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22/02/2012

L’économie politique pour les nuls. Néolibéralisme

En avertissement à la fin de Celle qui aimait les vélos d’homme, j’avais conseillé aux âmes délicates de regarder plutôt Let’s make money (sur LCP vendredi 17 février 2012 à 23h30 comme de bien entendu). En fait, l’un n’empêchait pas l’autre. Si le débat était sans intérêt, le film contenait de belles petites perles. Je  vous en donne une. C’est une interview de l’économiste John Christensen.

Le consensus de Washington remonte aux années 70 quand le FMI et la BM (Banque mondiale) mirent au point un projet comprenant quatre grandes mesures.

-          La première fut de déréguler les marchés financiers, permettant ainsi aux capitaux de circuler librement d’un pays à l’autre.

-          La seconde fut de libéraliser les flux commerciaux. On élimina les barrières commerciales scrupuleusement mises en place durant des décennies pour protéger les industries des pays en développement.

-          La troisième mesure fut d’affaiblir l’état  pour minimiser ses possibilités d’intervention. On réduit ainsi fortement les recettes fiscales pour empêcher l’état d’intervenir et de protéger ses citoyens.

-          La quatrième mesure fut d’exiger que l’état privatise ses industries. On a même fait en sorte de les brader à des investisseurs extérieurs.

Ces quatre mesures de pression politique venues du FMI et de la BM, forment ce qu’on appelle le «  néolibéralisme ».

Blog du mercredi 22 février 2012.

Tout Mon dictionnaire anarchiste sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F

 

 

 

 

21/02/2012

Les chiens de garde mordent leur maître

Au moment où une partie de la dette grecque a enfin été annulée, il est bon de souligner l’incohérence des marchés qui pourtant font la loi, en l'absence de toute démocratie. Ecoutons Bernard Cassen  (Secrétaire général de Mémoire des luttes, président d’honneur d’Attac. 1er février 2012).

Nicolas Sarkozy a poussé le ridicule, sinon l’indécence, jusqu’à qualifier de « trésor national » non pas la démocratie ou le respect de la volonté populaire, mais la note AAA de la France !

Il arrive que les chiens de garde mordent la main qui les caresse dans le sens du poil. C’est ce que S&P |[Standard & Poor’s] vient de faire en dégradant d’un cran la note de la France, et de deux crans celles de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal. En ce qui concerne la France, ce camouflet s’accompagne d’un cours d’économie à l’usage des nuls :

« Un processus de réforme fondé sur le seul versant de l’austérité budgétaire risque de se vouer lui-même à l’échec, la demande intérieure chutant parallèlement aux inquiétudes croissantes des consommateurs sur la sécurité de l’emploi et de leurs revenus, minant les recettes fiscales des pays ». En d’autres termes, une récession est bien plus dangereuse que l’augmentation des déficits. S&P condamne ainsi – comble de l’humiliation - les plans de rigueur qui avaient pourtant été mis en place à seule fin de lui complaire !

Les trois tomes du Journal d'un E.T. libertin, avec même un aperçu des notes à venir, sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

20/02/2012

Centralisme ou fédéralisme ?

C’est la question qu’il faut se poser avant tout quand on pense à la VIème république. Comment arriver enfin à une véritable démocratie ? Dans Le Monde du 17 février Artur Mas, le président du gouvernement régional de Catalogne, nous donne des idées.

(…) à titre personnel, je considère que la Catalogne pourrait parfaitement être un état dans l’Union Européenne.

(…) Notre idée de l’Europe du futur, c’est plus d’Europe, moins d’états centraux et plus de gouvernements territoriaux. Une Europe plus fédérale avec plus de pouvoir à Bruxelles, moins de pouvoir à Paris, à Madrid ou à Berlin, mais plus de pouvoir à Barcelone ou à Toulouse.

(…) Une fois les impôts collectés, nous reversons au gouvernement espagnol des « frais de retour » destinés à payer à l’.état les services qu’il rend à la Catalogne, mais aussi une part de redistribution pour les régions moins productives. Ce n’est pas très différent de ce que proposent les écossais au Royaume-Uni.

Comme quoi une totale autonomie n’exclut pas la solidarité. Qu’en pensez-vous ? Vous imaginez la Bretagne et le Pays Basque en états de l’U.E.? Pas mal hein ?

 Pierre Otchick