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10/07/2012

Au CNRS, on ne compte pas ses heures.

 

Nationalisation ou privatisation ?

 

Le débat n’est pas vieux comme le monde mais on le dirait tant il est figé. Il est des domaines où toute discussion est impossible : parapsychologie et science, jeûne et médecine, ufologues et anti-soucoupistes…Chacun est persuadé de son bon choix et est sourd à toute tentative d’analyse objective. Je sais que je me répète, mais bien obligé de constater que ce dogmatisme est un comportement religieux. Je ne pourrai donc pas décoincer le débat aujoird’hui. Je me contenterai seulement de citer quelques phrases au hasard de mes lectures ou de mes discussions.

 

La première vient du Monde d’aujourd’hui (p 10 du supplément) : « Au CNRS, on ne compte pas ses heures. On est en concurrence avec le monde entier, on ramène du boulot le week-end. Chez Elf on partait avant 7 heures ! » La passion des chercheurs, leur désintéressement est un sérieux coup de canif dans la sacro-sainte loi de la main invisible du marché guidée par le profit.

 

La deuxième, je la tiens directement du directeur d’un petit labo de province : « Impossible de  résoudre ce problème administratif. J’ai été obligé d’aller à Paris. J’ai été stupéfié de leur méconnaissance des dossiers au regard de leur toute puissance. C’est une organisation stalinienne ! »

 

Pour la conclusion, je ferai appel à l’ami matheux dont j’ai déjà parlé : « Pourquoi choisir entre la peste et le choléra ? L’espace géométrique ne contient pas que deux points, ni même qu’un segment : la solution n'est pas forcément entre les deux, on peut sortir du plan. Un peu d’imagination, que diable ! »

 

Oui, c’est ce que pensent les dzêtaens. Il faut inventer des structures souples et évolutives qui permettent le changement  des mentalités, avec interactions les unes sur les autres.

Pierre Otchick.

 

09/07/2012

Violée, 18 ans, condamnée à mort ?


Depuis qu’elle a été enlevée, violée et torturée par la police afghane, Lal Bibi, 18 ans, se bat contre l'impunité de la police et la coutume qui voudrait qu'elle se suicide. Les procureurs échouent à juger ses violeurs, mais une mobilisation mondiale peut convaincre les pays donateurs, qui sont sur
​​le point de remettre des milliards à l'Afghanistan, d’user de leur influence pour exiger des changements réels pour Lal Bibi et toutes les femmes afghanes. Signez la pétition:

À 18 ans, Lal Bibi a été kidnappée, violée, torturée et enchaînée à un mur pendant 5 jours par un gang de puissants officiers de police afghans. Courageuse, elle fait ce que l’on demande aux Afghanes de ne pas faire: elle se défend. Ensemble, nous pouvons aider Lal Bibi et toutes les femmes afghanes à faire triompher la justice.
Selon des règles culturelles ancestrales, parce qu’elle a été violée, Lal Bibi est "déshonorée" et devrait se tuer – or elle déclare publiquement qu’elle s’y soumettra, sauf si ses violeurs sont traduits en justice. Le système judiciaire afghan échouant systématiquement à poursuivre les violeurs, les principaux suspects de l’affaire Lal Bibi n’ont pas été poursuivis, et les juges espèrent que l’attention de la communauté internationale va retomber. Chaque jour qui passe sans arrestation rapproche Lal Bibi du suicide -- mais il y a de l'espoir.

Ce week-end, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et d'autres pays riches devraient promettre 4 milliards de dollars à l'Afghanistan -- l’argent-même qui va payer le salaire des forces de police responsables du viol de Lal Bibi. Seul un tollé international peut confondre les pays donateurs et les pousser à agir, en conditionnant leur aide à une véritable action pour lutter contre les viols et protéger les femmes. Nous n’avons plus beaucoup de temps -- cliquez ci-dessous pour le changement qui peut sauver la vie de Lal Bibi, et notre pétition sera remise directement à la conférence des pays donateurs à Tokyo:
https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bnE...

Une coutume locale encore vivace dans certaines régions d’Afghanistan veut que les femmes humiliées par un viol se tuent pour restaurer l'honneur de leur famille et des générations futures. Fait rare, Lal Bibi et sa famille cherchent courageusement à sauver sa vie en essayant d’obtenir coûte que coûte la poursuite des tortionnaires, pour faire changer la honte de camp aux yeux de la société.

Nous avons réussi à empêcher la lapidation de Sakineh Ashtiani en Iran…

Alors… signons.

Pierre Otchick, votre E.T. toujours aussi indigné.

08/07/2012

Guerre à la guerre contre la drogue

Prohibition VI

Mon entourage a violemment critiqué ma position en faveur d’une régulation légale des drogues, qui rejoint pourtant  la  Commission Internationale sur la Politique des Drogues[1]. Et de me rappeler les ravages de la drogue. Je suis bien d’accord, mais il faut choisir le remède et ne pas en prendre un qui est pire que le mal. C’est ce qui se passe au Mexique et cela ne fait qu’empirer.

Je ne parlerai pas des morts provoqués par cette guerre, car c’en est une[2] - qui va jusqu’à l’attaque à l’arme lourde et à la fuite de convois de l’armée - mais uniquement des dégâts collatéraux provoqués par toute guerre : corruption, assassinats, représailles… Le pire est la perte de tout sens moral de la police et de l’armée qui sont les premières à torturer et à assassiner[3]. A côté de ça, le Chicago d’Al Capone, c’était le paradis !

Les mexicains ont donc trouvé le remède : le retour au pouvoir du PRI, ce parti qui en avait été évincé pour corruption. Mais oui, de son temps ce n’était pas la guerre ! Même les cartels de la drogue ne se faisaient pas  la guerre entre eux puisque les cadres du gouvernement traitaient directement avec eux pour la répartition des marchés. Alors, quel est le pire ?

Pierre Otchick votre E.T. qui ne comprend toujours pas la logique des terriens.