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17/12/2012

La pensée du jour

La décroissance est une bonne idée : elle indique la direction dans laquelle il faut aller et invite à imaginer comment vivre mieux en consommant moins et en travaillant moins et autrement.  Mais cette bonne idée ne peut trouver de traduction politique (…) car la décroissance provoquerait une dépression économique sévère, voire l’effondrement du système bancaire mondial. Or le système capitaliste  a atteint ses limites à cause de la révolution informationnelle. En développant les outils d’une sorte d’artisanat  high-tech, le capitalisme travaille à sa propre perte. Grâce à ces outils en effet, les populations exclues, inactives ou en sous-emploi pourraient produire dans des ateliers communaux ce dont elles-mêmes et leur commune ont besoin. Leur mise en réseau dans le monde entier permettrait de remplacer le marché et les rapports marchants par la concertation sue ce qu’il convient de produire, comment et à quelle fin, de fabriquer localement tout le nécessaire

André Gortz, « Crise mondiale, décroissance et sortie du capitalisme », Entropia, n+2, Malaucène, printemps 2007.

Cité par le supplément du Monde Diplomatique d’Octobre 2012 p II.

No comment.

Pierre Otchick.

13/12/2012

Les couloirs de la mort sont toujours pleins !

 

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas ennuyé avec une pétition ! J’ai eu tort : les choses ne bougent pas assez vite. Les terriens ont besoin de coups de pied au cul. Et une pétition mondiale avec un million de signatures, les dictateurs ont beau dire, ils n’aiment pas ça : c’est quand même un sacré coup de pied. Alors, un petit clic ? Amplifié par le poids d’Amnesty International – qui lance un Marathon des signatures – ce petit clic peut faire mal.

J’ai été particulièrement indigné par le cas de Chiou Ho-shun à Taïwan. Torturé pour qu’il avoue ; passible d’exécution malgré les doutes. Les polices du monde sont toutes les mêmes, ou presque. Elles ne sont pas au service de la population, mais du pouvoir. Il faut faire du chiffre et c’est plus rapide de faire avouer un innocent que de trouver le vrai coupable !

Allez, on passe à autre chose : ça me fout le bourdon !

Pierre Otchick.

12/12/2012

M. Valls, digne successeur de Sarko

Ami lecteur, tu vas me dire que j’ai été trop dur avec Manuel Valls. Grâce à lui le traitement des sans-papiers est enfin humain. La preuve, c’est la suppression du délit d’assistance aux sans-papiers. On ne pouvait pas imaginer loi plus inique : punir quelqu’un parce qu’il héberge un sans-logis ! Moi aussi j’ai risqué les 3 mois de prison. Un pas en avant a effectivement été fait. Suivi de deux pas en arrière !

Je m’explique. Sarkozy avait tout fait pour museler la Cimade. Cette ONG protestante qui a le tort de mettre son idéal en application, qui s’indigne de toutes les injustices et qui se permet de les dénoncer tout haut, par exemple à propos des centres de rétention des sans-papiers. Insupportable pour Sarkozy. Eh bien, Manuel Valls lui emboite le pas. Incroyable, mais malheureusement, c'est vrai !

« Une pénalité de 500 euros sera appliquée pour chaque manquement aux obligations contractuelles », telles que « le non-respect du principe de réserve et de l’obligation de discrétion », C’est Mediapart qui cite.

On aurait pu rêver qu’un gouvernement soi-disant de gauche serait à l’écoute des critiques, de manière à améliorer le système. Non. Touche pas à mon autorité ! Na ! Vous voyez une différence avec la droite ? Mais je vous avais prévenu : le PS, c’est la nouvelle droite du XXIème siècle !

Pierre Otchick.