01/08/2012
Exigez un désarmement nucléaire total !
C’est le titre d’un nouvel opuscule[1] comme Stéphane Hessel en a le secret. Avec son compère Albert Jacquard il relance le débat de façon percutante. Je me contenterais d’une devinette. C’est à la page 33.
« Chaque homme, femme ou entant vit sous une épée nucléaire de Damoclès accrochée à de fragiles fils qui peuvent être coupés à tout moment par accident ou erreur, ou par folie. Ces armes de guerre doivent être abolies avant qu’elles ne nous abolissent. [ …] Des négociations de désarmement doivent reprendre rapidement et continuer sans interruption jusqu’à ce qu’un programme entier de désarmement général et complet ait été non seulement accepté mais aussi réalisée. […] Ce programme doit impliquer une réduction drastique des forces, nucléaires et conventionnelles, jusqu’à l’abolition de toutes les armées et de toutes les armes, sauf celles nécessaires pour assurer l’ordre intérieur et celles pour une nouvelle Force de paix des Nations unies. »
Qui a dit ça ? Surement pas un révolutionnaire déjanté. On le voit à son obsession de l’ « ordre intérieur » ! C’est tout simplement J. F. Kennedy à l’O.N.U. en 1961 ! Mais, comme d’habitude, non seulement les terriens ne l’ont pas écouté mais ils l’ont assassiné. Je vais être perfide : à qui profite le crime ? À l’industrie de l’armement ! Pas de conclusion hâtive, mais…
Cinquante ans plus tard il serait peut-être temps de fermer la gueule au lobby militaro-nucléaire avec un vaste mouvement d’opinion. Vous voulez faire des économies ? Y a qu’à ! Alors, achetez plusieurs exemplaires de ce petit livre, offrez le à vos amis… et à vos ennemis. Qu’on en parle ! C’est juste un verrou à faire sauter !
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31/07/2012
Il meurt lentement celui qui…
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et répare les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés ;
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !
Pablo Neruda
No comment.
Les poèmes d’un E.T. libertin et autres auteurs sur
http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_2.B
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30/07/2012
C’est chaud une amitié fidèle !
Les J.O. ne m’excitent plus. Devenu temple du capital, tornade médiatique, qu’en reste-t-il après ? Les magnifiques bâtiments d’Athènes à l’abandon ? Magnifique symbole, oui ! Symbole des choix fous que font nos dirigeants, au mépris du peuple que l’on endort dans les flonflons de la fête. Les terriens n’ont pas changé depuis les jeux du cirque. Heureusement Le Yéti est là pour nous raconter de belles histoires. Des histoires de vrais humains. Celle de Peter Norman vaut le voyage. En plus, c’est gratuit. Je n’en dis pas plus pour ne pas déflorer le sujet.
Et tant que vous êtes sur Rue89, faites un crochet chez Carmen Soqqiu. Elle vous expliquera ce qu’il ne faut pas faire quand vous léchez votre compagne. Un petit moment de détente. Alléchant comme dit Le Yéti.
Bonne lecture.
Pierre Otchick.
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