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17/06/2012

Europe du fric ou solidarité ? II

Vous avez pu remarquer que ces derniers temps, mon obsession était la lutte contre l’austérité[1].  Ce ne sont pas les espagnols, les grecs… qui se retrouvent à la rue qui vont me le reprocher !  Quelle alternative alors ? La croissance ! C’est ce que tout le monde commence à dire ! Même F. Hollande ! Oui mais… Il y a trop de mais[2] ! Alors ? Grand idéaliste devant l’Éternelle (Mère Nature évidemment) j’avais parlé de solidarité[3] ! Voilà-t-y pas que même des économistes sérieux affirment qu’il n’y a pas d’autre solution ! C’est le cas de James K. Galbraith dans le monde d’hier ! Sa conclusion :

Le président François Hollande a raison de dénoncer l'illusion de l'austérité. Il devrait également se méfier de cette chimère qu'est la croissance. (…)

Il n'y a pas d'autre issue que de s'engager dans une solidarité nouvelle : protéger la santé, l'éducation, les emplois et les retraites dans toute l'Europe. Mais cette voie est-elle vraiment nouvelle ? N'est-ce pas justement celle qu'a frayée la social-démocratie dans la France et l'Allemagne d'après-guerre ? Sans les acquis dont elles avaient tant besoin, ces nations exsangues se seraient dissoutes.

Si l'Europe ne veut pas s'exposer au même danger, elle doit aujourd'hui réaffirmer ces valeurs pour l'ensemble des Européens.

Pierre Otchick qui, pour une journée aimerait bien être grec : pour voter Syrisa.

Tout en voulant retirer toutes les lois passées depuis 2010 en application des plans imposés par la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), Syriza a réaffirmé sa volonté de maintenir la Grèce au sein de la zone euro et de renégocier les conditions de remboursement de la dette (160% du PIB).

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