Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/08/2012

Il faut défendre Julian Assange !

Vous allez me dire que vous n’avez rien à cirer des accusations de viol portées contre l'un des fondateurs de Wikileaks. Vrai ou faux la justice de trancher. Bien sur, mais le problème n’est pas là.[1] La vérité c’est que ce procès en Suède est un prétexte pour extrader J. Assange vers les U.S.A. Ces derniers veulent le juger pour « délit d’espionnage », et chez eux on ne mégote pas avec cette accusation. Depuis l’exécution des époux Rosenberg en 1953 la législation n’a pas changé et la peine de mort peut toujours être appliquée.

 

Le risque n’est pas hypothétique, « (…) après les révélations de WikiLeaks concernant les très peu glorieuses magouilles militaires et les crimes de guerre de l’armée américaine »selon Newsring, les États-uniens veulent se venger ? Vous vous rendez compte, il y a atteinte au secret- défense ! Ce secret qui sert par exemple en France à protéger  la corruption (les bénéficiaires de rétrocommissons) et à bloquer les demandes d’indemnité des irradiés de l’armée française.

Le problème, c’est que la Suède a signé des accords avec les U.S.A. qui l’obligent à donner satisfaction à la demande d’extradition de ces derniers. Il faut donc faire pression auprès des britanniques pour que Julian Assange, actuellement réfugié à Londres à l’ambassade de l’Équateur,  puisse prendre l’avion pour Quito, et bénéficier du droit d’asile accordé par ce pays.

Pierre Otchick.

 



[1] Voir aussi l’excellent billet du Yéti.

 

 

 

22:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

17/08/2012

Et si on faisait des miracles avec l’hydrogène… II

Nous avons vu que le problème était le transport de l’hydrogène, moins facile à transporter que l’essence mais plus facile que l’électricité. Maintenant on sait confiner les gaz à l’état liquide dans des petites bouteilles qu’on place sous l’évier. Et il y a déjà des voitures qui roulent à l’hydrogène. Mais surtout, l’hydrogène fabriqué le jour peut se stocker et, comme nous l’avons dit, alimenter des centrales thermiques non polluantes qui fonctionnent la nuit.

Cette facilité de stockage peut complètement révolutionner notre gestion de l’énergie en dégageant des quantités considérables d’énergie renouvelable. D’où vient notre énergie ? Du soleil ! Même les énergies fossiles ont été créées grâce au soleil. Et où son énergie est-elle stockée de façon phénoménale ? Dans les océans en réchauffant l’eau ! Actuellement, on en a la preuve tous les jours avec tous ces cyclones qui ravagent notre planète. Ils peuvent dégager la puissance d’une centaine de nos centrales. Tout ça à partir de l’eau chaude !  

Qu’est-ce qui nous empêche de récupérer cette énergie ? Rien, simplement l’inertie de nos responsables, l’incapacité du système capitaliste de gérer de grands projets. N’oublions pas que dans le pays le plus capitaliste, la conquête de la Lune a été gérée par l’état. En fait, il suffit de créer une machine thermique qui utilise la différence de température entre la surface et le fond des océans (qui peut aller de 4 à 26°C) fabrique de l’électricité et donc de l’hydrogène. Avec l’inconvénient de réchauffer le fond des océans et, comme toute activité humaine, des conséquences écologiques. A user avec modération.

Est-ce que l’humanité est sauvée et peut continuer à se bâfrer d’énergie ? Nenni. Il est trop tard ! Même si on s’y met tout de suite, on se trouve devant le problème des courbes qui ne se rattrapent pas : on ne pourra jamais rejoindre notre augmentation de consommation d’énergie. Il faut donc stopper cette courbe croissante. Et comme le capitalisme est basé sur la croissance, il est irrémédiablement condamné. Sa fin est programmée lors de ce XXIème siècle. On ne sait pas quand, mais sa mort est certaine. Comment cela se passera-t-il ? Par quoi le remplacer ? Il est urgent de se poser la question.

Pierre Otchick.

 

16/08/2012

Le modèle allemand ?

Je suppose que mes fidèles lecteurs sont parfaitement au courant du prix que les allemands ont du payer pour réduire leur chômage presque de moitié. Si j’en parle aujourd’hui c’est que, dans son journal de ce soir, Arte a décidé de mettre les pieds dans le plat et de faire le bilan de la fameuse loi Hartz. Ce n’est pas demain la veille que nos ‘grandes’ chaînes en feront autant.

Je résume : les allemands ont réduit le nombre de chômeurs de 2 millions arrivant à un pourcentage de chômeurs moitié de celui de la France. Merveilleux, n’est-ce pas ? À condition d’oublier de dire que la réforme a créé plus de 6 millions de gens vraiment très pauvres. Je cite Arte.

Hartz IV fusionne l'aide sociale avec les allocations-chômage de longue durée. Au lieu d'une indemnité égale à plus de 50% du dernier salaire, l'aide sociale s'élève en 2005 à 345€, aujourd'hui établie à 374€. En plus de cette mesure très décriée, les réformes Hartz contraignent les chômeurs à accepter un emploi même lorsque le salaire perçu est inférieur à l'indemnité-chômage. En créant des mini-jobs à 400€, elles ont également permis un assouplissement des conditions d'embauche pour les employeurs. En juillet 2012, le nombre de bénéficiaires d'Hartz IV s'élevait à 6,2 millions de personnes contre 4,86 millions en 2005. Souvent considéré comme un important facteur de paupérisation des Allemands les plus fragiles, le programme Hartz est aujourd'hui encore une véritable épine dans le pied des sociaux-démocrates allemands.

 

No comment.

Pierre otchick.