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02/05/2012

Les dés pipés du vote aux présidentielles

Démocratie III

Vous n’avez pas étés un peu gênés d’avoir à voter pour un candidat ? Moi, j’aurais bien aimé donner un morceau de ma voix à Éva Joly. Elle l’aurait bien mérité ! Et Poutou ? Il n’a pas démérité non plus ! Le suffrage majoritaire est idiot. On peut avoir une petite préférence pour un candidat, mais on ne peut pas l’exprimer ! Les terriens n’ont aucune imagination ! Pas tous ! Il y en a deux qui ont trouvé la bonne réponse. Deux mathématiciens nommés Balanski et Laraki (ça ne s’invente pas). Et qu’ont-ils inventé ? C’est élémentaire, mon cher Watson ! Il suffit de donner une mention à chaque candidat :

·  excellent,

·  très bien,

·  bien,

·  assez bien,

·  passable,

·  insuffisant,

·  à rejeter.

À partir de là, on peut imaginer différentes façons de combiner les résultats. Vous pouvez trouver son choix sur Rue89. Si vous avez des idées, n’hésitez pas. Je vous donne la mienne. On note les mentions de 6 à -1 : pas question de donner 0 à celui que je veux rejeter, je mettrais -1. Et il faudrait même descendre à -2 pour Sarkozy ! Il faut donc au niveau 0 pour les nuls - c’est logique ! - un ou deux niveaux négatifs. Après, il ne reste plus qu’à faire la somme des points de chaque candidat. Pas deuxième tour ! Que le meilleur gagne !

Alors, vous voyez que, même si vous voulez garder l’élection du président, il faut changer la constitution !

Alors, vous voyez que, même si vous voulez garder l’élection du président, il faut changer la constitution !

Pierre Otchick qui en est à son 8ème jour de jeune.

Tout Mon Dictionnaire Anarchiste (qui n'est pas du tout anarchiste) sur

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F

 


 

01/05/2012

En Inde des villageoises nous donnent l’exemple

Quand créera-t-on un Tribunal International pour les firmes criminelles ? V

Il était une fois, dans un village du Kerala, une jeune indienne. Elle était belle, intelligente et courageuse. Son mari, un homme bon et tolérant, lui avait donné un beau garçon. Ils vivaient modestement en cultivant leur champ, et ils étaient heureux. Mais un beau jour, le malheur frappa leur maison. Le petit garçon attrapa une maladie de peau, l’eau dans le puits baissa et dégagea une drôle d’odeur, la culture poussait mal.

Non, ce n’est pas un conte de fées. C’est la stricte vérité racontée par Cash Investigation (à partir de 01:13:00). Seulement, Shanti Senthikumar, puisque c’était elle, était intelligent, je vous l’ai dit. Elle remarqua que tous ces malheurs étaient arrivés depuis l’installation de l’usine Coca-Cola. Comme elle était courageuse, je vous l’ai dit, - elle l’est toujours d’ailleurs- elle réunit ses amies. Elles firent faire des analyses. On trouva du plomb et du cadmium dans l’eau qui continuait à se raréfier (il faut 9 litres d’eau pour fabriquer un litre de coca). Elles contactèrent l’usine qui les envoya bouler. Elles manifestèrent, elles déposèrent une plainte, elles réussirent à déplacer de hautes personnalités indiennes, elles remanifestèrent… Quelle fut la réponse de Coca-Cola, d’après vous ? Arrêter de polluer, faire venir de l’eau ? Non, ça coute moins cher d’essayer de corrompre le Maire, d’envoyer une armée de démarcheurs à domicile pour acheter les villageoises. Oui, ils ont osé ! Cela dura 5 ans ! Et là on retombe dans le conte de fées : aucune villageoise ne céda et… le Maire décréta la fermeture de l’usine ! Les villageoises continuent leur combat : elles attendent toujours leur indemnité.

Pierre otchick.