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19/02/2012

L’autocratie financière et son clergé médiatique

Économiste franco-égyptien, Samir Amin est directeur du Forum du Tiers-Monde.


Un parallèle saisissant me paraît en effet s’imposer entre notre monde d’aujourd’hui et l’état de la France à la veille de 1789. Alors le pouvoir décisif était celui de l’aristocratie foncière (la noblesse, rangée derrière son Roi). Aujourd’hui c’est celui de la « ploutocratie » financière aux postes de commande dans le capitalisme des monopoles généralisés. Ce pouvoir était servi par une « noblesse de robe » - une bourgeoisie drapée dans les habits de l’aristocratie. Aujourd’hui le pouvoir des monopoles est servi par une « classe politique » constituée de véritables débiteurs (y compris au sens financier banal du terme), où se retrouvent associés les politiciens de la droite classique et de la gauche électorale. A son tour le pouvoir politique aristocratique/monarchiste de l’Ancien Régime était soutenu par un clergé (catholique en France) dont la fonction était de lui donner l’apparence de légitimité par le développement d’une rhétorique casuistique appropriée. Aujourd’hui les médias sont chargés de cette fonction. Et la casuistique qu’ils développent pour y parvenir et donner l’apparence de légitimité au pouvoir dominant en place est caractéristique des méthodes traditionnelles mises en œuvre par les clergés religieux.


Pour lire la suite, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article2510

 

 

 

18/02/2012

Encore une atteinte au droit syndical !

 

Vous allez me dire qu’il y en a mille autres qui mériteraient notre intervention, qu’il y en a ras-le-bol des pétitions… C’est vrai, moi aussi j’en ai marre d’être sollicité presque tous les jours. Mais on est obligé de reconnaître qu’on est à un tournant de l’histoire. Partout dans le monde, il y a un besoin de démocratiequi explose. Il faut profiter de ce courant pour faire comprendre aux exploiteurs que le plus petit incident en Équateur est su du monde en entier et que l’impunité n’est plus garantie. Alors ne nous décourageons pas.

 

 

http://www.lejustefruit.org/impliquez-vous/appels/equateu...

 

 Pierre Otchick.

 

17/02/2012

Celle qui aimait les vélos d’homme (suite et fin)

À voir ce que les "grandes chaînes" choisissent de nous montrer d'actualité, ça me donne de plus en plus envie de retourner sur ma planète ou... de retomber en enfance.

Si votre âge mental ou réel ne dépasse pas 16 ans, si vous avez peur d'être choqué par mes coquines, quittez cette page, je ne me vexerai pas. Gardez plutôt votre fin de soirée pour regarder Let's make money sur LCP à 23h30. Un "plaidoyer pour une redistribution équitable des richesses..." dixit Télérama.

Celle qui aimait les vélos d’homme (suite et fin)

Si vous avez manqué le début, il est là.

 

Une petite culotte, ça ! ça a du sens, ça a une odeur, c’est fou c’que ça peut évoquer : ça contient toujours deux belles petites fesses, ça a une histoire pleine d’images et de choses coquines… Bref, Brigitte ne pouvait pas avoir un slip, elle ne portait que des petites culottes ! Et j’imagine celle-là qui franchit les genoux, un pied qui se lève pour la libérer d’un côté, tout ce que ce mouvement si féminin peut découvrir, l’autre pied et une nouvelle découverte, dans les deux sens du terme : admirer quelques chose que je n’ai jamais vu et que je découvre pour la première fois parce que le mouvement du genoux l’a découvert. Bref, je me demande si ce n’est pas encore mieux de ne rien voir et de tout imaginer.

 - Tiens ! Moi j’ai pas de poche. Tu la r’gardes pas, hein ! »

Elle me tend le poing fermé et ma paume se referme avec un plaisir avoué sur le p’tit chiffon. Je joue le jeu : je la regarde droit dans les yeux en le mettant dans ma poche. Son petit sourire est toujours aussi énigmatique, mais cette fois-ci, il est beaucoup moins crispé !

            Je me demande comment elle va enfourcher le vélo. Pas folle la guêpe : elle se met derrière, un pied  sur le trottoir, attrape le porte-bagages, lève légèrement l’autre pied et tire le vélo à elle : la selle passe sous la jupette. Ca y est, elle a les mains sur le guidon et un pied sur la pédale.

 - Bravo ! T’as plus qu’à trottiner pour longer le couloir et sortir ! »

            Et nous voilà partis. Il fait bon. Le soleil de printemps est presque frais. Nous roulons doucement, la plupart de temps l’un à côté de l’autre : à cette époque là il y avait beaucoup moins de voitures et nous en profitons. Nous bavardons, nous rions. Je roule le plus souvent sans tenir le guidon. Je m’échauffe et je déboutonne ma chemisette, rien que pour le plaisir de sentir le vent sur ma peau nue. Je la regarde. Elle est belle ! Son chemisier colle sur sa poitrine et moule agréablement ses petits seins : au grand dame de sa mère, elle refuse de porter des soutien-gorges. Elle part du principe qu’elle n’en a pas besoin. Ce n’est pas moi qui la contredirais. Sa jupe vole au vent. Elle est vraiment très belle. La jupe, bien sûr, mais ce n’est pas elle qui m’intéresse, c’est ce qu’elle découvre, même si en fin de compte je n’en vois pas beaucoup plus que jeudi dernier ! Mais ça ne fait rien : je suis heureux !

            Arrive la première côte. Il y a des virages, je passe derrière. Elle rétrograde, avance les mains et se penche sur le guidon. Elle se met à mouliner. Le vent est de plus en plus coquin et la position lui facilite la tâche. Les cuisses brunes encadrent la selle et contrastent avec les deux fesses aux trois-quarts blanches : cette peau qui n’a jamais vu le soleil, que personne n’a jamais vu… ou presque, que je suis seul à découvrir, qu’elle ne montre qu’à moi, cette peau ma bouleverse. Je n’ai plus envie de faire la course. Je reste assis. Pas seulement pour regarder : je peux fermer les yeux, la vision est inscrite au plus profond de mon cerveau. Elle y restera toute ma vie. Je savoure. Et j’ai un élan de reconnaissance : quel beau cadeau elle me fait.

            Nous arrivons sur le plateau. A nouveau, nous voguons de conserve, comme aurait dit le Capitaine Haddock. Une légère descente. J’arrête de pédaler. Je lâche le guidon et me redresse complètement. Je la regarde : elle est toujours penchée en avant, les mains sur le devant du guidon. Elle freine. Moi qui aime dévaler les descentes à tombeau ouvert, elle, elle prend son temps. Je tire un peu sur le ralentisseur. Génial ce frein à tambour : sans toucher au guidon je règle ma vitesse sur la sienne et je peux rester redressé, la position idéale pour la regarder. Elle est assise sur le debout de la selle. J’ai l’impression qu’elle cherche sa position et qu’elle ne la trouve pas. Elle donne un  coup de pédale en arrière, un petit en avant, elle écarte les genoux, les resserre, se recule complètement sur la selle en tendant ses deux jambes, l’une sur la pédale, l’autre dans le vide, puis se remet à pédaler en s’avançant sur la selle. Ses pieds s’immobilisent. Même mouvement des genoux. Je ne la quitte pas des yeux. Elle ne me voit pas. Elle s’arrête d’un seul coup, me montre un chemin de traverse.

 - On va par là ? »

Ce n’est pas une question : elle jette carrément son vélo contre un arbre et fait volte face et se dirige vers moi. Dans le mouvement sa jupe s est soulevée et, pour la première fois, j’aperçois un triangle tout noir et l’intérieur de ses cuisses : une trouée de soleil fait briller une large traînée humide, une coulée pour dire vrai. Je regarde la selle : elle est trempée. Je croyais qu’il n’y avait que les garçons qui pouvaient mouiller leur pyjama. Cette découverte m’émeut profondément. J’ai envie de la serrer très fort dans mes bras, très tendrement, très calmement, comme pour respecter son trouble. Mais ce n’est pas du tout ce qui se passe : elle se colle contre moi avec la même brutalité qu’elle a manifesté  pour le vélo. Décidément, c’est la journée des surprises, mais celle-là, elle est de taille. Tout en se serrant contre moi, elle cache son visage dans mon cou. Je veux la regarder, voir ses yeux : je prends sa tête à deux mains, mais plus j’essaye de l’écarter et plus elle s’appuie sur mon cou, plus elle se serre contre moi. Je n’insiste pas. D’autant plus que la chaleur de son corps, la douceur de ses cuisses exacerbe mon désir. Tout à l’heure j’étais dans tous mes états, là c’est le bouquet. Imaginez sa poitrine tout contre la mienne, uniquement séparée de mon torse nu par le mince tissu du corsage. Imaginez ses cuisses chaudes enserrant la mienne, juste en dessous du short. Et surtout, imaginez ce que j’imagine : qu’y a-t-il en haut de ces cuisses ? Ces rondeurs qui m’ont affolé pendant toute la montée, cette peau blanche que je n’aurais même pas osé caresser en rêve, tout est là à portée de mes mains.

            Je lâche sa tête, j’embrasse son cou. Mes mains descendent le long de sa taille, le long de sa jupe, atteignent la peau nue  des cuisses, s’arrêtent : mon cœur bat la chamade. Mon bonheur est trop grand. J’ai presque mal. Et pourtant, mes mains repartent. Elles remontent, entrainent la jupe dans leur mouvement, contournent.

Ça y est, je les touche, je les palpe. Je m’attarde sur le petit coin chaud, en haut des cuisses, je remonte jusqu’à la taille où je découvre un autre petit coin chaud. Je délire. Je n’arrive plus à respirer. Mais je ne suis pas  le seul, chacun de mes gestes provoque une réaction : elle emprisonne encore plus fort ma cuisse, se tord, se cambre… Et là je fais une autre découverte : j’étais persuadé que les filles devaient être effrayées par un membre en érection ! Jugez de mon étonnement quand je la sens se frotter contre moi, se rouler dessus. J’ai l’impression que tous ces mouvements sont centrés autour de mon sexe. Et là, vous ne devinerez jamais ce qu’elle fait : elle s’écarte d’un seul coup – décidément, toujours aussi douce la fille ! – oh, elle ne s’écarte pas de beaucoup : juste ce qu’il faut pour dégrafer sa ceinture, retrousser sa jupe bien au-dessus de sa taille, se recoller contre moi et sentir ma bosse contre son bas-ventre. Puis, avec les même mouvements vifs, elle se hausse sur la pointe des pieds, écarte légèrement les jambes et les resserre en m’emprisonnant à travers le short. Ce qui se passe après m’échappe complètement. Elle me serre la taille, se laisse retomber sur les talons comme si elle voulait s’empaler, roule de gauche à droite , remonte un peu sur la pointe des pieds, recommence… mes mains se crispent sur ses reins, accompagnent sa danse, car s’en est une… de plus en plus frénétique. Et, tout à coup , elle se tétanise, ses cuisses raides me serrent comme dans un étau, elle s’arc-boute contre moi, me mord le cou et s’immobilise comme une statue.

Des secondes passent. Puis, tout doucement, elle se détend, devient toute molle et s’écroule dans mes bras. Je manque de tomber. Je la retiens en remontant mes bras le long de son dos et l’allonge sur l’herbe. Elle a l’air évanouie. Je suis à genoux, une main dans son dos, une sur ses fesses. La jupe ne cache plus rien de son intimité. Je pose ma joue sur cette fine toison dont l’apparition m’avait fait un tel coup au cœur. Je continue de caresser ses reins et ses cuisses mais, alors que tout mon corps voudrait la bousculer et se rêve escrimeur qui ne cherche qu’à pourfendre, mes mains vont et viennent doucement pour ne pas la réveiller, simplement heureuses des libertés qui lui sont offertes,  heureuses de découvrir la moiteur, la douceur de chaque coin de peau, merveilleusement heureuses de me rassasier d’un plaisir tant attendu et qui se révèle plus beau que tout ce que j’avais imaginé.

 Pierre Otchick votre vilain petit canard.


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