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09/03/2014

Le zizi, la bandaison et l'entreprise II

Jeudi, quand j'ai recopié les idées d'Antoinette Fouque, j'ai été frappé par son allusion à la drogue. Elle associe son temps au temps industriel. Cela m'a rappelé un article de Stéphane Lauer dans Le Monde du 19 février (supplément Eco Entreprise p. 7). Tu peux remarquer en passant que c'est la troisième fois que je cite ce numéro du Monde1. Avoue que ça vaut le coup de payer 2€. Ce journal hyper bourgeois est quand même bourré d'idées. De ces idées qui font de ce début du XXIème siècle, les prémices d'un nouveau siècle des lumières.

Revenons à nos moutons. L'article parle d'un trader repenti qui a fait une confession dans une libre opinion du New-York Time. Ancien drogué aux vrais stupéfiants, il s'est sevré en spéculant. Avec des gains de plus en plus élevés (des doses de plus en plus fortes). Ce n'était pas le désir d'argent, mais le besoin de faire mieux que le collègue (mon zizi est plus gros que le tien !) . « Il s'agissait de pouvoir ! » dit-il. « [Il] découvre la hargne avec laquelle les traders défendent leur bonus [...]. Ils les compare à des héroïnomanes capables "de marcher pendant des kilomètres dans la neige, voler une grand-mère pour obtenir leur dose. Wall Street était comme ça. » Et ce sont ces individus qui dominent l'économie de notre planète !

Stéphane Lauer conclut en citant Robert Reich, professeur à l'université de Berkeley, dans un exercice de démolition des dogmes de nos néo-libéraux. Les riches sont créateurs d'emplois. Faux ! Réduire les impôts sur les bénéfices crée des emplois. Faux ! Le Saint-Esprit souffle sur nos éminences grises. Mais qui les écoute  ?

Pierre Otchick.

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