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22/05/2012

Pourquoi une Constituante ?

. Parce que les institutions ne permettent plus une représentation démocratique des citoyens, que les élus sont de moins en moins légitimes et qu’il faut donc changer les règles de la vie politique.

. Parce que le pouvoir est confisqué par ceux qui profitent des inégalités et font payer leurs privilèges par ceux qui n’ont aucun pouvoir. Parce que la crise sociale est aussi une crise politique.

. Parce que, seule, une Assemblée Constituante réellement représentative du peuple français et dont les membres seront élus au suffrage universel a la légitimité pour répondre à la grave crise politique actuelle.

C’est l’entête du site de l’Association pour une assemblée constituante. J’ai pensé que ça vous intéresserait.

Citons aussi aussitôt un site citoyen : http://www.assemblee-constituante.fr/. Sans compter Caleb qui fait le point sur la question (intéressant) et propose un RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne)… Il parle aussi du Mirac, le mouvement créé par des mordus de Là-bas si j’y suis (Site proposant l'écoute en ligne ou le téléchargement des émissions de radio de Daniel Mermet). Vous avez dit communication ? En veux-tu ? En voilà !

L’idée de constituante fait son chemin. A nous de l’imposer.

Pierre Otchick

Le tome V du journal (et les autres ) sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

21/05/2012

Peut-on vraiment relancer la croissance ?

Mediapart a décidé de donner la parole à de vrais économistes, pas à des laquais du capital. Aujourd’hui c’est Jean Gadray qui s’interroge sur la croissance.

Le premier point c’est que la relance dans le cadre du libéralisme actuel n’est pas possible : « Une telle crise exige plus d’interventions et de ressources publiques, plus d’imposition des plus riches et des grandes entreprises, plus de sélectivité des dépenses et des investissements, et surtout une reprise en main de la finance, (…) »

Le deuxième est que « La croissance ne reviendra jamais dans les pays “riches". (…). Il est de plus en plus permis de penser que, pour des raisons multiples tenant d’abord à la finitude des ressources naturelles, à de multiples « pics » de ressources du sous-sol (on parle non plus seulement du « peak oil », le pic du pétrole, mais du « peak all », le pic de tout), aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique, la croissance ne reviendra pas dans les pays “riches”. Jamais. Ou alors une croissance faible, incertaine, plus proche en moyenne de zéro que des 2 à 3 % que presque tous les dirigeants continuent à juger nécessaires. »

Alors, il n’y a pas de solution ? Je crois que je vais quand même attendre un petit peu avant de me suicider. La vérité c’est qu’il n’y a pas de solution dans le cadre de notre capitalisme financier ultralibéral. Mais rien ne nous empêche de concevoir une société basée sur l’humain avec, pour commencer,  une intervention contrôlée de l’état, puis l’instauration d’un vrai pouvoir aux travailleurs. Ça s’appelle une société libertaire !

 Pierre Otchick.

20/05/2012

Europe, démocratie et communication

Les philosophes ont de sacrées manies : tantôt ils coupent les cheveux en quatre, tantôt ils enfoncent des portes ouvertes. C’est le cas de Jürgen Habemas dans La Constitution de l’Europe. Comme la philo est une chose trop sérieuse pour être laissée aux philosophes, entrons dans la danse !

Je reprends les citations de Télérama (n° 3253 p 82). « Les états de l’Union monétaire européenne ne pourront s’affranchir de l’emprise des marchés financiers que s’ils se dotent d’une politique commune [pour] empêcher que les économies nationales dérivent les unes par rapport aux autres. » Et la journaliste (Juliette Cerf) de résumer ; « Pour lutter contre ‘l’ascendant’ pris par les marchés financiers sur la démocratie en recul, la politique en Europe doit redevenir majeure, c’est-à-dire première, autonome. (…) chacun accède à la majorité quand il utilise librement sa raison, quand il s’avère capable de communiquer. »

Le mot est lâché. Si on veut une coordination des économies sans pouvoir central autoritaire, il faut des réformes de structure, un sacré dialogue et un poids certain des opinions publiques… Il faut que celles-ci s’emparent de la chose publique (il y a des frémissements dans ce sens) et que la communication s’accentue. La Toile est un bon moyen pour aller dans ce sens.

A ce propos, ami lecteur, es-tu toujours d’accord avec tous mes délires pour ne jamais venir me contredire ? Il n’y a que Milo qui a été suffisamment courageux pour me traiter de « bande de pd ». Alors, s’il te plait, ne lui laisse pas ce privilège et… communique !

Pierre Otchick.