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10/02/2013

Oui, on peut dire merde aux marchés !

Nos dirigeants sont complètement obsédés par les marchés. Il ne faut pas les contrarier sinon on n’aura plus d’argent pour investir. Et de les caresser dans le sens du poil (crédits d’impôts et Cie…) et d’augmenter les profits au détriment des salaires alors qu’il n’y a jamais eu autant d’argent. Il serait donc facile de créer des caisses d’investissement, par exemple en taxant les sommes transitant par les paradis fiscaux. Ça, je l’ai déjà dit, mais certains n’attendent plus rien du gouvernement et s’organisent tout seuls. Bel exemple de maturité. C’est ce qu’Envoyé spécial nous a montré jeudi (cliquez sur Financement sur internet, Tous pour un)Je cite. 

Mettre à contribution les internautes pour financer son projet, c'est ce qu'a fait le chanteur Grégoire en 2008, initiant ainsi dans l'Hexagone un nouveau mode de financement venu des Etats-Unis, le «crowdfunding» ou «financement par la foule», utilisé avant lui par Barack Obama pour sa campagne électorale. Grâce aux donateurs de la Toile, Grégoire a récolté 70 000 euros et pu produire son album. Depuis, les initiatives se multiplient. Enquête sur ce nouveau business solidaire.

Télérama se demande : pragmatisme ou utopie ? La réponse est là : depuis des années, avec les économies des uns la Casden prête aux autres… et sur la Toile ça explose.  La chanteuse Irma a récolté 70.000€ en 48h et maintenant elle en est au disque d’orAlors, je crois que je vais attendre un petit peu avant de me suicider…

Pierre Otchick.

06/02/2013

Spirou et la propriété privée

J’enrage : samedi je n’ai pas pu voir le docu d’Arte sur Spirou, alors que je voulais vous en parler. Eh bien, je vous en parlerai quand même, na ! Là aussi, y a-t-il une loi qui interdise de parler de ce que l’on ne connaît pas ? D’ailleurs, existerait-elle que je ne la respecterais pas. Et nos braves journalistes font de même, en particulier nos soi-disant experts économistes… sinon la TV serait bien vide.

 

Vous vous souvenez que j’adore Spirou, que je connaissais par cœur tous les albums de Franquin. Je me suis toujours demandé pourquoi il avait abandonné son personnage. Je dis son parce que, même s’il ne l’a pas créé, il lui a procuré une consistance, un charme comme aucun autre auteur n’a su le faire. De plus il lui a donné des compagnons savoureux. J’ai toujours regretté cet abandon; même si cela nous a valu des albums de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, ces mêmes compagnons devenus autonomes.

Pourquoi cette trahison ? Télérama m’a donné l’explication : c’est l’éditeur Dupuis qui a la propriété exclusive du personnage Spirou et pas Frankin. Pourquoi ce dernier aurait-il continué à travailler pour le roi de Prusse alors que chacun de ses personnages pouvait lui apporter des millions, et encore plus en créant sa propre société d’édition (les éditions du Marsupilami). Voilà pourquoi votre fille est muette ! Voilà comment une propriété exclusive nous a privé du meilleur des Spirou. Mais Frankin aurait-il eu la même motivation en travaillant pour une collectivité ? En fin de compte je suis en train de défendre la propriété privée. Ça va pas la tête ! Eh oui, les choses ne sont pas simples. Il faut toujours, en toute circonstance, chercher la solution optimale, sans idée préconçue. Pas facile !

 

Pierre Otchick.

 

05/02/2013

Les français ont besoin d’un chef !

C’est du moins ce que pensent 87% des français : «  La France a besoin d’un vrai chef pour remettre de l’ordre »1. Cette stat m’a stupéfié. Je savais les terriens attardés, mais pas à ce point ! Est-ce une spécificité française ? Est-ce conjoncturel ? Peut-être. En tous cas, cela mériterait une analyse sérieuse. Essayons la transactionnelle. Comme d’hab, je me contenterai d’une analyse de comptoir de bistrot. Simpliste, mais pas complètement fausse.

 

Je m’interroge simplement sur les identifications dans la transaction citoyen/chef d’état qui motivent cette affirmation. Le français considère-t-il le chef de l’état comme un adulte ou comme un parent ?

« Si j’étais président, je me fâcherais, je taperais du point sur la table, je remettrais de l’ordre… ». Ça ressemble plus à un appel à un comportement parental qu’à un comportement adulte.

« Papa, i’s sont pas sages, i’s m’embêtent, mets leur une raclée ! » Là, le citoyen n’est pas adulte du tout, mais bien infantile ! Et pour cause ! Les terriens n’ont pas ‘tué’ leur père ! C’est ce qui rend la vraie démocratie impossible. L’antropoarchie des habitants de ma planète d’origine n’est possible que d’adulte à adulte.

 

No comment !

 

Pierre Otchick, votre E.T. qui n’est pas très optimiste aujourd’hui.

 

1 Le Monde du 25 janvier et du 30 (p 9).