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25/06/2011

Meurtres en Amazonie

 



La forêt amazonienne est en danger. Le Congrès brésilien vient d'assouplir des lois de protection de la forêt très strictes, et de courageux défenseurs de l'environnement sont assassinés pour avoir osé protester. A nous de faire de cet enjeu une lutte mondiale. Si nous appelons Dilma à opposer son veto au texte, nous pourrons sauver l'Amazonie.



L'Amazonie est en grand danger, la Chambre basse du Congrès brésilien ayant autorisé l'assouplissement du code forestier au Brésil. Si nous n'agissons pas maintenant, de vastes étendues du poumon vert de notre planète pourraient subir une déforestation massive et dévastatrice.

La manœuvre a provoqué la colère générale et des mouvements de protestation dans tout le pays, et ces dernières semaines plusieurs éminents défenseurs de l'environnement ont été sauvagement assassinés. Des voyous armés embauchés par des exploitants forestiers illégaux sont suspectés d'être à l'origine de ces crimes. Le moment est critique -- ils essaient de faire taire tout détracteur au moment où la loi est débattue au Sénat. Mais la Présidente Dilma peut opposer son veto, si nous parvenons à la persuader de ne pas céder à la pression et d'agir en leader sur la scène internationale.

79% des Brésiliens soutiennent le veto que Dilma pourrait opposer aux modifications du code forestier, mais leurs voix sont remises en question par les puissants lobbys forestiers. C'est à présent à chacun d'entre nous de relever l'enjeu et faire de la protection de l'Amazonie une question mondiale. Ensemble, faisons résonner un gigantesque appel pour stopper les meurtres et la déforestation illégale afin de sauver l'Amazonie. Signez la pétition ci-dessous, nous la remettrons à Dilma lorsque nous serons 500 000 signataires:

http://www.avaaz.org/fr/save_the_amazon_fr/?vl

(…)
L'équipe d'Avaaz

Récapitulatif du journal sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/

24/06/2011

Souveraineté. Mon dictionnaire anarchiste.

 

Souverainté. Le mot est à la mode depuis la création de l’Europe, depuis que le Front national s’en est emparé et l’utilise à tort et à travers – mais ça, je m’assoie dessus – et depuis le salutaire débat sur la démondialisation. Essayons d’y voir clair. Je ne vais pas me casser le… la tête pour essayer de pondre quelque chose de valable alors que d’autres l’ont fait. Je monterai donc sur les épaules de Frédéric Lordon, pas comme un nain mais plutôt comme un lilliputien. Jugez par vous-même : les lignes suivantes sont extraites d’un blog qui lui a valu 191 commentaires alors que j’en suis à 0,1 commentaires par note ! Place au maitre, donc

(http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Qui-a-peur-de-la-de...)

 La modernité, au sens conceptuel du terme, (…), c’est que des communautés humaines se déclarent maîtresses de leur destin – souveraines. Voilà le fait constitutif de notre horizon historique et politique, la donnée cardinale dont l’ignorance condamne irrémédiablement à l’insignifiance.(…). La substitution insistante du terme « gouvernance » à celui de « gouvernement » est bien là pour dire le projet général de la dégouvernementalisation du monde, c’est-à-dire de sa dépolitisation. Surtout pas d’Etat – quelle qu’en soit la circonscription –, donc pas de loi, à l’extrême rigueur des règles mais minimales et sans force, et surtout, bien sûr, de l’« éthique »… C’est dans cet univers libre de toute force politique souveraine, la seule qui serait capable de les contenir, que les forces du capital veulent être seules significatives à se mouvoir.

 Il a raison et tort en même temps. Raison, quand on sait, par exemple, que l’OMC cherche à faire signer des accords permettant à des entreprises investissant à l’étranger d’attaquer un état qui lui l’obligerait à respecter des normes sociales ou environnementales… au nom de la libre concurrence ! Tort, quand on voit les multiples interventions de l’état : exonération de charges soi-disant pour créer des emplois, niches fiscales, et même au niveau local, cadeaux pour la création d’entreprises, de golfs et autre tourisme de luxe… Noam Chomski lui dirait que notre société n’est pas libérale puisque l’état intervient souvent, mais c’est au service du capital.

La souveraineté passera donc par la réappropriation démocratique de l’état, de la région et de la communauté de communes. J’ai été très étonné de voir que, pendant les régionales, seules la Corse et les Départements d’Outre-mer réclamaient plus d’autonomie ! Quant aux communautés de communes qui sont en train de remplacer nos cantons d’antan, ils devraient constituer notre cadre de vie : habitat, travail  (surtout, ce serait plus convivial et… écologique), éducation (lycée…), santé (maternité, hôpital…), loisirs… Comment réaliser tout cela sans un minimum de démocratie et d’autonomie ? On en est loin !

Je cause, je cause… « Et la mondialisation ? » vous allez me dire. ! Nous y reviendrons. Voir les termes démondialisation et altermondialisation… dans quelques jours… J’espère !

 

Mise à jour de mon dictionnaire sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/


22/06/2011

Moutons blancs, moutons noirs. Le grand retour du peuple

 

http://1848.over-blog.com/article-3eme-fete-des-moutons-n...

http://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/ACTUALITE...

 

 Le mouvement des Indignados espagnols, pour partie inspiré par les révolutions du « printemps arabe », apporte un vent nouveau sur la vieille Europe. Par centaines de milliers, des citoyens proclament dans la rue leur refus de l’usurpation de la démocratie par les élites économiques et politiques. Organisés indépendamment des organisations, partis et syndicats, ces « indignés » ne s’expriment pas au nom d’intérêts de classes ou de groupes sociaux spécifiques. Ils proclament haut et fort : nous sommes le peuple. La démocratie c’est le gouvernement du peuple : vous, banquiers et politiciens, devez cesser de gouverner contre le peuple.

Ce n’est pas un hasard si – après la révolte pacifique des Islandais en 2009 -  des mouvements aux caractéristiques similaires se retrouvent au Portugal, en Grèce et même au Royaume-Uni. Ces pays sont pour l’instant les plus durement touchés – pour des raisons diverses – par la crise financière. Les coupes budgétaires et salariales et les privatisations menacent les fondements mêmes du contrat social, au nom du seul intérêt des créanciers, principalement des banques.

(…). De très nombreux citoyens perçoivent tous les partis comme des outils confisqués par des professionnels de la politique, qui visent avant tout carrière et pouvoir. Les syndicats et tous les corps constitués sont eux aussi souvent contestés. (…).

La critique de la représentation – où les « représentants » exercent en réalité une domination sur les représentés – est aussi ancienne que la démocratie. Les Athéniens avaient élaboré des règles remarquablement intelligentes pour limiter le pouvoir des élus. Il serait bien sûr absurde de vouloir copier aujourd’hui des institutions inventées il y a 25 siècles dans une cité de 40 000 citoyens fondée sur l’esclavage et l’oppression des femmes. Mais la question que se posent les indignés est aujourd’hui la même : comment le peuple peut-il vraiment gouverner ? Comment empêcher la cristallisation d’un pouvoir politique étatique ou technocratique surplombant la société ? Au-delà des moments – nécessairement éphémères – où le peuple se constitue comme acteur de sa propre émancipation en intervenant massivement et directement dans les affaires de la cité, comment construire les instruments du contrôle des citoyens au sein des institutions ? Les AG de la Puerta del Sol ou de Syntagma ont produit des textes passionnants à cet égard. (…).

Aujourd’hui il est clair pour beaucoup que l’intervention directe des citoyens est devenue indispensable. Mais sous quelles formes intervenir ? pourquoi faire ? pour construire ou  imposer quoi ? Comment réécrire nos lois fondamentales, en Islande, en Tunisie, en Espagne, en France et ailleurs ?

Nous [Attac] allons maintenant nous engager fermement dans le débat qui s’ouvre aujourd’hui sur les moyens de réinstituer la démocratie, sur le plan politique mais aussi dans les associations, les syndicats, les entreprises..., en France, en Europe et ailleurs. (…). 

Fernand COMTE (extraits).

Récapitulatif du blog de P. Otchick sur http://www.libertins.libertaires.sitew.com/