des milliers d'Américains occupent pacifiquement Wall Street, un épicentre de la puissance financière mondiale et de la corruption. Dernière lueur d'espoir en date, ces Américains viennent s'ajouter à un nouveau mouvement pour la justice sociale qui se répand comme une traînée de poudre de Madrid à Jérusalem ainsi que dans 146 autres villes et bientôt plus encore. Mais ils ont besoin de notre aide pour réussir. 

Alors que les travailleurs paient la facture d'une crise financière causée par des élites corrompues, les manifestants demandent une réelle démocratie, la justice sociale et la lutte contre la corruption. Mais ils subissent de fortes pressions de la part des autorités, et certains médias les rejettent d'emblée en les qualifiant de groupes marginaux. Si nous sommes des millions du monde entier à les soutenir, nous renforcerons leur détermination et montrerons aux médias et aux dirigeants que ces protestations font partie d'un immense mouvement dominant pour le changement.

 http://www.avaaz.org/fr/the_world_vs_wall_st_fr/?vl

Et si on rêvait un peu ? A chacune de nos revendications la droite répond : « Soyez réalistes, cela va nous tuer devant la concurrence ! Les capitaux et leurs détenteurs vont fuir ! Il va falloir délocaliser… » Et si nos revendications étaient les mêmes dans le monde entier ? Eh bien, on n’en est pas si loin ! Il suffit que le mouvement des indignés se concrétise sur une ou deux exigences radicales. L’argent est là : le commerce de luxe se porte de mieux en mieux (10% de croissance cette année). Pour arrêter cette hémorragie de l’argent des pauvres vers  les comptes en banque des riches, pourquoi pas une cotisation sur les bénéfices non investis (vous savez, les dividendes versés aux actionnaires et qui alimentent la spéculation).

Alors, chiche ?

 

 

17 octobre 1961. Oui, on a même torturé en pleine métropole

 

 Je n’avais pas l’intention de revenir sur ce triste anniversaire, mais les infos de ce soir sur La 2 m’ont mis hors de moi. Je cite de mémoire (ça ne valait pas un enregistrement). 

 

L’interdiction pour un Français musulman d’aller boire un verre après 19 heures était justifiée parce que les bars algériens étaient des repères du FLN. La nervosité de la police était justifiée, elle aussi, par les attaques dont ils faisaient l’objet. 

 

Jean Baubérot remet les choses en place sur Mediapart

Debré avait obtenu, en août, le départ de ministres qui ne couvraient pas les exactions policières et parapolicières. Agressions et tortures s'étaient multipliées contre les Algériens vivant en France. Cela avait entraîné, en représailles, des meurtres de policiers, pris au hasard.

http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-bauberot/171011/temoi...

 

J’ai  moi-même entendu une tante dont la fenêtre donnait sur le commissariat de police de Puteaux, raconter, indignée, ne pas avoir dormis de la nuit à cause des hurlements d’algériens que l’on torturait. Je vous assure qu’un tel témoignage finit de vous murir politiquement.

 

Seul commentaire : quand donc nos journalistes auront-ils le courage de prendre leur distance avec les instances officielles et de dire la vérité.