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15/10/2011

Je vais quand même aller voter dimanche !

Et j’ai plein de bonnes raisons pour le faire. D’abord, en y allant juste avant la fermeture, j’aide au dépouillement et ça me permet de boire un verre de rouge bio (vous connaissez mon faible pour le rouge, alors du bio !) avec des amis qui, comme nous, ont envie de changer la société, même si je ne partage pas les choix qu’ils font pour y arriver !

Ensuite parce que ça me ferait plaisir qu’il y ait beaucoup de votants. Les presque 2,7 millions du premier tour ont tellement fait grimacer la droite qu’il faut continuer ! Cela prouve que les français ne se désintéressent pas de la politique, mais qu’ils en ont ras-le-bol d’une certaine politique. Voir l’UMP réclamer du temps d’antenne, quel plaisir ! Il y aurait beaucoup à critiquer sur l’idée des primaires, sur leur déroulement, mais pour une fois que les journalistes essayent d’élever le débat, je ne vais pas bouder !

La troisième raison m’a été donnée par un ami : « Je vais voter pour Martine parce que je ne veux pas remplacer un salaud par un con ! ». Je trouve qu’il exagère… un peu ! Mais avouez que François n’est pas fufut ! Il l’a prouvé avec son gain obtenu par le refus des redoublements. D’après Bruno Julliard (secrétaire national PS à l'éducation) « « Nous nous sommes finalement rendu compte qu'au bout de la mandature, on pourrait peut-être espérer gagner 200 ou 300 millions d'euros.» contre 2,5 milliards (pour la création de 60 000 postes d’enseignants) multipliés par 5 ans ! Voir :
http://www.mediapart.fr/journal/france/141011/redoublemen...



Alors que Martine, quelle maitrise des dossiers ! Quelle capacité à gérer le capitalisme ! A essayer de l’humaniser ! Voilà l’exemple de la nouvelle droite que je nous souhaite pour ce début du XXIème siècle!

 

Tout le Journal de Pierre Otchick sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

13/10/2011

17 octobre 61. Brisons le silence.

 

On ne parle que des primaires et la TV oublie curieusement de rappeler ce qu’il s’est passé il y a 50 ans. Papon avait organisé la plus belle ratonnade de l’histoire de France. Le racisme anti arabes était tel que les flics ont obéi comme un seul homme et s’en sont donné à cœur joie. Quel plaisir de taper sur les bougnoules ! La Seine n’avait jamais charrié autant de cadavres.

 

Médiapart lance une pétition. J’ai signé des deux mains ! Pour que ce triste anniversaire ne passe pas inaperçu !

 

Le massacre de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 fait partie de notre histoire. En partenariat avec l'association Au nom de la mémoire, Mediapart lance, à l'aube du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, cet appel pour «une nouvelle fraternité franco-algérienne» fondée sur la vérité, «gage de réconciliation». Pour comprendre ou revisiter l'événement dramatique du 17 octobre 1961, Mediapart propose ici le documentaire de Mehdi Lallaoui, Le Silence du fleuve; là dix-sept contributions d'écrivains; enfin une étude des racines policières de cette répression raciste.

 

11/10/2011

Les primaires et les indignés

 

Un million, deux millions, deux millions et demi cela fait beaucoup de monde et c’est une grande réussite, absolument inespérée. Mais ils ont raison, les gens de l’autre bord, de dire que cela fait une petite partie de l’électorat, une toute petite partie surtout de la population.

Ils jouent ensemble comme disait ma mère en regardant les jeux télévisés : « Ils s’amusent ensemble » et elle n’était pas intéressée. Il est vrai que leur jouet, le jouet des politiciens, leur échappe régulièrement et leur jouet, ce n’est pas rien, c’est un pouvoir, toute une administration, un budget, une police, une armée, que sais-je. Et cela occupe à plein temps,. (…) Ils sont des milliers à essayer de rattraper ce jouet par n’importe quel moyen : certains en ramassent un petit bout, ils sont contents un moment, mais cela ne leur suffit pas. On joue mal avec une bribe, ils veulent un plus grand morceau, ils veulent même tout si cela est possible.

Et pendant ce temps, les indignés parcourent le monde. Ils se mettent en marche de Madrid à New York, ils se révoltent dans les pays arabes. Victimes des magouilles des joueurs, ils ne veulent plus les entendre, ils parlent et ne sont pas entendus, ils manifestent et sont réprimés. Ils sont pourtant de beaucoup les plus nombreux, ceux qui bougent, violentés par la vie qu’on leur fait, exaspérés et révoltés, et les autres encore plus nombreux qui, incompris, désespèrent de changer les choses, se calfeutrent dans leur petit domaine et n’attendent plus rien.

Comment faire communiquer ces deux mondes ? Les premiers pour qu’ils n’aient plus l’obsession du jouet, mais aient le courage de défendre le peuple contre les féodalités de l’argent, des puissances économiques, des prestiges ridicules. Les seconds qu’ils s’expriment le plus possible et qu’ils s’organisent.
Fernand COMTE fcomte@wanadoo.fr