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10/01/2014

Du poisson à foison ?

Le titre n'est pas de moi, c'est celui du docu allemand diffusé mardi sur Arte. Les auteurs donnent d'ailleurs la réponse à la question1, c'est non. Tu as encore quatre jours pour savoir pourquoi. Mais peut-être en as-tu marre de ces docus catastrophes ? On ne peux plus manger de viande, ni de poisson, autant se flinguer ! D'autant que ces vérités sont maintenant bien connues, mais que rien ne change : l'Europe vient, à quelques voies près, de refuser l'interdiction des filets de grande profondeur. Moi qui ne suis pas très convaincu de la valeur du vote, ça me donne une bonne raison de ne pas m'abstenir aux prochaines européennes. Les lobbys industriel ont la main longue, il est temps de les arrêter.

C'est ce que j'ai pensé en regardant le docu. Le navire usine est l'image criante de notre société. Tout ce que j’exècre ! L'artisan pécheur qui travaillait dur, mais qui aimait son métier, qui avait intérêt à préserver la nature, est remplacé par une usine, prédatrice pour l'homme et pour l'océan. Salaires de misère, destruction des fonds sous-marins, rejets à la mer de tonnes de poissons mourants, sous prétexte de respecter les cotas. Mais on subventionne les navires usines et pas les petits chalutiers ! Le progrès marche à l'envers !

Et que dire de la souffrance du poisson ? Ce n'est pas du sentimentalisme, mais de la protection du consommateur : quelle quantité de toxines secrétées par la douleur ingurgitons-nous en mangeant cette chair ?

Quant à l'exploitation des enfants thaïlandais pour décortiquer les crevettes, je n'en parlerai pas : Télérama a dit que c'était hors sujet2.

No comment.

Pierre Otchick.

2 Télérama n°3338 p. 101.

 

07/01/2014

Sans foi, ni loi !

C'est ce qu'on dit d'habitude des bandits, des anarchistes... « Ils n'ont ni foi, ni loi ! » Mais sont-ils les seuls ? Que penser de nos gouvernants ? Oh, ils ne sont pas tous corrompus... Pas tout à fait ! En tout cas, dès qu'ils ont le pouvoir, ils ne se sentent plus : l'idéal affiché pendant la campagne est oublié et la loi n'est plus pour eux : sans foi, ni loi !

Le terrien a besoin de garde-fous, de contre-pouvoirs. Je sais, je l'ai déjà dit, mais ça m'a encore frappé en écoutant les infos sur la Syrie. Le propre de toute guerre est justement de briser tous les garde-fous. Le résultat est rarement beau. L'homme révèle ce qu'il a de meilleur - quelques héros – et de pire : l'armée officielle syrienne, ses carnages, ses tortures... la division de l'opposition trop souvent aux mains de bandits ou d'extrémistes : d'un côté, ni foi, ni loi, de l'autre trop de foi, trop de lois. Le terrien n'est jamais dans le juste milieu, il passe toujours d'un extrême à l'autre...

Pierre Otchick.

06/01/2014

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose !

Je ne sais plus qui a dit cela, mais c'est criant de vérité. À force d'entendre dire que les panneaux solaires consommaient, pour leur fabrication, plus d'énergie qu'ils n'en restituaient par la suite, j'ai fini par me poser des questions. Eh bien, c'est complètement faux.   « le temps de retour énergétique moyen pour la France est de trois ans : le système va donc rembourser dix fois sa dette énergétique pour une durée de vie de trente ans. »1

Autre mensonge, l'éolien et le photovoltaïque entraîneraient une prolifération des batteries. Celles-ci « posent un problème de recyclage en fin de vie ». C'est oublier que ces énergies vertes sont relayées par des centrales au charbon ou au gaz (ou au biogaz). Si elles n'existaient pas, ce serait autant de ces centrales qui continueraient à tourner avec l'émission correspondante de CO2Quant aux batteries utilisées par les privés, posent-elles plus de problèmes que les accus des voitures. Sinon, il faut interdire les accus dans ces dernières. Après tout, on peut les démarrer à la manivelle. Mais au fait, qui a écrit cette phrase sur le difficile recyclage des batteries ? Le site pronucléaire Sauvons le climat... Tout s'explique. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose !

Pierre Otchick.

1 Agence Internationale de l'Energie, cité par Philippe Bovet dans le Monde Diplo, janvier 2014, p. 28.