27/12/2013
Les pétitions, ça sert à rien !
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26/12/2013
Le jeu, les terriens et la Société
Encore une bonne idée de Télérama : un numéro consacré au jeu. Tu comprends mon bonheur ! Moi qui n'arrête pas de dire que les terriens travaillent trop ! Ils travaillent pour consommer et ne sont jamais satisfaits. Il faut changer de paradigme, baser notre société sur la jouissance et non sur la consommation : cette dernière n'apporte que rarement la jouissance... Paradoxalement, le travail peut faire jouir : quand sa finalité est évidente et que l'effort porte ses fruits. C'est plutôt rare à notre époque! Alors pourquoi ne pas prendre le jeu comme valeur de référence ? Tout simplement parce que, par définition le jeu « doit rester une activité libre. Caillois1 insiste bien sur le caractère séparé, c'est-à-dire sacré et improductif du jeu, ne créant ni bien ni richesse.2 » Incompatible avec le système capitaliste !
C'est donc un virage à 180° qu'il faut prendre ! Que dis-tu ami lecteur ? C'est déjà fait ! Nous sommes en pleine société du jeu ! Notre vie politique est réduite à un magnifique spectacle qui attire parfois les terriens en foule devant le petit écran. Notre économie, elle, est soumise au jeu des spéculations. Oui, mais comme le dit Caillois, ce n'est plus du jeu. Notre système a déplacé le jeu de la sphère privée à la sphère publique et a dévoyé son contenu. Pas d'autre solution que d'interdire la spéculation. Paul Jorion3 propose des solutions. On peut en ajouter d'autres : interdiction des achats d'action à découvert. Vous savez, ce procédé qui consiste à acheter à crédit une action en décote, à la vendre tout de suite avant qu'elle ne baisse et à ne la payer que plusieurs jours plus tard au prix en cours. Bénéfice assuré ! Scandaleux ! Ne parlons pas des prix de transfert qui permettent à une holding de ne déclarer des bénéfices que dans une société bidon domiciliée aux Bahamas ou autre paradis fiscal : le Luxembourg par exemple. N'est-ce pas Amazon ? En fait, les capitalistes s'amusent bien !
Mais nous, on ne joue plus. Les terriens sont des moutons de Panurge, mais pour combien de temps encore ?
Pierre Otchick.
1 Les jeux et les hommes, éd. Gallimard.
2 Télérama 3336-37 (de cette quinzaine) page 26
3 ibid page 45.
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25/12/2013
Monsanto, toujours Monsanto !
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Monsanto étend son emprise sur toute la planète. Son nouveau projet est une gigantesque usine de semences génétiquement modifiées en Argentine. Sofia Gatica et ses voisins ont eu le courage de s’interposer, et elle a reçu des menaces de mort et des coups violents. La menace est imminente. Mobilisons-nous à leurs côtés et stoppons la construction de l’usine mutante.
Monsanto crée des semences génétiquement modifiées. Combinées à des pesticides toxiques, elles sont utilisées en monoculture: dans ces champs, rien d’autre ne pousse. Ce procédé est une plaie pour nos écosystèmes. Or aujourd’hui, l’entreprise projette de bâtir l’une des plus grandes usines de semences OGM dans la petite ville de Malvinas.
Inquiets des risques sanitaires liés à l’usine, Sofia et ses voisins ont rejoint des manifestations soutenues par 70% des habitants de la région. Si nous sommes 1 million à soutenir les familles de Malvinas d’ici 2 jours, nous créerons un buzz médiatique puis nous mettrons la pétition au centre d’une campagne publicitaire visant à pousser l’impopulaire présidente argentine à fermer l’usine et endiguer la propagation de l’agriculture toxique prônée par Monsanto:
https://secure.avaaz.org/fr/stop_monsanto_in_argentina_global_/?bnEombb&v=32972
Sofia et les habitants de Malvinas se sont allongés devant les bulldozers pour bloquer la construction de l'usine. Si nous amplifions leur appel, ils pourraient gagner. La présidente Cristina Kirchner fait face à une vague d’impopularité: elle ne peut pas se permettre de passer pour une dirigeante qui fait passer les intérêts de Monsanto avant ceux de ses concitoyens.
[...] dans le terrifiant monde selon Monsanto. Les plantes y sont génétiquement programmées pour être stériles, et la seule manière pour les agriculteurs de continuer à les cultiver est de racheter chaque année les graines Monsanto. Aux États-Unis, certaines espèces cultivées proviennent à 90% des usines Monsanto, et avec ce nouveau site en Argentine, cette entreprise de sinistre réputation étendra encore un peu plus son emprise sur la planète.
Les menaces et les coups portés à Sofia ainsi qu’à ses camarades de lutte sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Stoppons l’invasion de Monsanto en Amérique du Sud et tentons de réparer les dégâts commis sur nos écosystèmes!
No comment.
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