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14/03/2012

Comment on favorise les bavures policières

Où commence la légitime défense ? Quand l’usage de la force devient-il disproportionné ? Quel type de responsabilité suppose le port d’une arme ? Les manifestants sont-ils des émeutiers ? Le procès qui s’est ouvert mardi 6 mars au tribunal correctionnel de Nantes et dans lequel un policier est mis en cause pour avoir tiré sur un manifestant [Pierre Douillard 16 ans] et l’avoir blessé au visage au point de lui faire perdre la vue d’un œil soulève de multiples questions d’intérêt public. Il révèle surtout l’utilisation dévoyée des flashballs qui risque d'être faite au quotidien par les forces de l’ordre.

C’est ainsi que le 7 mars Carine Fouteau sur Mediapart commençait son article sur le procès de Mathieu Léglise, pas le chanteur, le policier. La journaliste pose pas mal de bonnes questions mais, que le parquet requiert la relaxe, en pose d’autres. Voir libé.

Comme le parquet, la défense demande la relaxe du policier, arguant d’un ordre hiérarchique incontestable et d’un cadre légal respecté dans l’utilisation d’une arme dont la direction de la police n’a toujours pas interdit l’usage cruel et dangereux contre des groupes de manifestants.

Et  millebabords.org

«  Quel que soit l’ordre donné, la question centrale est celle du caractère manifestement illégal ou non de l’acte. S’il n’y a pas de légitime défense, l’acte était manifestement illégal », rappelle d’ailleurs d’emblée le président, (…)

La culpabilité du policier est évidente (il était à l’intérieur des grilles et le gosse était dans la rue) mais ce qui est plus important, c’est ce cadre légal auquel il est fait allusion et l’intention qui est derrière. Combien de manifestants ont été touché à la tête et combien ont perdu un œil ?

Une grève, une manifestation sont la preuve d’une absence de dialogue, de démocratie. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’université de Pékin. Les auteurs disent aussi que la répression finit par couter trop cher ! Y-a-t il une différence entre la France et la Chine, la Syrie… Oui, elle est quantitative et vraiment importante. Mais qualitativement ? Il n’y en a pas et ma grand-mère me disait  « Qui vole un œuf, vole un bœuf ! » Le principe est le même : réprimer par la force, la peur… et on ne sait jamais où çà peut s’arrêter. C’est le premier principe à mettre en cause. Et le faire serait donner un exemple au Monde. Le deuxième à remettre en cause est celui de l’obéissance. Mais là, il y a du chemin à parcourir.

 

Délibéré au 3 avril. Indignez-vous et contaminez votre entourage.

 

Pierre Otchick votre E.T. qui se désespère de la lenteur de l'évolution sur la Terre.

13/03/2012

Et l’actualité, alors ?

C’est bien beau de faire plaisir aux amis, mais pendant que je parle de mes coquines, que je fais la leçon à mon fils, il y a des choses importantes qui se passent dans l’actualité. Les présidentielles ? Sûrement pas !  À part les 10% de Jean-Luc Mélenchon, RAS !  Quelle actualité alors ?  Ben, celle des films sortis en salle, évidemment !

Samedi j’ai fait allusion à De mémoire d’ouvrier, le film de Gilles Perret. Il ne faut pas oublier l’ Indignados de Tony Gatlif  et Hasta la Vista de Geoffrey Enthoven. Je ne les ai pas encore vus, mais n’attendez pas après moi pour les découvrir. Ne restez pas scotchés devant votre TV, allez-y et donnez-nous votre avis. En attendant, rue89 a interviewé Gilles Perret.

Quand j'étais enfant, mon père, ouvrier d'usine dans la métallurgie, m'emmenait visiter l'usine dans laquelle il travaillait. Il avait une grande fierté de produire des choses qui servent, c'était émouvant. J'ai le sentiment que cette fierté s'est perdue (…)  Mon message est qu'on a plus intérêt à aider et à soutenir des industries localement, car le coût social et sociétal sera beaucoup moins élevé que les coûts induits par la délocalisation. (…) L'histoire sociale française le dit, c'est toujours dans l'union qu'elle a progressé, jamais par l'individualisme. (…)Aujourd'hui, dans le programme du Parti socialiste, je ne vois pas de volonté claire de rompre et de mettre des règles radicales pour brider ce pouvoir financier et reprendre la main. Je pense toutefois que c'est plus par calcul politicien car si on discute avec eux individuellement, ils sont conscients que cela finira mal ainsi.

 Et aussi Tony Gatlif

Les inégalités n'ont pas fini de s'accroître. Il n'y a aucune raison que le mouvement indigné s'arrête. Le but n'est pas l'effondrement du système. C'est l'espoir qui est en marche.

Pour Hasta la Vista, c’est le Yéti qui est emballé.

Bon, vous avez du pain sur la planche, n’este-ce pas ?

Pierre Otchick votre E.T. qui adore le cinéma terrien

12/03/2012

Accepte la critique, mon fils

Pourquoi je commence par là ? Je n’en sais rien. Demande à Dame Nature. Tu sais que je ne suis qu’une manipulation génétique, un Scrameustache créé sur Dzêta-1-4 du Réticule. Tu verras plus tard, en lisant mon dictionnaire que, plongé dans un environnement terrien, je suis, comme tout terrien, un animal-machine complètement déterminé. Je me laisse donc aller à la volonté de Dame Nature.

Revenons à nos moutons. Tu n’échapperas pas à mon côté professeur. Qu’est-ce qu’une critique ? On a toujours tendance à ne voir que le côté négatif. Allez, prend ton Littré.

Critique 3.1 L’art de juger des productions littéraires, des ouvrages d’art, etc. 3.S (…) c’est l’examen de la chose dont il s’agit, examen qui peut donner un résultat favorable ou défavorable.

O.K. ? Les terriens ont évidemment tendance à préférer le résultat favorable à l’autre, alors que sur Dzêta-1-4, les enfants apprennent tout jeunes qu’ils sont des animaux-machines. Sont-ils plus responsables de ce qu’ils ont fait de bien que de ce qu’ils ont fait de mal ? Ils acceptent la critique de façon positive : un moyen de reprogrammer la machine, tout simplement. Ça leur est évidemment bien plus facile puisque la critique est faite dans cet esprit, alors qu’en France l’enseignement est bousillé par l’obsession de l’évaluation. Si quelqu’un te critique avec un esprit français-libéral, dis-toi bien que c’est son problème et pas le tien et ne te laisse pas démonter : tu n’as rien à en cirer. Fais les choses pour ton plaisir et laisse les chiens aboyer, la caravane passe. Ecoute le discours, mets-le dans ta poche, ton mouchoir par-dessus. Et éventuellement, assimile-le, comme le gras de porc que tu manges et que tu transformes en lipides humain. N’accepte rien qui soit contraire à ta nature, ne garde que ce qui t’intéresse et fais-le tien.

Ton père Pierre Otchick.

Tu seras un humain mon fils ou Le Testamen d'un E.T. libertin sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F