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22/03/2013

15 ans, violée et condamnée au fouet !





C'est horrible! Aux Maldives, une jeune fille violée a été condamnée à 100 coups de fouet. Mais en pesant sur la manne touristique, nous pouvons la protéger et faire cesser ces flagellations publiques. Vite. Levons 1 millions de voix, puis saturons les magazines et sites de voyages de publicités: 

Signez la pétition

C’est difficile à croire: aux Maldives, une adolescente de 15 ans victime de viols répétés vient d'être condamnée à 100 coups de fouets en public. Arrêtons cette folie en appuyant là où ça fait mal pour le gouvernement des Maldives: les recettes touristique.

Le beau-père de la jeune fille est accusé de l'avoir violée pendant des années et d'avoir tué le bébé qu'elle portait. Aujourd’hui, les tribunaux disent qu’elle doit être fouettée pour «relations sexuelles hors mariage»! La pression internationale peut obliger le président Mohammed Waheed à sauver cette jeune fille ainsi qu'à abroger cette loi atroce. C'est aussi comme ça que nous mettrons un terme à cette guerre mondiale contre les femmes -- en nous levant contre toutes les exactions de ce type!

Le tourisme est la poule aux œufs d’or des élites des Maldives dont font partie les ministres. Rassemblons 1 million de signatures cette semaine et menaçons le président Waheed de ternir la réputation de ses îles via des publicités-choc sur Internet et dans les magazines de voyage jusqu’à ce qu’il innocente la jeune fille et abolisse cette loi inhumaine. Signez et envoyez cet e-mail à vos amis pour atteindre un million de signatures: 

https://secure.avaaz.org/fr/maldives_fr/?bnEombb&v=23...

Les Maldives sont le paradis des touristes. Mais pour les femmes, le pays peut se transformer en véritable enfer. Au titre d’interprétations cruelles de la loi islamique, les femmes sont régulièrement punies de coups de fouets ou d’assignations à résidence si elles sont déclarées coupables de relations sexuelles hors mariage ou d’adultère. La punition revient presque toujours aux femmes, jamais aux auteurs des crimes. Rendez-vous compte: 1 femme sur 3 est victime d’abus sexuels ou physiques entre 15 et 49 ans, pourtantaucun violeur n’a été condamné ces 3 dernières années.

Une victoire dans cette campagne soutiendrait la cause des femmes du monde entier; les Maldives font campagne en ce moment même afin d’obtenir un poste prestigieux à l’ONU pour défendre les droits humains, et particulièrement ceux des femmes! L’émotion du monde entier a déjà forcé le Président à faire appel de la condamnation de cette jeune femme. Mais cela ne suffit pas. Les extrémistes du pays l'obligeront à abandonner ses réformes si l’attention internationale retombe. Faisons comprendre aux Maldives qu’elles risquent de salir leur réputation de paradis romantique pour touristes si elles ne changent pas les lois et les comportements envers leurs citoyennes.

Si nous sommes assez nombreux à élever la voix, nous pourrons faire en sorte que le président Waheed et ses députés tiennent tête aux extrémistes. Le président est déjà sur la défensive au sujet de cette histoire honteuse et tragique. C'est l’occasion d’empêcher l’accumulation d’exactions envers les femmes et les jeunes filles. Signez la pétition et envoyez cet e-mail à vos proches:

https://secure.avaaz.org/fr/maldives_fr/?bnEombb&v=23...

03/03/2013

L’obscur marché de la mort

C’est le sous-titre des Infiltrés de ce vendredi 1er mars (sur France 2 à 22h25). Je vous avais invités à le regarder. Faites ce que je dis et pas ce que je fais : j’ai zappé au bout d’une demi-heure. Non pas par manque d’intérêt, mais j’ai eu le coup de pompe. Oui, même un extra-terrestre peut être fatigué ! Mais je vais faire comme les journalistes : je ne sais rien mais j’y vais quand même de mon commentaire ! Il suffit de prendre le Télérama. L’art et la manière de profiter du désarroi des proches du défunt.

« Ton business, c’’est de faire rentrer du pognon ! » Il faut « piquer le livret de famille et la carte d’identité » du défunt pour que la famille revienne. (…) Toutes les combines sont bonnes pour surfacturer la moindre prestation.

Rien de nouveau sous le soleil. Une preuve de plus que le système capitaliste ne peut apporter la bonne réponse, comme pour l’industrie pharmaceutique, comme pour l’eau !

Il y a déjà eu des campagnes de presse pour dénoncer le scandale des pompes funèbres : un coup d’épée dans l’eau ! Rien ne change. Il faut frapper un grand coup. Le service des défunts doit être public ! Pas besoin de nationaliser. Trente-six solutions sont possibles : gestion municipale, ou par la communauté de commune, coopérative d’usagers. Une épargne collective serait plus rentable qu’une assurance au Crédit Agricole : pour économiser 4000€ en dix ans vous en payez 6000 ! Ils peuvent se permettre de suspendre les versements en cas de décès !

Faites comme moi : je jeûne au lieu de prendre des médicaments et je donne mon corps à la médecine. Il sera au moins utile aux apprentis carabins et la mère de Joshua n’aura que le transport à payer.

Pierre Otchick.

01/03/2013

Il faut interdire les visiteurs médicaux !

« Il est interdit d’interdire ! » disions-nous en 68. Et je suis bien d’accord ! C’est malheureusement un refrain qui a été repris par le patronat… et pas dans le bon sens ! Alors que je suis encore plus libéral qu’eux – puisque libertaire – il ne faut pas pousser mémère dans les orties ! Je l’ai déjà dit : je suis pour l’union libre mais pas pour le viol ! Et le patronat nous viole tous les jours. Les infiltrés nous le prouvent tous les vendredis. Si vous les ratez ce soir (22h25 sur la 2)  ne ratez pas le replay[1]. Pour ce qui est de l’industrie pharmaceutique, à l’heure où j’écris, il reste 3 heures pour le revoir, mais ne pleurez pas, je vais vous en extraire la substantifique moelle. C’est simple ! La recherche ne trouve presque plus de médicaments nouveaux. Alors on ment, carrément !

150 médicaments sont sortis en 2011. L’immense majorité n’apportaient qu’une très faible amélioration, leurs effets secondaires étaient mal connus et ils coutaient plus chers que les autres. Les infiltrés citent un médicament contre le diabète mis sur le marché, remboursé par la sécu, malgré l’avis de la Haute Autorité de Santé : « Innovation nulle ! » Il coûte six fois plus cher que le traitement de base. C’est pas grave, c’est le contribuable qui paye le trou de la sécu ! Le plus embêtant, c’est qu’il y a une forte suspicion de risques cardiaques, cutanés et hépatiques. Mais ça, les visiteurs médicaux ne le disent pas quand ils invitent un médecin dans un bon restaurant. Je ne parlerai pas des congrès, tous frais payés, juste pour vanter une nouvelle molécule. Les infiltrés citent même une conférence faite par un soi-disant professeur (vérification faite, c’est un simple médecin payé par le labo). Cocktail, diner fin… Pourquoi ces braves médecins s’en priveraient. Ils ne sont pas dupes de l’absence totale de contenu scientifique de l’exposé – personnellement j’ai été consterné – mais, on le sait, même inconsciemment la pub fait son effet. D’autant plus que les effets secondaires sont totalement passés sous silence.

Le comble est atteint avec les génériques. Cela devait faire faire des économies à la sécu. Mais il fallait compenser la perte de revenu des pharmaciens. Alors en plus des 25% de marge on leur a accordé 17% de dépassement. Suffisant ? Que non ! Pour avoir l’exclusivité chez un pharmacien, les labos accordent en  plus des contrats, soi-disant légaux, qui leur permettent 50 et même 60% de marge supplémentaire. Incroyable ! Vous payez votre générique 10 fois son prix de revient ! Bonjour le trou de la sécu ! Vous allez me dire, il faut bien que les pharmaciens gagnent leur vie ! La France a tellemnt consommé de médicaments (elle détient un triste record) qu’il y a un coup de frein  et nombre d’officines ferrment boutique ! Pourquoi le pharmacien – fonction d’utilité publique – ne serait pas salarié et donc à l’abri des adaptations nécessaires ?

La moralité de tout ça ? C’est que, dans notre fausse démocratie, le pouvoir est aux mains d’une petite classe d’individus qui s’entendent comme larrons en foire ! Mais cela passe de moins en moins bien. Stéphane Hessel l’avait dit en septembre dernier sur Arte, interviewé par 28 minutes.

Je constate, avec beaucoup de plaisir, que partout maintenant, le fonctionnement des oligarchies – parce que nous vivons avec des oligarchies - est contesté par le peuple !

No comment.