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27/07/2012

La fin de la planète en 2100 ?

Des chercheurs lancent un nouveau signal d’alarme. Je vous le livre tel quel.

C'est la rumeur qui enflamme la Toile depuis plusieurs semaines : les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total et irréversible d'ici 2100. A l'origine de cette prophétie apocalyptique, non une secte d'illuminés, un médium en manque de publicité ou le dernier blockbuster américain en vogue. Non, l'allégation est issue d'une étude de la très sérieuse revue Nature, référence parmi les publications scientifiques. La thèse ? (…)

Les bouleversements des milieux naturels ont toujours existé, rappelle l'étude, que ce soit à une échelle locale (…) ou planétaire. Mais ces bouleversements s’étalaient sur des centaines ou des milliers de siècles.

« Nous prenons un énorme risque à modifier le bilan radiatif de la Terre : faire basculer brutalement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s'adapter. [...] Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète. Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n’y aura plus de possibilité de revenir en arrière. » explique Arne Moers, co-autrice de l'étude. (…)

Les 22 scientifiques de l'étude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates : diminuer radicalement la pression démographique ; concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels ; ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres ; développer de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de ressources.

No comment.

Pierre Otchick.

 

25/07/2012

Peugeot et les extra-terrestres

Il est impossible de rester indifférent. Si je ne dis rien, je n’en pense pas moins ! Par exemple pour la Syrie, ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi écœuré. Les terriens sont toujours aussi peu humains et les instances restent bien lâches. Quant à PSA et Aulnay, il y aurait un livre à écrire. Une thèse même tellement c’est un cas d’école. Pendant des décennies PSA fait des bénefs faramineux, puis d’un seul coup, c’est la cata. Mauvais choix ? Probablement, mais surtout écroulement du marché européen. Ça vous étonne ? Comme je le disais hier, c’est la conséquence de la politique d’austérité, et ça ne fait que commencer (voir le chiffre du chômage en France pour le 1er semestre). La solution ?

Celle des terriens : quand il y a des bénéfices, les actionnaires les empochent et M. Peugeot les place en Suisse. Quand il y a des pertes, on demande l’aide de l’état, qui s’empresse de la lui fournir. C’est normal : privatisation des profits, socialisation des pertes. Et on licencie. Normal que les travailleurs – qui n’ont rien touché des super bénéfices (1,1 milliards d'euros en 2010) - se serrent la ceinture. Baisse des revenus donc baisse de la consommation, perte de croissance, le cercle vicieux s’aggrave.

La solution des dzêtaens ? Je vous avais dit qu’il y avait sur ma planète des sociétés très différentes. Il y a même des régions où l’argent existe encore et même la propriété privée dans un cadre libéral. Par exemple, l’usine est copropriété des travailleurs et de la région. Cette dernière représente le consommateur (principalement local pour des raisons d’écologie) et le résident (qui peut avoir envie de travailler). Résultat, quand il y a une brusque perte des marges, la région aide, le temps de trouver une solution ou… une reconversion. C’est tout bête. Mais en attendant d’en faire autant, on pourrait tout simplement imposer aux entreprises de créer des fonds de réserve qui joueraient le même rôle. Y a qu’à.

Pierre Otchick.

 

24/07/2012

F. Hollande, écoute tes amis !

Je n’ai pas arrêté de dire que l’austénite tuait la croissance. Mais, c’est bizarre, François ne m’écoute pas! C’est normal, je tiens le même discours que J.L. Mélenchon ! Mais le vent tourne ! Maintenant, même ses amis viennent en renfort. C’est par exemple le cas de Xavier Timbeau. Directeur du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il ne peut pas être taxé de gauchiste. Interviewé par Mediapart, il commence par prendre l’encensoir.

«  Personnellement, j'ai été très heureux de voir qu'au plan européen, il y avait un certain nombre de choses qui avaient avancé. Il y a un tas de choses qui ont évolué dans un sens assez positif en Europe : le fait que ce ne soit plus un dialogue franco-allemand mais qui associe un certain nombre d'autres pays. Par rapport à l'époque Sarkozy-Merkel, il y a une rupture. »

Puis en un quart d’heure, il explique calmement que   «  cette réduction de prévision de croissance n’est due qu’au  durcissement de la politique budgétaire. »  Et que « Le déficit public ne va pas être réduit au bout du compte. »  Avec une inévitable montée du chômage. il a donc envoyé une lettre au Président. Il affirme qui les économistes qui s’opposent à cette politique d'austérité sont majoritaires mais qu’ils n’arrivent pas à inverser le courant. L’Allemagne continue sa «  domination douce mais ferme ». Ce qu’il omet de dire, s’est que l’austérité calme les spéculateurs. Tant qu’on n’aura pas décidé de supprimer la spéculation…

Pierre Otchick