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16/08/2011

Pour un front de salut public

 

Faute de nouveaux Mandela ou Martin Luther King, faute de solutions par des instances institutionnelles à la ramasse, nous ne pouvons plus compter que sur nous-mêmes et sur les forces vives non compromises dans ce pénible naufrage. Celles-ci existent mais ne semblent pas avoir encore pris la mesure du cataclysme :

  • il est désolant de voir des personnalités politiques intéressantes (Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Corinne Lepage, Nicolas Dupont-Aignan …) continuer de mener leur petit train-train chacun dans leur coin comme si de rien n'était, chipoter sur des détails pour justifier leurs chemins séparés ; il n'est pas question ici de nier les différences droite/gauche, mais de parer au plus urgent en dressant un front de salut public citoyen sans tarder et sans s'éparpiller ;
  • les nouveaux intellectuels, les journalistes qui se respectent, les Paul Jorion, Frédéric Lordon, Emmanuel Todd, Edwy Plenel, Pierre Haski, les gens d'Attac Europe… ne peuvent plus se contenter d'un rôle d'observateurs ou d'analystes, aussi pertinents soient-ils. Ils doivent mouiller leurs chemises, se regrouper et s'engager activement en faisant fi de leurs différences et de leurs querelles de chapelles ; (…)

Rappelons-nous, pour nous donner du cœur au ventre, que les périodes de crises graves ont toujours été propices aux grandes avancées humaines et sociales : Révolution française de 1789, Front populaire de 1936, ordonnances du Conseil national de la Résistance de 1945… À nous de jouer. Le reste n’est que verbiage.

Le Yéti | www.yetiblog.org/

15/08/2011

Syrie : pas d'effusion de sang pour du pétrole

 

 Enfin une action qui peut être efficace



La répression sanglante en Syrie est financée par les recettes de la vente de pétrole à l’Europe. Des sanctions pétrolières des 27 pays de l’UE entraveraient la capacité de la Syrie à poursuivre les tueries. Ensemble, exigeons des dirigeants européens qu’ils imposent immédiatement des sanctions pétrolières:



Depuis plusieurs mois, le régime brutal du président syrien Bachar el-Assad paie des hommes de main pour faire la guerre à son propre peuple. L’Allemagne, la France et l’Italie sont les trois principaux importateurs de pétrole syrien. S’ils se mettent d'accord pour que l'UE impose immédiatement des sanctions, les fonds assassins de Bachar el-Assad se tariront. Assad a fait fi des appels diplomatiques lui demandant de mettre fin à la répression et les dirigeants européens ont examiné la possibilité d’alourdir les sanctions, mais seule une très large mobilisation mondiale les poussera à agir au plus vite.

Nous n’avons pas de temps à perdre: chaque jour, des dizaines de Syriens sont abattus, torturés ou disparaissent pour le seul motif de réclamer les droits fondamentaux de la démocratie. L’Union Européenne peut empêcher la répression d'être financée. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition demandant aux chefs d’Etat européens d’adopter immédiatement des sanctions pétrolières contre la Syrie:

http://www.avaaz.org/fr/no_blood_for_oil_fr/?cl=121435052...

 

 

Les deux tomes du Journal avec photos sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

14/08/2011

Du changement au Brésil

 

Une interview intéressante

http://www.mediapart.fr/journal/international/050811/de-l...

Selvino Heck est philosophe. Il a coordonné le réseau national d’éducation à la citoyenneté quand le président Luis Inacio da Silva Lula a créé le programme «Faim zéro», (…). Aujourd’hui, il fait partie du gouvernement de Dilma en tant que conseiller spécial (…)

Depuis 30 à 40 ans, la société brésilienne s’est mobilisée à travers les mouvements progressistes de l’Église, les mouvements sociaux et les organisations sociales telles que les ONG. Tous font un travail formidable auprès des personnes les plus pauvres, des travailleurs ruraux et des ouvriers, pour leur faire prendre conscience qu’ils pourraient être acteurs du  processus de démocratisation, en participant à des changements nécessaires pour construire une société plus juste et moins inégalitaire. (…).

Lorsque nous voyageons dans le Brésil d’aujourd’hui, nous percevons que beaucoup de choses ont changé depuis 2003, pendant les huit années du gouvernement Lula. D’abord, la qualité de vie des Brésiliens s’est beaucoup améliorée. Nous percevons aussi que l’estime de soi-même a augmenté de manière significative. (…). Ce n’est plus seulement l’élite, l’oligarchie qui construit le pays, avec ses valeurs, sa vision du monde. Cela a changé. Maintenant la classe ouvrière sait qu’elle intègre ce processus et peut aider à construire un Brésil qui appartienne à tous. (…).

Nous avons aujourd’hui au Brésil plusieurs exemples de participation sociale, un nombre important de Brésiliens se sont organisés autour de groupes d’économie solidaire, afin de générer du travail et des revenus, et donc l’insertion sociale, c’est tout un travail construit collectivement.(…).

Depuis le début du gouvernement Dilma Rousseff, de grandes manifestations ont eu lieu pour faire pression sur le gouvernement pour mener à bien les politiques sociales et les réformes nécessaires, d'autres sont prévues en août et en septembre. (…). Nous qui sommes au gouvernement, nous pensons que ces manifestations sont légitimes et nécessaires. Comme dit Frei Betto, le gouvernement est comme une « cocotte-minute ». Il faut maintenir la pression pour faire de bons haricots (la feijoada brésilienne). (…).

Nous avons l’impression que les Européens ne voient pas l’avenir, ne trouvent pas les moyens de donner un sens à leur vie, l’envie de se battre et passer à autre chose.

No comment.