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19/07/2011

TF1 enfin condamnée !

Combien de films, de documentaires et de reportages ont-ils été empêchés de diffusion à cause de leur contenu trop militant ? Il en résulte une TV distillant une pensée unique au service du capital et du pouvoir (président de France Télévision nommée par le chef de l’état). Mais cette fois-ci Spike Lee est tombé sur un juge qui n’était pas vendu. Quelques extraits de

http://www.mediapart.fr/journal/france/070711/tf1-doit-ve...

Un jugement, en date du 21 juin, condamne la chaîne à payer à Spike Lee et aux sociétés de production concernées, la rondelette somme de 32 millions d’euros!

Le public français avait été empêché de voir le film Miracle à Santa Anna, qui devait initialement sortir dans l’Hexagone à l’automne 2008. Le dernier opus du réalisateur de Do the Right Thing raconte la vie d’un commando afro-américain de la Seconde Guerre mondiale, piégé derrière les lignes ennemies pendant la campagne d’Italie, et dont l’un des membres vole au secours d’un enfant italien. (Voir la bande annonce de Miracle à Santa Anna, vonst)

(…) après un premier visionnage, les dirigeants de TF1 International décident de ne pas honorer leur engagement. (…). Sans que l’on sache si le reproche alors adressé au film était d’être trop militant ou trop éloigné de la rentabilité économique envisagée…

(…). «C’est une décision très importante, estime Agnès Tricoire, avocate spécialisée en droit de la propriété intellectuelle. Le jugement impose le respect du contrat, mais aussi celui de la liberté d’expression. Le distributeur n’a pas à juger ce qui est présentable et ce qui ne l’est pas. Très souvent, dans la censure, on transforme en arguments économiques des arguments politiques dont on sait qu’ils seraient irrecevables.»

L’ampleur de la somme à laquelle a été condamnée TF1, bien supérieure aux recettes engendrées par le film sur le marché américain et sans doute à ce qu’elles auraient été sur le marché français, est également significative. Elle suggère que les juges du TGI de Paris ont tenu compte non seulement des aspects commerciaux de l’affaire, mais qu'ils ont aussi voulu dire qu’un film n’est pas uniquement une marchandise: c'est aussi un objet de création et un support de la liberté d’expression.

 «Ce genre d’histoire où des gens de la distribution se mêlent du contenu arrive fréquemment, mais tout le monde se tait parce qu’aucun artiste ou producteur français ne peut se permettre de se fâcher avec TF1. Spike Lee n’a pas les mêmes craintes et il a fait un procès exemplaire, (…)», tranche Agnès Tricoire.

18/07/2011

La faim en Somalie et la mondialisation

 

J’avais envie de faire une pause dans mon journal, d’arrêter de parler d’une actualité déprimante. Mais comment voulez-vous vous taire devant la détresse de cette foule ? Se taire, alors qu’on est indigné ? Indigné par l’ampleur du désastre, par l’indifférence des ’grands’ qui nous gouvernent, des journalistes qui devraient nous informer ! Le journal télévisé est presque monopolisé par les présidentielles, cette élection qui est une insulte à la démocratie, qui étouffe les programmes et les idées sous l’ego des candidats, des candidats qui pour la plupart, ne rêvent que d’être Calife à la place du Calife ! La catastrophe était prévisible, mais personne n’en parlait. On attend le pire. Maintenant que le drame est patent, on en parle : il y a de l’émotion, ça fait de l’audimat ! Tant que le rôle du journaliste sera de vendre de l’information ce sera toujours comme ça !

C’est là qu’on rêve d’une vraie mondialisation ! Basée sur la solidarité et non sur le profit ! Une alter mondialisation qui autoriserait une taxe du genre Tobin (sur les transactions financières), taxe qui serait prélevée par un fond international autonome, indépendant des états, géré démocratiquement au niveau local. Et ce n’est pas utopique. A l’époque où les transactions financières sont trente fois plus importantes que les transactions commerciales, une taxe dérisoire dégagerait des fonds énormes ! Qu’est-ce qu’on attend ?

Tout le journal  sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

17/07/2011

Supprimer le défilé militaire du 14 juillet ?

 

Le matin du quatorze juillet

Je reste dans mon lit douillet.

La musique qui marche au pas

Cela ne me regarde pas.

Je ne fais pourtant de tort à personne

En n’écoutant pas le clairon qui sonne.

Mais les braves gens n’aiment pas que

L’on suive une autre route qu’eux.

Non monsieur Fillon lui n’aime pas

Que l’on ne suiv’ ses propres pas.

 

Excuse-moi Georges de ce sacrilège, cela m’a échappé !

Oui, figurez vous qu’hier midi je participais à un déjeuner politique. Devinez de quoi nous avons parlé ! De la fermeture des classes ? De la faim en Somalie ? Non, vous avez tout faux ! Du défilé du 14 juillet !

-          Le 14 juillet, c’est la révolution, ce n’est pas la fête de l’armée. Si on veut un défilé militaire, ce serait plutôt le 11 novembre !

-          Le défilé, tout le monde le regarde. C’est un beau spectacle.

-          Une corrida aussi c’est un beau spectacle !

-          On n’a p’us le droit de fumer. Il faut manger bio, ne plus se servir de sa voiture. On ne va pas tout supprimer !

Et hier soir j’étais à un mariage. Oui, vous avez gagné ! On a parlé du 14 juillet ! « Dis Pierre tu devrais faire un blog sur le défilé ! » Ce que femme veux, Dieu le veut. Ce qu’un ami veut, l’homme le veut ! Alors je suis allé sur Wikipédia.  Écoute bien Eva, puisque cela manque à ta culture !

En 1880, la fête de la Fédération devient fête nationale par adoption du Sénat (…) ; un décret (…) y associe par ailleurs une manifestation militaire. Politiquement, il s'agit de montrer le redressement militaire de la France après la défaite de 1870 et d'entretenir dans l'opinion publique l'esprit de mobilisation pour recouvrer, grâce à l'armée, les provinces perdues (Alsace et une partie de la Lorraine). (…). Après la Première Guerre mondiale, le défilé a lieu sur les Champs-Élysées ; en 1919, les maréchaux vainqueurs — Joffre, Foch et Pétain — défilent ainsi à cheval sur les Champs pour le « Défilé de la Victoire ».

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Les gants blancs, les pantalons rouges, les femmes qui se pâment devant le pas lent et viril de la Légion, les hommes qui s’excitent devant le grondement et les canons – je n’ai pas besoin de dire virils – des chars… Si les trois quarts des français veulent garder leur défilé militaire, qu’ils le garde. Lénine, qui a dit pas mal de conneries et fait pas mal de crimes, disait qu’il ne faut pas avoir plus d’un pas d’avance sur le peuple. Après tout ce n’est pas bien grave ! Qu’ils le garde, mais qu’ils soient bien conscients que cette culture, à laquelle Fillon tient tant, est basée sur un sentiment belliqueux qu’il faudra bien maitriser si l’on veut créer une société fraternelle et solidaire. Et alors, les français se tourneront spontanément vers d’autres spectacles. C’est pas demain la veille !

Pierre Otchick.

P.S. Avant d'écrire mon blog, j'aurais du aller sur Mediapart. Leur article est excellent. Ne le ratez pas.

http://www.mediapart.fr/journal/france/170711/en-defense-deva-jo...

 

Tout le Journal d'un E.T. libertin sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E