Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/04/2013

Gay, Gay, marions-les !

Mariage III

Mariage homo? Je n'ai pipé mot. Et pour cause, cela me paraît un problème typiquement terrien, un problème de mot: on joue sur un mot ou plutôt on se bat pour un mot: le mot mariage. Ce rite privé, en devenant civil, n'est plus qu'un contenant et la guerre est sur le contenu; la droite veut garder la tradition d'une union homme-femme et la gauche veut y ajouter une note de non discrimination. Et chacun s'arc-boute sur ses positions avec une incroyable rigidité. Alors qu'il suffirait de privatiser toute union pour détendre l'atmosphère, avec une union privée déclarée en mairie au même titre qu'une naissance. Et en l'appelant union il n'y aurait plus de problème! Rien n'empêchant d'ailleurs une célébration facultative, civile ou religieuse - et je dis bien ou et non et – ni de réserver le mot mariage à l'union d'un homme et d'une femme. S'ils y tiennent vraiment et que le contenu juridique concernant l'héritage, et surtout, la protection des enfants, est le même, je n'y vois aucun inconvénient ! Pourquoi le Sénat a-t-il refusé de discuter un projet UMP qui allait un petit peu dans ce sens pour les unions homo, quitte à le généraliser à toute union ?

Par contre, la véritable à analyser sérieusement est : pourquoi ce problème a-t-il cristallisé autant de violence? À l'assemblée et dans la rue ? Quel degré d'insatisfaction, de frustration, de refoulement, peut-il générer une telle sadification des pulsions. Quel lien avec la crise? Pourquoi favorise-t-elle, comme dans les années trente, la montée du fascisme? C'est la bonne question! 

Pierre Otchick votre E.T. qui est plutôt inquiet.

19/04/2013

Les engrais et la colère de Mère Nature

Les terriens sont des animaux bizarres ! Ils ont la folie des grandeurs : des tours de 600 mètres de haut, des bateaux transportant des milliers de passagers, des réservoirs d’ammoniac de dizaines de milliers de litres. Et de temps en temps, ils se cassent la gueule : ça s’écroule, ça sombre, ça explose. Je comprends très bien ce désir de relever des défis, de faire toujours mieux. Sans ce grain de folie des ingénieurs, et leur acharnement malgré les échecs, Saturn V n’aurait jamais envoyé des hommes sur la Lune et les soucoupes volantes des dzêtaens n’auraient jamais survolé la Terre. Et je ne serais pas là.

Mais là où le bas blesse, c’est quand ce soi-disant progrès est inutile, voire nuisible. C’est le cas des engrais. Plutôt que de faire de la culture intensive, il vaudrait mieux manger moins de viande et la terre pourrait nourrir 10 milliards d’humains. Utilité ? Nulle, négative même : santé altérée, sans parler des eaux polluées par les nitrates et des sols dégradés, tués même. J’en ai un exemple dans mon jardin. Avec mes voisins nous avions trois bandes de terre côte à côte qui ne leur permettaient pas de passage. Nous avons fait un échange pour avoir chacun un jardin quasiment carrées. Et j’ai récupéré un marceau de champ de blé. Alors que, dans le vieux verger les branches craquent sous le poids des cerises, les arbres de la parcelle anciennement cultivée ne donnent rien. La limite des deux terres se voit à l’œil nu : d’un côté une herbe grasse, de l’autre une herbe rabougrie.

Et c’est partout pareil. Alors, de temps en temps, Mère nature se fâche. Oh ce n’est pas une intervention divine, c’est une simple loi statistique : quand on prend trop de risques, un beau jour, ça pète. Alors, ne prenons que des risques utiles. Par exemple, celui d’une vie naturelle et d’une société humaine.

Pierre Otchick votre E.T. catastrophé.

18/04/2013

À bas le mariage civil

Mariage II

Ce n’est pas moi qui pousse ce cri. Ce sont deux élus néerlandais. Leur déclaration a été relayée par le Courrier international du 20 décembre 2012 qui présente un dossier complet intitulé « Mariage, non merci ! » qui éclaire bien la problématique. Je vous l’avais dit : le XXIème siècle est le nouveau siècle des lumières.

Vous avez du le comprendre, je suis pour l’amour libre, comme le disait Fourier. Ce qui n’empêche pas de faire la fête pour sceller une nouvelle union. Je ne suis pas contre les rites. Ils renforcent le sens de notre vie. Mais l’union libre suppose toutefois une maturité que beaucoup de terriens n’ont pas et donc de nombreuses étapes intermédiaires. La première serait que l’état cesse de se mêler de la sphère privée. Par exemple, de quel droit le mariage religieux est-il interdit s’il n’y a pas de mariage civil ? Je ne peux donc pas résister à la tentation de vous relayer à mon tour les réflexions de ces deux élus.

Le mariage doit redevenir ce qu’il a été : un lien chargé de sens et de symbolisme entre des personnes qui s’aiment. Celles-ci n’ont à rendre des comptes concernant cet amour qu’à leur conjoint (et à Dieu, si tel est leur chois). La mariage, en tant que rituel symbolique, n’a pas à être une exception par à d’autres symboles rituels. (…)

Le seul rôle des autorités serait de surveiller une coutume désagréable, que l’on rencontre dans certains milieux religieux, qui consiste à conclure des mariages forcés. (…)

IL sied à un état moderne en 2012 de ne plus prendre part à la confirmation symbolique de l’amour que se témoignent les gens. Le régime fiscal n’en sera que meilleur et plus juste.

No comment.

Pierre Otchick.