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06/11/2011

Il faut créer des assemblées dans chaque quartier

 

Les indignés

 

 

http://www.liberation.fr/c/01012369798-c

 

 

Ce qui m'a attiré dans ce mouvement c'est son horizontalité. On discute d'abord des idées, pas des personnes qui les portent. C'est comme ça que la politique pourra redevenir un débat d'idées…

 

 

On reproche aux Indignés de ne pas avoir de projet construit, mais on n'est pas là pour proposer des solutions clés en main. Cette occupation de La Défense, ce n'est qu'une première phase, pour dire qu'une alternative est possible. Après il faudra construire, fédérer autour d'un projet commun…

 

 

Il faut créer des assemblées dans chaque ville, dans chaque quartier. Se saisir des problèmes un par un, comme le logement, proposer des solutions, évaluer le coût… C'est ça la démocratie réelle. Il faut mettre en avant l'intelligence collective, la sagesse des foules…

 

 

Il y a un certain fatalisme, un écrasement. Alors qu'il faut au moins essayer. Les Indignés, c'est ça : on essaie. On montre qu'on est nombreux à vouloir changer les choses. Et plus on sera nombreux, plus on atteindra une masse critique qui pourra faire basculer le rapport de forces.

 

Tout le Journal de Pierre Otchick sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

05/11/2011

Les leçons du naufrage démocratique grec

 

http://yetiblog.org/index.php?post%2Fle%C3%A7ons-du-naufr...

 

 

Georges Papandréou, premier ministre grec, “socialiste” tiède pris d’un fugace sursaut démocratique, aura donc mangé son chapeau référendaire aux premiers aboiements de ses “amicaux” partenaires européens. Achevant nos dernières illusions démocratiques et européennes. (…)

 

Paradoxalement, la crise en cours est une chance pour la restauration de la véritable démocratie. En portant les populations au paroxysme de l’humiliation, en leur infligeant souffrances et privations, non en raison d’une quelconque pénurie, mais pour alimenter leur système agonisant, les sergents-chefs du G20 aboutiront aux résultats inverses de ceux souhaités par eux. (…)

 

Sans réaction populaire, en Grèce ou ailleurs, la crise de la Grande perdition conduit tout droit aux pires tragédies. Tant que les Indignés de tout poil n’auront pas été signifier aux roquets du G20 qu’ils doivent “dégager” illico presto, la planète court tout droit à sa perte.

 

L’unique espoir de la démocratie, aujourd’hui, c’est la rue.

 

04/11/2011

Référendum grec : une première avancée démocratique

 

 

L'annonce (hélas trop tardive) par M. Papandréou de l'organisation d'un référendum sur le plan européen « d'aide » à la Grèce est une première avancée de la démocratie face aux plans d'austérité qui s'abattent partout en Europe. Tout dépendra de la question posée et des conditions du débat pour que ce référendum ne soit pas une manipulation politique. Mais c'est aussi l'occasion d'un réel débat citoyen, qui fasse écho aux revendications populaires pour plus de démocratie... à l'image du référendum en Islande, qui s'est soldé par un rejet du vaste plan d'austérité sociale prévu. 
Le plan européen d'aide à la Grèce, même s'il organise un défaut partiel et de toutes façons inévitable de la Grèce sur sa dette, ne résout aucun des problèmes de fond posés par les incohérences de la zone euro et l'irresponsabilité de la finance. Il aggrave encore l'austérité et la tutelle de la « troïka » - Commission, BCE, FMI - sur le peuple grec. Les oligarchies européennes pensaient pouvoir imposer à leurs peuples les exigences des banques et des prêteurs en s'abritant derrière des majorités parlementaires. Mais les politiques d'austérité qui sont en train de détruire la Grèce, et qui s'étendent progressivement dans le reste de l'Europe, suscitent de trop fortes résistances sociales.


Les citoyens ne se reconnaissent plus dans une classe politique inféodée aux dogmes et aux intérêts de la finance. « Vous ne nous représentez pas ! », ce cri des Indignés à la classe politique, est devenu une évidence. La décision de M. Papandréou, pourtant représentant archétypique de l'oligarchie politique grecque, de donner la parole au peuple est donc une bonne nouvelle. Même si Nicolas Sarkozy, à l'image de la plupart des dirigeants européens, est "consterné" par cette décision où il ne voit que démagogie et irresponsabilité...

 


Bien sûr, la machine médiatique va se mettre en branle, en Grèce et en Europe, comme en France en 2005 à propos du traité constitutionnel européen. Les droites et une certaine gauche vont fustiger l'archaïsme et le nationalisme des Grecs qui voudraient soi-disant quitter l'Europe et briser l'euro. Mais c'est rigoureusement l'inverse: le peuple grec, en défendant ses droits sociaux et sa souveraineté démocratique, défend les droits de tous les peuples européens. Les mouvements sociaux européens doivent soutenir le mouvement grec qui rejette ces politiques d'hyper austérité destructrices et mortifères. La victoire du « non » au référendum grec ne résoudra pas à elle seule la crise actuelle. Mais elle posera concrètement la nécessité d'une alternative au modèle néolibéral, qui devra commencer par la dénonciation des dettes illégitimes, le refus des politiques de régression sociale, la reconquête de la souveraineté démocratique sur notre monnaie commune, l'euro.

 

 

 

Attac mettra dans les semaines à venir toute son énergie pour construire la solidarité européenne avec le peuple grec, faire triompher le non à l'austérité, et poser les premiers jalons de la refondation d'une Europe démocratique et solidaire.

 


Attac France


Nice, le 1er novembre 2011