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30/11/2012

Basta !

Oui, il y en a marre, il faut que ça change ! Nous n’avons pas voté pour conserver les mêmes violences policières, voir le chômage s’accroitre… C’est ce que dit entre autres ce site plus qu’intéressant : http://www.bastamag.net/. Vous ne me croyez pas ? Écoutez : je prends quelques titres au hasard.

Notre-Dame-des-Landes : un médecin alerte le préfet sur la gravité des blessures infligées

Témoin de violences policières, il en devient victime

Et si les salariés disposaient d’un droit de préemption sur leur entreprise

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs

Vincent Peillon saura-t-il s’en inspirer pour son projet de refondation de l’école ? 

Quand la CAF devient une machine à broyer usagers et salariés

Et la perle (En passant, je remercie Fernand Comte. A chaque fois qu’il trouve quelque chose d’intéressant, il ne manque pas d’en faire profiter ses amis. Si on en faisait tous autant, je crois que les choses changeraient) :

Ces aéroports qui coûtent cher et ne servent presque à rien

En France, 55% du trafic aérien passager et 89% du trafic de fret sont concentrés dans les aéroports de Paris. La moitié du trafic régional concerne quatre aéroports : Nice, Lyon, Marseille et Toulouse [1]. Mis à part Nice, aucun des 150 aéroports régionaux n’a vraiment réussi développer ses liaisons internationales. Si ce n’est à coup de subventions régionales ou en accueillant des compagnies low-cost, elles aussi subventionnées. Une situation qui risque de perdurer alors que la morosité s’installe dans le ciel commercial : parmi les 15 premiers aéroports mondiaux, seul ceux situés en Asie (Pékin, Hong Kong) ou au Moyen-Orient (Dubaï), ont une croissance en nombre de passagers supérieure à 4% (2,2% pour Paris CDG).

Pour les vols intérieurs, le trafic aussi est en berne : « Le niveau d’activité du trafic intérieur, en constante diminution depuis une dizaine d’années, est du même ordre de grandeur qu’en 1994 », constate la Direction générale de l’aviation civile. Directement concurrencés par le TGV, certains aéroports se révèlent fortement sous-utilisés. Dans ce contexte, le nouvel aéroport nantais, prévu à Notre-Dame-des-Landes, est-il vraiment utile ?

Je vous laisse découvrir la suite, magnifique analyse d’un mal terrien qui parait aujourd’hui congénital : la bétonite !

Pierre Otchick.

29/11/2012

Désintox, désintoxiquez-vous !

Et si on rigolait un peu VIII

Non, je ne vous parlerai pas de drogue et de prohibition aujourd’hui mais d’une autre pollution qui me parait aussi grave. C’est la fabrique du consentement. Oui, je sais j’en ai déjà parlé. Aujourd’hui je vous apporte des preuves concrètes. En fait, ce n’est pas moi, c’est Arte et Libé. Nos hommes politiques mentent sciemment à longueur de journée et ma chaine préférée s’amuse à décortiquer ces mensonges. Un vrai régal !

Vous êtes fatigués après votre journée de travail, alors détendez-vous. Chacun a droit à une petite animation de moins de deux minutes. Même notre ami Jean-Luc y a droit : il a fait une petite erreur de raisonnement ! Ne parlons pas de Laurent Wauquiez, Christian Estrosi, Jean-Louis Borloo, François Fillon, Marine Lepen, et j’en passe et des meilleurs !

Mais le pompon, c’est pour Arnaud Robinet et sa critique des salles de shoot. D’accord, j’avais dit que je ne parlerai pas de drogue. Ce n’est pas moi qui ai commencé, c’est lui ! Et puis, il n’y a que deux catégories de gens qui ne changent pas : les imbéciles et les morts. Le député UMP affirme qu’à Berne l’ouverture de ces salles de consommation à moindre risque, dites salles de shoot, a fait augmenter le nombre de consommateurs de drogues. Les chiffres prouvent que c’est partout ailleurs que la consommation a augmenté et qu’à Berne, la mortalité par drogue a été divisée par deux et par cinq pour le sida! Excusez du peu !

Allez, je vous quitte, je retourne sur désintox : je n’ai pas tout vu !

Pierre Otchick.

28/11/2012

La Marseillaise, Copé et les produits de saison

Je vous entends déjà : « Ça y est, Pierre Otchick est reparti dans son délire ! » Pas du tout, écoutez mon histoire.

Il était une fois un grand garçon qui n’avait pas envie de sortir. Son papa avait failli se fâcher :

 - Tu ne vas pas passer tout ton après-midi enfermé, devant ton ordinateur ! Il faut qu’on aille à l’épicerie, il n’y a plus de fruits.

 - C’est pas grave !

 - Si, tu le sais bien : Cinq fruits ou légumes par jour ! Prend le sac à dos.

 - On ne va pas y aller à pied. Il est tard.

 - Je ne vais pas démarrer un moteur diesel pour 1500 mètres, ce n’est pas écolo ! Et puis, tu ne fais pas assez d’exercice !

 - J’ai fait du sport au collège !

 - C’était hier, ça ne compte pas. Allez, ouste !

Et les voilà partis sur la route du bourg, et comme le grand garçon est bien élevé – c’est normal, c’est mon fils – il n’a même pas fait la tête.

 - Dis Papa, on a eu musique ce matin. Les paroles de la Marseillaise, c’est horrible ! Mais qui a écrit ça ?

 - C’est Rouget de Lisle. Il faut se mettre dans le contexte de l’époque.  C’était en pleine révolution. Les français avaient peur que l’Autriche et la Prusse ne soutiennent Louis XVI. Ils ont déclaré la guerre en pensant sauver la révolution. Il fallait galvaniser les troupes devant la tyrannie. Mais c’est vrai que Rouget de Lisle a poussé le bouchon un peu loin.

 - Il aurait pu parler de la nation, de fierté, je sais pas…

 - Oui, il est grand temps de changer ces paroles. Aujourd’hui on pourrait mettre en avant la sauvegarde de la planète…

 - Dis papa, c’est à gauche.

 - Tu oublies le conteneur à bouteilles. Le sac à dos est plein…

Chez l’épicier. Poignées de mains. « Bonjour Joshua. Ça va ? »

Et la conversation tourne sur l’actualité… le duel Fillon – Copé. J’avance timidement un

 - Ça devient marrant !

 - Non, c’est plutôt triste. Des français, ils s’en foutent. On veut le pouvoir, on prépare déjà les présidentielles ! Navrant !

 - Papa, qu’est-ce que c’est ces lumières ?

 - C’est le marché, le mercredi après-midi. Au début, la place était pleine. Aujourd’hui il n’y a plus que cinq camions. On va acheter des macros, c’est riche en oméga3.

 - Je n’en ai plus. J’ai tout vendu.

 - Alors, ça marche le marché ?

 - Pas terrible ! Ils vont le perdre leur marché. Les gens ne jurent que par les grandes surfaces. Et ils ne font plus la cuisine. Regardez les sardines. Impossible d’en vendre avant mai juin… pour les barbecues ! Et on veut manger des tomates en décembre. Mais il n’y en a plus dans le jardin. Moi, je ne vends que des produits de saison. Goutez-moi ces crevettes. Et regardez ces moules.

Vous savez que je résiste à tout... sauf à la tentation. Je goûte. Il me tend un couteau. Un régal ! Joshua hésite puis savoure, étonné. Et la conversation continue un bon quart d’heure.

Nous prenons le chemin du retour. Sortis du bourg le vent nous attaque sans pitié. De face !

 - Papa tu peux mettre ça dans le sac, j’ai les mains gelées. Il marche à reculons. Tu sais, il n’y aurait pas eu le poissonnier, j’aurais regretté cette promenade.

- Devine quel est le meilleur moment d’une virée par ce temps ? C’est quand on rentre à la maison !

À 19°C, le salon est un vrai bonheur. Il y a quand même des bons moments dans cette chienne de vie.

Pierre Otchick.