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03/11/2011

Reconstruire la Grèce

Un blog qui vaut le détour !

 

http://vidberg.blog.lemonde.fr/2011/11/02/reconstruire-la...

ou sur (Tome II, chapitre 'Reconstruire la Grèce')

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

02/11/2011

Il faut accepter d’euthanasier les rentiers

Je n’ai vraiment pas de chance : à chaque fois que j’ai une bonne idée, il y a toujours quelqu’un qui l’exprime avant moi et mieux que moi. Aujourd’hui, c’est M-F Garaud,  P. Ariès et Martine Orange

http://www.pluzz.fr/ce-soir-ou-jamais-2011-11-01-22h45.html

Marie France Garaud

22’ 40’’ Il est tout de même inimaginable d’emmener un peuple comme la Grèce dans une situation d’aliénation totale sans lui demander son avis ! (….). Depuis quand est-ce que les marchés donnent une sanction politique (…) C’est le signe parfait de la dégradation du politique. (…) Tout le monde sait que les Grecs ne peuvent pas rembourser cette dette.

Paul Ariès

31’05’’ Ce qu’on est en train de revivre, c’est l’acte fondateur de la démocratie. Solon au VIème siècle av JC… efface la dette des plus pauvres… rend leur liberté aux citoyens et crée la démocratie. Le problème c’est qui va payer la dette : les pauvres ou les riches ? (…) ; Il faut monter le plafond de l’inflation de 2 à 4%... Et pour reprendre la formule de Keynes, il faut accepter d’euthanasier les rentiers.

38’20’’ Trois causes. 

1. Depuis 10 ans on a asséché les ressources… on a multiplié les exonérations fiscales…

2. Le diktat des marchés financiers qui nous imposent des taux d’intérêts. Tant qu’on ne reconnaîtra pas à la  Banque Centrale le droit de prêter directement aux états on ne s’en sortira pas.

3. Le poison de la croissance qui fait qu’on va toujours chercher dans le plus…

 

En résumé, il faut effacer toute la dette grecque : l’affolement des marchés ne peut pas être pire. Ce n’est pas la mort de l’euro, c’est celle du capitalisme financier. Même Adam Smith a montré que la main invisible du marché ne s’appliquait pas à la finance et que celle-ci devait être régulée. Qu’est-ce qu’on attend : il faut fermer les bourses et les remplacer par des organismes de financement alimentés par exemple par les superprofits détournés dans les paradis fiscaux.

 

 

Martine Orange  (2 pages dont la lecture est recommandée) :

 

http://www.mediapart.fr/journal/international/011111/la-g...

 

On comprend l’étonnement des responsables européens. A force de chercher à plaire et à rassurer les marchés, ils en ont oublié les peuples. Georges Papandréou ne pouvait plus l’oublier.

 

 

(…)il n’y a pas qu’à Athènes que les peuples contestent la représentation parlementaire. A Madrid, Puerta del Sol, un des premiers slogans des « indignés » fut contre les politiques. « Vous nous avez trahis, vous ne nous représentez pas », ont-ils dit.

 

 

(…) la social-démocratie européenne, qui, au nom de la raison, a accepté d’appuyer une construction européenne libérale, négligeant les questions essentielles du social, du travail et même de donner un avenir aux populations. (…)

 

 

Selon les estimations, il y a 200 milliards d’euros d’avoirs grecs qui dorment en Suisse. Une partie aurait pu permettre de lutter contre le surendettement du pays.

 

No comment!

 

01/11/2011

Palestine. Reconnaissance et/ou négociation ?

Je voudrais bien que quelqu’un m’explique pourquoi le fait de demander la reconnaissance de l’état palestinien serait un refus de la négociation et de la paix. Pour une fois, la France n’est pas tombée dans le piège de ce sophisme ! Bravo ! Quant à Obama, pourquoi n’a-t-il pas profité du moment où il avait les deux chambres à lui pour faire disparaître, entre autres, ces deux lois américaines du début des années 1990 qui interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël1.

Il y a une chose que tout le monde, ou presque, oublie, c’est qu’ il ne s'agit que de confirmer une décision prise par l'ONU le 29 novembre 1947 : ce jour-là, la jeune organisation internationale partagea la Palestine, jusque-là sous mandat britannique, en un "Etat juif", un "Etat arabe" et un "régime international" pour Jérusalem.2

 

1. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/10/31/l-...]

2. http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/27/pourquoi-p...