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31/03/2012

Une nouvelle arme révolutionnaire : le jeûne !

Non, je ne plaisante pas, je ne suis pas pris d’un délire mystique, je suis sérieux. Écoutez !  De nombreux chercheurs dans le monde (sauf en France, comme de bien entendu !) ont découvert que le jeûne, le vrai, le jeûne total, rien que de l’eau,  avait de réelles et multiples vertus thérapeutiques. Ils n’ont fait que redécouvrir ce que les soviétiques savaient depuis longtemps. C’est Arte qui nous raconte tout ça.

Mais ce qui m’a frappé dans ce documentaire (Télérama vous en donne un extrait), ce n’est pas le rejet de la communauté scientifique – je n’arrête pas de dire que les terriens ont des dogmes à la place d’une approche scientifique – c’est la difficulté des chercheurs à obtenir des subventions. Vous allez penser que je suis naïf et me dire : «  Contrairement à l’Union Soviétique, chez nous, la recherche est financée par l’industrie pharmaceutique. Comment veux-tu qu’elle soutienne une approche qui permettrait de réduire ou même de supprimer certains médicaments ! »

Alors, chiche, on se met tous à jeûner, on coule l’industrie pharmaceutique et avec l’économie faite par la sécu on crée des emplois écologiques de remplacement, en créant par exemple, un Ministère de la Joie de Vivre (allez, les vieux, vous vous souvenez de La Demoiselle d’Avignon).

Je vous l’avais dit, le jeûne peut être une arme révolutionnaire !

Pierre Otcchick votre E.T. préféré.

 

30/03/2012

Victoire historique au procès de l’amiante

Tribunal international pour les firmes criminelles ? III

Huit ans de procédures et une victoire sans faille sur deux patrons criminels. Le monde Diplomatique raconte :

En 1988, les habitants de Casale Monferrato, ville du Piémont envahie par la poussière mortelle d’une usine d’amiante, créaient l’Association des familles des victimes ; en 2004, ils portaient plainte auprès du procureur de Turin. (…)

Présidente de l’Association des familles des victimes de Casale Monferrato, petite ville où, chaque semaine, une personne meurt encore du mésothéliome, le cancer de la plèvre marqueur de l’exposition à l’amiante, Mme Romana Blasotti Pavesi est très entourée : au fil des ans, elle a perdu cinq de ses proches.  (…)

La sentence tombe : 16 ans de réclusion pour les deux accusés et des dédommagements pour les syndicats, les associations, les collectivités territoriales et les victimes (la lecture de leurs noms durera 3 heures). Cette victoire dépasse le cadre du Piémont.

(…) les avocats italiens, belges et français n’entendent pas en rester là. (…) ils ont décidé de créer un forum international contre les crimes industriels : l’association Interforum.

Patrons criminels, votre règne est en train de se terminer : quand les travailleurs se révoltent en masse, leur force est invincible. Si la victoire se fait souvent attendre, elle est inéluctable.

Pierre Otchick.

 

29/03/2012

Pourquoi pas une constituante avec une moitié élue par tirage au sort ?

Pour démarrer le débat voici le lien avec l'article du Monde et le texte qui avait disparu du blog.

Démocratie I

Laissons la parole à Wikipedia (vous avez évidemment le droit de sauter ces paragraphes).

Le terme démocratie s'oppose historiquement aux systèmes monarchiques ou oligarchiques où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe. Dans son sens originel (dans la cité-État d'Athènes du Ve siècle av. J.-C.), la démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple », de δμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (limités aux citoyens).

La monarchie (du grec mono « seul », archein « pouvoir » : « pouvoir non d'un seul, mais en un seul ») est un système politique où l'unité du pouvoir est symbolisée par une seule personne, appelée monarque. Elle n'est ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire : il a toujours existé des monarchies électives, par exemple chez les Gaulois. Selon la définition de Montesquieu, une monarchie se définit par le gouvernement absolu d'un seul, mais ce pouvoir est limité par des lois.

L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie les êtres humains sous tous leurs aspects, à la fois physiques (anatomie, physiologie, pathologie, évolution) et culturels (sociaux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. Le terme, anthropologie vient de deux mots grecs, anthrôpos qui signifie être humain et logos qui signifie l'étude.

Pourquoi ai-je introduit le mot anthropologie ? Parce que les habitants de Dzêta-1-4 du Réticule ont rejeté la démocratie et ont instauré un système dont on pourrait traduire le nom par anthropoarchie. Pourquoi ? Parce que le gouvernement du peuple par le peuple est une dictature de la majorité. Bien sûr, cela n’a aucune importance si le choix des fleurs qui orneront le trottoir a été imposé par 51% des habitants, mais pour les sujets importants les dzêtaens pensent que si un consensus ne se dégage pas c’est que le problème n’a pas été étudié à fond. Aussi toute la culture dzêtaenne repose sur la maitrise de la confrontation.

Depuis leur plus jeune âge les enfants apprennent à discuter, à discerner le scientifique du subjectif et, ce qui va plus loin que la simple tolérance, à aimer la contradiction (nos députés devraient en prendre de la graine). Sans cette culture, qui permet d’arriver à un consensus en un temps raisonnable, l’anthropoarchie est impossible. Si les Dzêtaens ont choisi ce mot, c’est pour insister sur le fait que ce n’est pas le peuple qui gouverne mais l’individu, l’être humain. Je traduis volontairement par le mot humain puisque ces E. T. sont plus humains que les terriens. En passant, je tiens à signaler que les dzêtaens classent les hommes non pas entre les bonobos et les dzêtaens mais entre les chimpanzés et les bonobos. Pour eux, malgré l’absence de toute technologie ils estiment, qu’avec leur matriarcat, leur allaitement de cinq ans et leur gestion pacifique des conflits (ils font l’amour et pas la guerre), les bonobos sont plus civilisés que les hommes. No comment !

Pierre Otchick

 

Cliquer pour la suite : Démocratie II.

Les deux notes sont rassemblées dans Mon Dictionnaire anarchiste.