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10/08/2011

Crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique

 

La Croix-Rouge française s’engage à hauteur de 2 millions d’euros et renouvelle son appel à don pour accélérer et renforcer la réponse à la crise alimentaire.

La Croix-Rouge française a signé le 4 aout un accord avec le ministère des Affaires étrangères pour un financement de 1 million d’euros qui s’ajoutent aux 575.000 € déjà collectés auprès du grand public et des entreprises.

http://www.croix-rouge.fr/Actualite/Corne-de-l-Afrique-20...

 

Les avantages du don régulier

  • Une plus grande réactivité et efficacité
    Vos dons réguliers nous permettent d’intervenir plus rapidement en cas d’urgence.
  • La réduction des frais de collecte
    Vous nous permettez d’affecter une part plus importante de vos dons à nos actions.

http://www.croix-rouge.fr/Je-donne/Don-regulier

 

 

Tout le Journal de Pierre Otchick, avec photos sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

09/08/2011

À propos des violences urbaines

 Il n’est pas possible de parler des violences urbaines sans avoir un minimum de compréhension des causes de ces violences. Or, elles sont multiples et complexes : psychologiques, économiques, sociologiques… Dans ce dernier domaine j’ai lu dans un magazine grand public une référence à un sociologue anglais qui prévoyait une véritable révolte des banlieues françaises vers 2020. C’était en 1999, 2000… Ce serait intéressant de retrouver les références et de reprendre son analyse : il ne s’était pas beaucoup trompé, mais l’Angleterre a rattrapé la France ! On peut aussi reprendre l’approche d’Adolfo Fernandez, un psy qui connaissait bien les jeunes. «  L’homme a besoin de sadifier ses pulsions, sinon il somatise. »

En effet, comment un homme sain gère son agressivité. Par le sport, des études réussies, un métier épanouissant, une relation de couple réussie… Par n’importe quelle activité dans laquelle il se heurte à des difficultés, qu’il affronte, qu’il résout. Cette maitrise est jouissive et épanouissante. Mais pour être généralisé, cela suppose une société saine ! Or, que constatons-nous dans nos banlieues ?

-          Eches de notre urbanisme : pas ou peu d’environnement culturel ou sportif.

-          Echec du système scolaire : centralisé, étatique, rigide, il ne permet aucune expérience pédagogique nouvelle et n’a pas su s’adapter à l’évolution – positive ou négative – des jeunes de nos banlieues.

-          Echec économique : chômage, même pour ceux qui ont réussi à l’école.

-          Echec politique : nos institutions, nos partis et nos hommes politiques ne sont plus crédibles et nos banlieues sensibles présentent 90% d’abstentions sur 50% d’inscrits.

Je suppose que la situation ne doit pas être très différente de l’autre côté de la Manche.

Aucun moyen d’investir son agressivité de façon satisfaisante. Mais par contre, quelle jouissance de briser une vitrine, d’incendier une voiture. C’est presqu’aussi jouissif qu’un viol… et c’est moins grave. Sinon, c’est la somatisation : dépression, névrose ou n’importe quelle maladie. C’est donc le prix à payer par notre société malsaine pour garder la santé de nos jeunes, Et ça coûte peut-être moins cher à la sécu.

La répression ? Elle est inefficace. C’est la marmite de Denis Papin. Les pulsions doivent se sadifier d'une façon ou d'une autre.

On peut faire un parallèle avec le terrorisme : quand une population n’a aucun moyen démocratique d’investir ses revendications, elle sadifie son agressivité avec des bombes. À ce sujet, on peut remarquer que les attentats anarchistes ont cessé il y a un siècle, le jour ou les anars se sont investis dans l’anarcho-syndicalisme.

À méditer !

08/08/2011

Spéculation

 

Deux articles qui méritent le détour. Quelques extraits :

Par la nature même de leur activité, les agences de notation se retrouvent dans la situation d'un observateur cherchant à déterminer avec des outils très sophistiqués le futur parcours d'une feuille de papier qui vole et qui, pour communiquer ses prévisions, doit sortir de la pièce en ouvrant grand la porte et créant ainsi un fort courant d'air. (…)

D'une manière plus générale, on peut se demander si cette planète, qui a pour centre de gravité la maximisation du profit à court terme, convient vraiment à l'organisation du développement de la société humaine qui lui, doit se penser à long terme, et si cette planète tourne vraiment rond.

http://eco.rue89.com/2011/07/12/les-agences-de-notation-p...

 

D'abord, il est urgent de casser la spéculation. Celle-ci ressemble désormais à une nuée de criquets en Afrique, dévastant tout sur leur passage et ne laissant derrière eux que misère et désolation. Les Etats ne peuvent laisser continuer une telle dévastation des économies, sous prétexte qu'il est malséant de toucher à la liberté de circulation des capitaux. Ils ont des armes, s'ils veulent bien s'en servir. Cela passe de l'interdiction des ventes à découvert sur les dettes souveraines à, peut-être, un contrôle momentané des capitaux, en passant par la mobilisation des banques centrales. «Savoir que les banques centrales des Etats-Unis, du Japon, de la zone euro, de la Grande-Bretagne, de la Suisse sont associées et sont prêtes à déverser autant d'argent qu'il le faut calmerait les esprits. Les spéculateurs savent qu'à ce jeu-là, ils ne peuvent jamais gagner, car les possibilités des banques centrales sont sans limite», souligne l'éditorial de l'Observer. (…) ;

 

La vraie solution passe par un changement de statut de la banque centrale européenne qui doit accepter d'être prêteur en dernier ressort des Etats de la zone. (…)

Elle ne peut que conduire à l'austérité, à la paupérisation et au final à tous les aventurismes politiques (…)

Constatant le dérèglement total du système financier, l'économiste Kenneth Rogoff  ne cache pas que les mesures à adopter sont sans précédent et en dehors de tous les dogmes du libéralisme économique: «Il sera impossible de remédier rapidement (à la crise de la dette) sans la mise en place d'un système de transfert de la richesse des créanciers aux débiteurs, en recourant soit au choix du non-paiement, soit de la répression financière, soit de l'inflation.»(…)

 

Des solutions existent donc. Mais elles sont si loin des dogmes et des a-priori des responsables politiques. Il leur faudra bien pourtant bouger. Gagner encore du temps, différer les choix, comme ils peuvent en avoir la tentation, risque de mener jusqu'au drame.

http://www.mediapart.fr/journal/economie/070811/crise-loccasion-ratee-de-2008?page_article=4