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04/02/2012

Pour un débat public Hollande/Mélenchon

Le Parti socialiste veut essayer de limiter les dégâts causés par le capitalisme financier, le Front de Gauche veut essayer de changer le système. Vous avez vu, je suis prudent. J’ai dit essayer. Et s’ils en discutaient fraternellement pour réfléchir ensemble à ce qui est souhaitable, à ce qui est possible… en oubliant un instant les présidentielles. Vous  avez dit ? Je suis un éternel rêveur ? C’est pas vrai : je ne suis pas éternel !

Alors ? On essaye quand même en leur demandant un face à face ? On ne risque rien. Même s’ils s’accrochent, l’essentiel est de prouver qu’il n’y a de solution qu’à gauche. Alors, on signe la pétition ?

03/02/2012

Abbé Pierre réveille toi, le gouvernement s’en fout !

Le rapport accablant de la Fondation : extraits du Point du 1/2/12


La Fondation Abbé Pierre recense :
- 685 116 personnes "privées de domicile personnel"
      133 000 sans domicile,
      18 116 en résidence sociale,
      38 000 en chambre d'hôtel,
      85 000 dans des "habitations de fortune" et
      411 000 chez des tiers ;
-  plus de 2,7 millions vivant dans des conditions de logement "très difficiles", sans confort ou très surpeuplées ;
      172 847 personnes locataires de meublés ;
      86 612 gens du voyage ne pouvant accéder à une aire d'accueil.
Soit un total de plus de 3,6 millions de personnes "non ou très mal logées".

Autrement dit une nette aggravation ! Comment a-t-on pu en arriver là ? C’est simple, indifférence totale des pouvoirs publics et de la plupart de nos députés, choix d’une politique ultralibérale. On laisse faire la loi de l’offre et de la demande sans aucune intervention et la rareté profite à tout le monde sauf aux occupants. Résultat, quand on a du fric, il n’y a pas de problème. Les logements sociaux ? Les communes chics préfèrent payer l’amende (qui est ridicule) plutôt que d’en construire !

La solution ? Changer de politique, changer la politique !

Pierre Otchick l'E.T. indigné.

02/02/2012

Help, l’Éducation Nationale s’apprête à recevoir son coup de grâce !

J’avoue ne plus savoir où donner de la tête. Il y a tellement à dire sur tellement de sujets ! La crise des dettes, les bavures policières, le travail des étudiants étrangers, l’utilisation illégale des ministères pour des campagnes électorales, le coup de gueule de la Fondation Abbé Pierre à propos du logement… Il est impossible de se taire et il faudrait plusieurs notes par jour. C’est après avoir vu un petit bout du 28’ sur Arte que je me suis décidé à crier ma colère à propos de l’école.

Quand on s’est passionné et défoncé pour son métier on ne peut qu’être révolté. Quoi, notre école qui était une des meilleurs du monde reléguée en fin de classement ! Pourquoi ? Tout simplement une direction ministérielle stalinienne, des enfants qui croulent sous des programmes surchargés, étouffés par une obsession de la note, de la réussite, du contrôle, de la rivalité1. Rivalité étendue aux établissements avec la suppression de la carte scolaire. Rivalité que l’on veut étendre aux profs avec l’évaluation retirée aux inspecteurs et attribuée aux chefs d’établissement.

A ce propos il faut que je vous raconte des souvenirs. Quand j’étais gosse, l’inspection était la hantise des profs. Imaginez un bonhomme en smoking, hautain, sadique qui était là pour démolir. A tel point que nous éprouvions de la compassion pour le pire de nos profs. Vous connaissez mon caractère facétieux. Ayant trouvé au grenier le smoking et le chapeau melon du mariage de mon père, je les ai revêtus. Mes camarades venaient de dire au prof qu’ils avaient vu l’inspecteur dans la cour, ce qui l’avait déjà rendu nerveux. Quand je suis rentré dans la classe, il s’est levé en même temps que mes camarades et je l’ai vu blêmir le temps de se rendre compte de la supercherie et de m’inviter à prendre la chaire pour interroger les élèves.

Trente ans plus tard, j’ai vu un jeune prof se féliciter de son inspection. Tout en étant critique et même pointilleux, l’inspecteur avait été cordial, encourageant, avait prodigué des conseils, bref avait partagé l’enthousiasme du jeune prof. Bref, il avait été positif. Que de progrès accomplis ! C’est cette progression qui a été cassée. Au lieu de tirer de chacun le meilleur, notre pensée unique ultralibérale ne raisonne qu’en termes de compétition. Jamais le directeur ne pourra remplacer des inspecteurs comme celui-là, surtout dans chaque discipline. C’est le coup de grâce de notre Éducation Nationale.

Voilà de quoi me rapprocher de notre fichue élection présidentielle (voir le dossier du MPEP et les vœux de J-L Mélenchon)!

1. En passant, je ne peux pas m’empêcher de faire remarquer que des chercheurs terriens ont prouvé que l’on apprend beaucoup mieux dans le plaisir, principe connu depuis longtemps des habitants de la 4ème planète de Dzêta-1 du Réticule. Chez nous, la culture est basée sur la recherche de la jouissance et il est évident qu’elle facilite l’assimilation, la mémorisation, de même que le dialogue chez les enfants et les adultes. Ce qui n’est pas négligeable pour la vie de la cité !

Pierre Otchick.