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17/12/2011

Retour au Moyen-âge ? Chiche !

Tout dépend de quoi on parle. Si c’est pour revenir à l’obscurantisme religieux qui a fait perdre dix siècles à la science, pas d’accord ! Si c’est pour perdre tous ces acquis de la médecine et même de la technologie, pas d’accord ! Mais si c’est pour retrouver les communes, les guildes, le pouvoir décentralisé, la richesse créative des fédérations de tous ordres, pourquoi-pas ? Lisez le petit mot du Yéti1, il vaut le voyage. Je ne cite qu’un extrait.

Le Moyen Âge se singularisa par une nouvelle organisation politique et sociale où la royauté n’y fut plus absolue, où l’organisation urbaine chère à la civilisation romaine (la cité) tomba en rapide déshérence au profit d’une « civilisation rurale et raffinée » (la « courtoisie », du vieux français court, ou cour, qui désigne la partie publique du château - Wikipédia) ; où le commerce à grande échelle (maritime) et la circulation monétaire périclitèrent pour laisser place aux foires locales et aux boutiquiers de proximité.

 

Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas jeter un œil au deuxième étage de la fusée (je suis le quatrième, le premier est Flavius Oribius) :

 

L’Empire romain n’est pas mort ! (Paul Jorion) .

1. http://yetiblog.org/index.php?post%2Fvers-un-moyen-age-po...

 

 

 

 

16/12/2011

La crise du logement s’aggrave. Abbé Pierre, réveille-toi !

Exigez des candidats à l’élection présidentielle, puis aux élections législatives, qu’ils s’engagent pour une politique du logement plus juste et ambitieuse. Parce que le problème du logement n’est pas qu’un problème de logement 

http://www.facebook.com/Fondation.Abbe.Pierre?sk=app_2605...

 

15/12/2011

École : les pièges de la concurrence

Comprendre le déclin de l'école françaisel déclin de cole
Chroukri BEN AYED, S. BROCCOLICHI, D.TRANCART

http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-_cole_...

Toujours plus d'élèves en échec, toujours plus d'enseignants démoralisés et de parents inquiets quant à l'avenir de leurs enfants. Toujours plus de palmarès d'établissements qui sèment le doute et attisent les frustrations. Est-ce réellement du choix de l'école que peut venir le salut, comme le suggèrent les récentes mesures d'assouplissement de la carte scolaire ? Est-il vrai qu'en intensifiant la concurrence entre établissements, on crée une émulation qui favorise l'élévation des performances des élèves ?
La réponse est non : c'est ce que montre cet ouvrage fondé sur une étude de grande ampleur, qui combine de façon inédite approche historique, comparaisons statistiques et enquêtes de longue durée sur différents sites (restituant la parole d'enseignants, de parents et d'élèves). Partout où la concurrence creuse les disparités entre établissements, à commencer par la région parisienne, les difficultés des élèves se multiplient ; et pas seulement dans les « ghettos ». Leur scolarité se trouve en effet perturbée par toute une série de troubles et de déstabilisations associés à l'obsession des classements et au zapping scolaire. À l'inverse, les meilleurs résultats s'observent là où des coopérations durables favorisent des continuités éducatives et des pratiques cohérentes. Grâce également à un éclairage international, ce livre aide à comprendre en quoi l'essor de la concurrence et le manque de régulation politique ont contribué au déclin de l'école française.