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15/07/2012

Oui, il existe une arme contre la finance ! I

 

Depuis le début de la crise, tout le monde est tombé d’accord pour dire qu’il fallait réguler la finance. Tout le monde ? Oui ! Même Sarkozy ! Et personne n’a rien fait. Personne ? Pas tout à fait ! Quelques députés européens ont relevé le gant et rédigé an appel : « Call for à finance watch ». Et là, on a assisté à 2 miracles ! Le premier, c’est que ces députés venaient d’horizons différents et qu’ils ont accouché d’un texte intéressant et constructif. Depuis le temps que je répète que les terriens sont incapables de sortir de leur dogmatisme et que tant qu’il en sera ainsi, tout sera bloqué… Eh bien, en voilà des qui m’ont donné tort. Il y a des jours où l’on est heureux d’avoir tort.

Le deuxième miracle c’est que ce texte a servi à quelque chose : il a été écouté ! Il faut dire qu’ils se sont choisi un représentant de poids : Thierry Philipponnat ! ça ne vous dit rien ? C’est l’homme qui a fait plier Axa. Si j’ai l’air d’être au courant, c’est tout simplement que j’ai lu le Télérama de la semaine dernière (le n° 3260 p 30). Faites en autant : c’est un vrai film policier. Ex crack de la haute finance  notre héros « plaque tout, rejoint Amnesty International et bascule. Il mène pour le compte de l’organisation une action de lobbying auprès de grandes banques françaises. Objectif : les contraindre à ne plus financer d’entreprises productrices de bombes à sous-munitions. [Quatre banques] se désengagent. Seule Axa fait de la résistance (…). A.I. lance une campagne et inonde le président d’Axa, Henri de Castries, de dizaines de milliers de cartes postales représentant un enfant amputé des deux jambes (…). Elle [Axa] cède à son tour. »

C’est pas beau ça hein ? Si vous êtes comme moi, dégouté de la politique, déçu des partis. Attendez avant de vous suicider : les ONG sont là pour prendre la relève et elles sont terriblement efficaces. J’ai perdu le fil ? Bon, je suis trop fatigué, je vais me coucher. A demain.

 

Si vous le voulez bien !

Pierre Otchick.

 

14/07/2012

Faut rigoler pour empêcher le ciel de tomber ! VI

 

La citation n’est pas récente, elle ne serait pas de l’oncologue brésilien Drauzilio Varella, qui ne serait pas non plus prix Nobel de  médecine… Il n’est pas facile de vérifier ce qui courre sur la toile.[1] Par contre, ça ne m'étonnerait pas que l’information soit véridique :

 

« Dans le monde actuel, nous investissons cinq fois plus d’argent en médicaments pour la virilité masculine et en silicone pour les seins de femmes que pour la guérison de la maladie d’Alzheimer. »

 

« Dans quelques années, nous aurons des vieilles avec de gros seins et des vieux à la verge dure ; mais aucun d’entre eux ne se rappellera à quoi ça sert … »

 

Oui, mieux vaut en rire que d’en pleurer, mais c’est tout fait à l’image de notre monde moderne. Est-ce que d’en rire suffira à éviter le ciel de tomber ?

Pierre Otchick.

Le Vème tome de son journal, avec la photo de ce brave médecin sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 



[1] Merci Tierrick Tillet

 

11/07/2012

Dans la tête d’une nouvelle élue

Rue89 a interviewé Luce Pane, nouvelle députée socialiste de Seine Maritime. Ancienne éducatrice spécialisée, elle nous livre ses impressions avec une naïveté bien sympathique. Je vous laisse apprécier.

«  (…) Après la séance, mes proches me disent combien ils sont surpris de voir que des tas de députés ne se tiennent pas bien. C’est un peu choquant. Dans nos assemblées de province, ce n’est pas le bazar comme ça. On ne s’invective pas. On le sait, que nos adversaires ne sont pas d’accord. Ce n’est pas la peine de brailler. Tout se passe comme si ce lieu mythique déchaînait les élus, comme si l’éloignement de leur base autorisait tout. On ne devrait pas se mettre à ce niveau-là. Bon, peut-être que dans cinq ans, je serai la dernière des dernières. »

Bureau : «  (…) Autour de moi, j’entends des collègues mécontents. Il y a un côté très infantile par moments chez certains. Comme si les signes extérieurs de la fonction donnaient du pouvoir supplémentaire.  (…) Je veux que mes électeurs voient que je suis toujours la même personne. Et je veux qu’ils m’aident à le rester, à ne pas avoir je ne sais quel orgueil qui se développe... »

(…) Le personnel de l’Assemblée est vraiment serviable. Ils ont un devoir de neutralité, mais on les sent très chaleureux. Ils me disent “il y a beaucoup de femmes, c’est bien” ou “vous avez mis des couleurs vives, ça fait plaisir”. Je suis très heureuse. »

On partage son bonheur et on lui souhaite de ne pas  changer !

Ces lignes invitent à une limitation du nombre des mandats. Qu’ils s’en aillent tous ! Pas vrai ?

Pierre Otchick votre E.T. qui trouve de temps en temps des terriennes bien sympas!