Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/05/2012

Qu’est-ce que la maladie ?

« Ça y est, Pierre Otchick recommence à délirer ! Parler de maladie alors que tout le monde se questionne à propos du nouveau gouvernement ! » Justement, si on prenait un peu de distance et si on les laissait faire leur preuve ? Mère Nature m’en offre justement l’occasion. Je suis tombé par hasard sur une page du livre du Dr Shelton sur le jeune. J’ai déjà cité ce livre indigeste (faute de grives, on mange des merles) mais j’y reviens parce qu’il nous invite à réfléchir (p 198). Je cite approximativement.

« Faut-il soigner les vomissements ou est-ce que la nature les utilise comme moyen d’éjecter les éléments peu désirables ? Faut-il soigner la toux, ou bien est-elle un acte vital ? Est-ce que la diarrhée a besoin d’être soignée, ou est-elle un processus par lequel les éléments indésirables sont précipités hors du tube digestif ? Faut-il soigner l’inflammation, ou bien celle-ci est-elle un processus réparateur et défensif par lequel les os fracturés sont soudés (…). Est-il nécessaire de soigner la fièvre, ou bien celle-ci fait-elle partie des activités curatives de l’organisme ? »

Vision simpliste, idéaliste ? Ça ma rappelle un peu ma planète d’origine. Chez nous le mot pour dire médecin peutse traduire par « médium ». Le médecin est considéré comme un  intermédiaire entre le patient et la nature, pour les aider tous les deux à faire leur travail et non pour dominer la nature. Question de culture ! Alors, amis médecins, qu’en pensez-vous ? Ne faudrait-il pas écouter un peu le Dr Shelton avant d’intervenir lourdement ?

Pierre Otchick.

 

18/05/2012

Ministres ? La valse a mis l’temps !

J’ai toujours été étonné de la légèreté avec laquelle sont formés les gouvernements ! D’abord, comment un homme sensé et honnête peut-il avoir envie d’être ministre ? C’est une responsabilité écrasante ! On ne devrait y nommer qu’une personne ultra compétente… après l’avoir suppliée ! C’est  tout l’inverse : « Je veux être ministre, n’importe quel ministère ! » Regardez le premier gouvernement Mitterrand : « Maurice Faure (…) ne souhaite absolument pas être au gouvernement. Il sera garde des Sceaux, Rocard rêve de l’Education nationale, il aura le Plan. Savary songe aux Affaires étrangères, il recevra l’Education nationale. » C’est Attali qui parle, cité par Rue89. On change de gouvernement ? On prend les mêmes, ou presque, et on  recommence. Rama Yade passe des Droits de l’Homme aux sports. Logique !

Cette fois-ci, ce n’était pas improvisé mais murement réfléchi. La parité ? Les écolos ? Facile ! On invente un ministère bidon et on y met une écolo ! Et on se retrouve avec 34 ministres ! J’exagère ? L’égalité territoriale, c’est pas bidon ! Cécile Duflot est contente ! Elle va y mettre du contenu ! Je veux bien ! Mais entre nous, depuis que les ministres étaient nommés par le roi, il serait peut-être temps d’inventer autre chose. Plutôt que d’élire un Président au suffrage universel, j’avais dit « Pourquoi pas les ministres ? » En fait, il en faudrait un pour chaque région, pour chaque domaine, et choisi dans la société civile pour sa compétence… C’est pas demain la veille ! Pour la VIIème République... ou la VIIIème ?

Pierre Otchick.

 

16/05/2012

La lettre de Mélenchon au 1er ministre

Les grands esprits se rencontrent. Alors qu’Avaaz (http://www.avaaz.org/fr/)propose de couvrir un mur avec les revendications des français, notre Jean-Luc envoie une lettre à Jean-Marc Ayrault, le nouveau 1er ministre. Cette lettre est essentiellement orientée vers la défense des salariés (elle vaut le détour). Notons :

  • L'interdiction des licenciements boursiers et suppressions d’emplois dans les entreprises bénéficiaires.
  • Un droit de préemption de l'activité par les salariés réunis en coopérative, avec un soutien juridique et financier public, comme le réclame depuis plus de 600 jours les salariés de l'usine Univelever-Fralib.
  • L'instauration de visas sociaux et écologiques aux frontières pour empêcher le dumping social ou environnemental.
  • etc

Maintenant, ce n’est plus le Président de la République qui gouverne tout seul. Il est temps de faire comprendre ce que nous voulons.

Pierre Otchick.