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12/05/2012

Sauvons la forêt amazonienne


Le Congrès brésilien vient de faire passer une loi qui donne carte blanche aux exploitants forestiers et agricoles pour raser d'immenses étendues de forêt vierge en Amazonie. Seule la présidente Dilma peut mettre son veto. Si la pression monte déjà dans le pays, une énorme mobilisation mondiale montrera à Dilma que sa réputation sur la scène internationale est en jeu. Persuadons-la d'arrêter le massacre à la tronçonneuse en Amazonie -- signez la pétition urgente et envoyez-la à tous vos contacts:

 

Heureusement, dans quelques semaines, Dilma accueillera le plus grand sommet mondial sur l'environnement, et des experts affirment qu'elle ne peut décemment pas l'inaugurer en tant que la chef d'Etat qui aura signé l'arrêt de mort de la forêt vierge. Elle est d'ores et déjà confrontée à une pression grandissante des Brésiliens, qui sont 79% à rejeter la loi. Une énorme mobilisation mondiale peut convaincre Dilma d'abandonner cette loi, et non la forêt tropicale.

Dilma pourrait se décider à tout moment. Persuadons-la d'opposer son veto dès aujourd'hui. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition urgente visant à stopper le massacre à la tronçonneuse en Amazonie -- et envoyez-la à tous vos contacts:

http://www.avaaz.org/fr/veto_dilma_global_fr/?vl

L'Amazonie est le poumon de la vie sur Terre -- 20% de notre oxygène provient de cette magnifique forêt vierge, qui joue un rôle-clé en atténuant le changement climatique. Sur la dernière décennie, le Brésil a considérablement limité le déboisement, qui a diminué de 78% entre 2004 et 2011. Grâce à quoi? Un code forestier réputé mondialement, une application rigoureuse de la loi et la surveillance par satellite.
Or cette loi criminelle ouvrirait la voie à l'abattage d'arbres sur une zone aussi grande que la France et la Grande-Bretagne réunies tout en blanchissant les exploitants de toutes leurs activités criminelles passées de déforestation. Non seulement les forêts brésiliennes se transformeraient en paysages de désolation, mais cela créerait un précédent mondial néfaste. Il est vital que nous protégions l'Amazonie.

Le Brésil se développe rapidement et se bat pour sortir des dizaines de millions de gens de la pauvreté. Bien qu'il ait été prouvé que la déforestation n'a pas d'impact sur la croissance, le puissant lobby agricole qui a aidé Dilma à accéder au pouvoir exerce, dans un but lucratif, de fortes pressions pour qu'elle rase la forêt vierge. Et cette bataille n'est pas belle à voir -- les militants locaux se font assassiner, intimider ou réduire au silence. Pourtant, d'anciens ministres de l'environnement et le peuple brésilien ont fait clairement comprendre qu'ils veulent sauver l'Amazonie. À nous de les soutenir maintenant et d'exhorter la présidente Dilma à résister aux pressions.

Pierre Otchick.

 

Les quatre tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

 

11/05/2012

À chaque jour suffit sa peine

Tu seras un humain mon fils

À chaque jour suffit sa peine

Il y a longtemps que je voulais aborder ce thème. J’avais tout préparé. Le sens du travail dans la famille. Tes arrière-grands-parents sur Terre. Leur vie de mineur, de riveur sur un chantier naval, de travail à la chaine… Le soin apporté à l’étude pour les enfants. L’ascenseur social qui fonctionnait à l’époque et qui a amené tous mes cousins et cousines à faire des études supérieures. Oui, le travail comme valeur de la classe ouvrière, la fierté de ce  travail…  Mais jamais, au grand jamais, ne considérer le travail comme un but en soi, comme une valeur sacrée. Ici encore, les terriens d’aujourd’hui font une pétition de principe. Tu sais ce qu’est une pétition : on signe et on fait passer. Les signataires permutent. La pétition de principe, c’est quand les principes ont été permutés : on prend les moyens pour une fin en soi. C’est le cas des partis politiques, et de bien d’autres choses… Le travail est devenu une fin on soi. Au lieu d’être le moyen de répondre à nos besoins fondamentaux, il est devenu le but de la vie : travailler plus pour gagner plus, pour consommer. On invente donc des besoins nouveaux, des maladies nouvelles, pour justifier le travail. C’est ce qu’on appelle une justification a posteriori.

Ne produis que par nécessité. Applique-toi chaque jour à faire un beau travail, un seul. Et profite de la vie, fais-toi plaisir, sois disponible pour ta compagne, tes enfants, tes amis. Voilà ce que je voulais te dire. Mais tu m’as cloué le bec l’autre jour quand tu m’as sorti : « Dis papa, tu ne pourrais pas te reposer un jour ! Ne pas t’occuper de ton blog de temps en temps !» Il n’y a plus d’enfants ! Si ce sont eux qui vous donnent des leçons, maintenant !

Alors, ami lecteur si, un jour où l’autre, tu ne trouves pas denouvelle note sur mon blog, tu sais à qui tu le dois.

Pierre Otchick.

Tu seras un humain mon fils ou Le testament d'un E.T. libertin sur

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F

 


 

09/05/2012

Le changement, c’est quoi ? II

C’est fou le nombre de personnes qui parlent du changement. Les associations  par exemple. Pour n’en citer qu’une, au moi de mars, je vous parlais de Roosevelt… et toc, un commentaire me signalait la création de  Roosevelt 2012 ! Hier, je préparais cette note… et toc, j’apprends que cette assos organise un grand débat le 14 mai. On peut s’inscrire et/ou le regarder en direct sur roosevelt2012.fr. Ces assos ne viennent pas remplacer ni concurrencer les partis politiques mais, au contraire, renforcer la mobilisation, enrichir le débat grâce à la liberté que permet l’absence de tout objectif électoral.

En plus des assos, il y a les livres, les articles…  . à ce propos, j’ai manqué à tous mes devoirs ; je vous avais dit que Télérama avait viré sa cuti et je ne vous ai pas parlé de l’article de Pascal-Mousselard (dans le n°3249). Si vous l’avez zappé ne ratez pas la séance … de rattrapage ! Ces pages sont savoureuses ! Dans le style habituel de Télérama (intellectuel genre bourgeoisie éclairée) – je ne crache pas dessus sinon je me cracherais à la figure - l’auteur redécouvre le Contrat social de Rousseau (juste 300 ans après la naissance du grand homme).  « Rousseau propose une réfutation radicale du pacte de soumission des hommes à l’égard d’un chef comme fondement de l’autorité politique, rappelle Pierre Crétois. »  Pas mal, hein ? C’est même un rejet de l’élection du Président de la République au suffrage universel. Les hommes signent ensuite un contrat que l’état est chargé de faire respecter. L’article constate ensuite, avec plusieurs auteurs qu’il cite, que ce contrat n’est pas respecté. L’état ne joue plus son rôle dans la répartition des gains de productivité ni dans la protection des travailleurs contre la rapacité de certains et les accidents de la vie.

Une question se pose alors. Comment réformer l’état pour qu’il joue son rôle ? Nouvelle constitution ?  Ou Rousseau s’est-il gouré parce qu’aucun état ne pourra jamais jouer ce rôle ? Alors il faut aller plus loin et inventer. En 3 siècles, beaucoup y on pensé. Hein, Télérama, tu as entendu parler de Marx (dans ses derniers écrits), de Proudhon, de Kropotkine… ? Je cite tout à fait au hasard, évidemment…

De toute façon, il y a urgence parce que, comme l’écrit Frédéric Lordon,

Le peuple a le dos large, la chose est entendue

Attention tout de même qu’accablé il ne rue.


Pierre otchick.