27/03/2013
Ne cassez pas votre téléviseur ! (suite et fin)
Suite et fin ? Oui, en cherchant bien on arrive à trouver quelque chose d’intéressant tous les jours, surtout sur Arte (évidemment !), alors j’enfonce le clou une dernière fois. Surtout qu’hier les chaines publiques se sont donné le mot pour rivaliser d’intérêt. Jugez-en par vous-même : je recense.
20h50 Arte : Planète à vendre.
22h15 France Ô : Aux enfants de la bombe.
22h35 France 2 : De la drogue dans nos assiettes ?
23h10 France Ô : Canning Paradise.(Télérama raconte : Au final, une mesure dramatique aux plans environnemental et social pour la population papoue, privée d’une partie de ses terres par l’édification de conserveries géantes et spoliée de ses fons marins, littéralement ratissés.).
J’allais dire « No comment ». Ce serait une erreur. On constate que les émissions indignées se multiplient, que les critiques de notre modèle social explosent mais que cela ne trouble pas nos gouvernants. Ces deux mondes sont disjoints et le resteront tant que les chaines privées continueront à distiller leur opium.
Pierre Otchick.
21:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2013
Ne cassez pas votre téléviseur ! II
Sinon, cette note est pour vous. Hier à 19h53, je cite.
En Andalousie, la moitié des terres cultivables appartiennent à 2% des propriétaires.
Le pire est quand ces terres appartiennent à l’état. Des hectares, propriétés du gouvernement andalou, sont en friche. Au bord de la faillite ce gouvernement veut les vendre. Moi j’appelle ça tuer la poule aux œufs d’or. C’est comme cette municipalité dont je parlais hier. Elle a vendu son service des eaux au privé… pour combler un déficit. Sans fire de jue de mots, une goutte d’eau dans un puits sans fond. Vous avez vu le résultat. Revenons en Andalousie. Il y a des terriens intelligents, je l’ai déjà reconnu. Particulièrement des andalous. Figurez-vous que certains paysans ont carrément occupé ces terres pour les cultiver. La police a cherché à les expulser mais, devant le tollé, le gouvernement andalou a décidé de sursoir à la vente des terres.
No comment !
Vous voyez qu’il y a des trucs supers à la TV. à condition de regarder Arte ! Si vous ne pouvez pas à 20h45, enregistrez-la ou regardez le replay (vous avez 24h) ! Mais, de grâce, boycottez les chaînes merdiques.
Pierre Otchick.
20:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2013
Ne cassez pas votre téléviseur ! I
Si vous êtes comme moi, ça a du vous arriver ces derniers jours d’avoir envie de de jeter votre TV par la fenêtre ! Rien qu’en regardant les infos ! Sarko mis en examen ? Eh bien alors ? La routine quoi ! Puisqu’un Président est intouchable, normal que ses casseroles lui pètent à la figure dès qu’il n’est plus Président. Chirac a donné l’exemple ! On prend acte et on attend la suite.
Eh bien non ! On en fait tout un plat ! Les minutes s’ajoutent aux minutes. Impossible d’avoir une véritable info !
Vous allez me dire que je n’ai pas choisi la bonne chaîne. Exact, je n’étais pas sur Arte ! Le soir je suis revenu sur Arte et ça m’a réconcilié avec mon poste. Vous avez entendu parler de la pétition Right2water concernant l’eau ? Arte en a parlé vendredi, alors je lui cède la parole.
Dans cette ville du Nord de l’Espagne, le précieux liquide est devenu un luxe depuis que la municipalité a privatisé la gestion de l’eau (…) tout ce qu’il en reste, ce sont des factures qui ont augmenté de 30%. (…). Right2water ? Cette initiative citoyenne européenne appelle la commission à inscrire l’accès à l’eau potable parmi les droits de l’homme. Dans ce cas, toute privatisation serait interdite. Cette initiative a atteint, en quelques semaines seulement, le million de signatures nécessaire.
Il faut doubler ce score pour prouver notre détermination. Signons cette pétition. D’habitude je ne vous demande qu’un petit clic mais là, c’est le parcours du combattant. Pour être valide une signature doit être accompagnée de l’identité complète du signataire, du numéro d’une pièce d’identité et de la copie habituelle de caractères bizarres pour empêcher toute signature automatique (je m’y suis repris à trois fois). Bon courage : l’enjeu vaut la chandelle[1] !
22:23 | Lien permanent | Commentaires (0)