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05/12/2011

Et si on rigolait un peu III ?

 

Et si le secteur associatif changeait le monde !

 

 

C’est l’idée de Roger Sue1. Sa thèse est qu’il faut favoriser l’essor d’une « société des connaissances », en dépassant l’alternative entre l’Etat et le Marché. L’explosion légitime des besoins en matière de formation, de santé, etc… ne pourra être soutenue uniquement par la croissance et le redistribution : seul un large secteur associatif permettra de construire une nouvelle société valorisant les compétences, le développement personnel, la participation démocratique. Mais l’auteur reconnaît que ce tableau d’un renouveau associationniste à l’âge d’internet rencontrera des résistances, même à gauche.

 

Serge Audier. Le Monde des Livres du 25/11/11 p 7.

 

 

A diffuser. A méditer. A discuter.

 

 

1. Sommes-nous vraiment prêts à changer ? Le social au cœur de l’économie. Les liens qui libèrent, 249 p, 19€

 

 

 

Et si on rigolait un peu !

 

 

Verrons-nous un jour Nicolas Sarkozy à l’Académie Française ? Possible. Il lui suffira d’écrire un ou deux livres sur le tard – Casse-toi, pauvre conne (une relecture sensible de la Princesse de Clèves) ou A la recherche du temps perdu à travailler plus pour vivre moins (une autobiographie) – et on lui trouvera un siège. La coupole coiffe volontiers les chefs dégarnis de leur couronne ou de leurs cheveux. (…)

 

Eric Chevillard, toujours dans Le Monde des Livres du 25/11/11 (une vraie mine d’or !), p 8.

 

Et si on échangeait un peu plus nos idées !

 

 

Gérald Almarcha a donné l’exemple en m’envoyant un petit papier. J’en prends quelques phrases (c’est moi qui souligne).

 

 

Plutôt que s'interroger sur la légitimité de telle recette ou de telle dépense publique, qui ne sont justifiées que par le maintien du système de prédation et d'assistanat, il s'agit de retrouver notre capacité à nous autonomiser, à nous émanciper et à devenir des êtres libres de décider du monde dans lequel nous voulons vivre. Bâtir un autre monde signifie organiser une société non fondée sur la recherche de la richesse et de la puissance. En effet, si le capitalisme se présente comme le mécanisme de création de richesse par la propriété privée des moyens de production, rien ne justifie que ceux-ci ne soient pas gérés plus efficacement de manière collective. En pratique cela consiste, au niveau économique, à reconsidérer l'industrie et l'économie et, en conséquence, le salariat et la financiarisation des activités productives. Et, au niveau politique, à repenser la structuration hiérarchique de la société,(…)

 

Cela signifie créer une société conviviale sans pouvoir centralisé et nous organiser (nous, les acteurs volontaires pour ce changement) pour récupérer les ressources, les savoirs, les échanges locaux et les techniques permettant de satisfaire nos besoins fondamentaux matériels et sociaux. Ce projet d'autonomie éminemment politique consiste à décider ensemble de construire le monde dans lequel nous voulons vivre.

 

 

Texte intégral

 

04/12/2011

Et si on supprimait l’argent liquide !

C’est l’étrange proposition faite par le CJD (Centre des jeunes dirigeants d’entreprise). En plus d’une véritable révolution des impôts et de l’instauration d’une allocation universelle d’existence, le CJD veut lutter contre la drogue, la corruption et le travail au noir en supprimant tout simplement l’argent liquide. Pas si idiot que ça !

Si les banques n’avaient pas été aussi âpres au gain, tous les commerçants accepteraient la carte Moneo et cela  nous faciliterait le paiement de la baguette ou du petit noir. Et comment corrompre quelqu’un sans valise ni enveloppe. Quant aux drogues, ce serait un premier pas en avant en attendant leur légalisation.

Michel Noblecourt, dans le Monde du 25/11/11 (p 11) est sceptique : « Encore faudrait-il que tous les citoyens soient bancarisés, et que la mesure soit prise au niveau mondial. C’est juste un rêve. » Toujours la même réponse quand on propose une réforme intéressante. Au lieu de réfléchir sérieusement aux moyens d’aplanir les difficultés : « Ce n’est pas réaliste ! Impossible dans une économie mondialisée ! » Justement, encore un argument contre cette mondialisation ultralibérale. Croyez-vous vraiment que cela soit impossible à l’ère de l’informatique, au moment où la vente des téléphones mobiles explose en Afrique et en Asie ? Et même sans informatique, je pense à mon grand-père quand il était gosse et  qu’il allait acheter le pain : le boulanger mettait un coup de canif sur le bâton de ses parents. Et rien ne nous empêche de conserver une monnaie locale. Quand on le veut, il y a toujours une solution. Encore faut-il le vouloir !

 

 

03/12/2011

Le Sarkophage nouveau est arrivé

Vous allez me dire qu’il est déjà dans les kiosques depuis le 12 novembre !

Comme d’habitude vous y trouverez la quintessence du Dé :

-          démondialisation

-          décroissance

-          désobéissance

Par exemple, en page 11, un court article sur les monnaies locales : « (…) Quand l’usager dépense 100€ dans une grande enseigne commerciale, 95€ partent dans les grands groupes et hors des territoires. La même somme en unité de compte locale est utilisée de 5 à 6 fois dans le tissu économique local. Ainsi les petites entreprises, les artisans et les commerçants participant volontairement sont les premiers bénéficiaires de cette relocalisation de l’économie par la monnaie complémentaire. Nous considérons qu’il s’agit là d’une contribution innovantes pour sortir de la crise endémique qui sévit depuis 2008.En effet c’est bien la financiarisation de l’économie qui est à l’origine des maux dont souffre aujourd’hui nos concitoyens. (…)  »

Pour un complément d’information sur les monnaies locales, lire Télérama 3229 du 3 au 9/12/11 p 34 : « La richesse du sol.»

http://www.telerama.fr/monde/la-richesse-du-sol,75639.php

Et si on supprimait l’argent liquide en monnaie officielle pour ne conserver que des monnaies locales ? On en reparle demain ?                                                           

Il reste encore quelques Sarkophages sur les présentoirs. Dépêchez-vous. Parlez-en. Faites circuler.