19/04/2013
Les engrais et la colère de Mère Nature
Les terriens sont des animaux bizarres ! Ils ont la folie des grandeurs : des tours de 600 mètres de haut, des bateaux transportant des milliers de passagers, des réservoirs d’ammoniac de dizaines de milliers de litres. Et de temps en temps, ils se cassent la gueule : ça s’écroule, ça sombre, ça explose. Je comprends très bien ce désir de relever des défis, de faire toujours mieux. Sans ce grain de folie des ingénieurs, et leur acharnement malgré les échecs, Saturn V n’aurait jamais envoyé des hommes sur la Lune et les soucoupes volantes des dzêtaens n’auraient jamais survolé la Terre. Et je ne serais pas là.
Mais là où le bas blesse, c’est quand ce soi-disant progrès est inutile, voire nuisible. C’est le cas des engrais. Plutôt que de faire de la culture intensive, il vaudrait mieux manger moins de viande et la terre pourrait nourrir 10 milliards d’humains. Utilité ? Nulle, négative même : santé altérée, sans parler des eaux polluées par les nitrates et des sols dégradés, tués même. J’en ai un exemple dans mon jardin. Avec mes voisins nous avions trois bandes de terre côte à côte qui ne leur permettaient pas de passage. Nous avons fait un échange pour avoir chacun un jardin quasiment carrées. Et j’ai récupéré un marceau de champ de blé. Alors que, dans le vieux verger les branches craquent sous le poids des cerises, les arbres de la parcelle anciennement cultivée ne donnent rien. La limite des deux terres se voit à l’œil nu : d’un côté une herbe grasse, de l’autre une herbe rabougrie.
Et c’est partout pareil. Alors, de temps en temps, Mère nature se fâche. Oh ce n’est pas une intervention divine, c’est une simple loi statistique : quand on prend trop de risques, un beau jour, ça pète. Alors, ne prenons que des risques utiles. Par exemple, celui d’une vie naturelle et d’une société humaine.
Pierre Otchick votre E.T. catastrophé.
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18/04/2013
À bas le mariage civil
Mariage II
Ce n’est pas moi qui pousse ce cri. Ce sont deux élus néerlandais. Leur déclaration a été relayée par le Courrier international du 20 décembre 2012 qui présente un dossier complet intitulé « Mariage, non merci ! » qui éclaire bien la problématique. Je vous l’avais dit : le XXIème siècle est le nouveau siècle des lumières.
Vous avez du le comprendre, je suis pour l’amour libre, comme le disait Fourier. Ce qui n’empêche pas de faire la fête pour sceller une nouvelle union. Je ne suis pas contre les rites. Ils renforcent le sens de notre vie. Mais l’union libre suppose toutefois une maturité que beaucoup de terriens n’ont pas et donc de nombreuses étapes intermédiaires. La première serait que l’état cesse de se mêler de la sphère privée. Par exemple, de quel droit le mariage religieux est-il interdit s’il n’y a pas de mariage civil ? Je ne peux donc pas résister à la tentation de vous relayer à mon tour les réflexions de ces deux élus.
Le mariage doit redevenir ce qu’il a été : un lien chargé de sens et de symbolisme entre des personnes qui s’aiment. Celles-ci n’ont à rendre des comptes concernant cet amour qu’à leur conjoint (et à Dieu, si tel est leur chois). La mariage, en tant que rituel symbolique, n’a pas à être une exception par à d’autres symboles rituels. (…)
Le seul rôle des autorités serait de surveiller une coutume désagréable, que l’on rencontre dans certains milieux religieux, qui consiste à conclure des mariages forcés. (…)
IL sied à un état moderne en 2012 de ne plus prendre part à la confirmation symbolique de l’amour que se témoignent les gens. Le régime fiscal n’en sera que meilleur et plus juste.
No comment.
Pierre Otchick.
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14/04/2013
Mmes, enlevez le haut pour élever le débat ! II
Quand j’ai écrit ça il y a trois semaines, je ne pensais pas que, quelques jours plus tard, un chercheur allait très sérieusement donner le même conseil. Pas pour élever le débat mais pour garder des seins fermes. C’est déjà mieux que rien et à contre-courant des idées reçues ! Quand donc les terriens se débarrasseront-ils de leurs idées reçues ? Déjà Descartes refusait toute affirmation qui n’était pas dûment prouvée. Et il était loin d’être anarchiste !
Alors mesdemoiselles, quand votre mère vous dit « Mets un soutien-gorge, sinon tes seins vont tomber ». Ne l’écoutez pas. C’est l’inverse ! Un sein libre devient plus ferme qu’un sein corseté. Tout un symbole, n’est-ce pas ? Est-ce que cette idée reçue ne viendrait pas, par hasard, d’une simple peur de la liberté et du désir que peut provoquer un téton qui pointe sous le tee-shirt ? Bon, amie lectrice, tu vas encore me dire que je fais de la psychanalyse de comptoir de bistro ! Pourquoi pas ?
Tu vas me dire aussi que tu as une forte poitrine et que le soutien-gorge te soulage, surtout quand tu bouges beaucoup. Bien sur ! Il faut même bander les seins pour certains sports. Mais rien n’empêche de les libérer la nuit et même le jour à la maison, quand tu ne remues pas trop. En un mot, fais ce qu’il te plait :
Ami lectrice fais-toi plaisir !
À ce propos, comme d’hab, Mère nature fait bien les choses, dans la même semaine je suis tombé sur un bien joli blog et sur un article intéressant dans un vieux Biba[1]. Oui, je lis tout ce qui me tombe sous la main. Et alors ? La pub est belle (surtout Shalimar) et toutes les nanas sont mignonnes et court-vêtues. L’objectif du magazine est d’apprendre à la lectrice à être un bon objet sexuel. Moi, je ne suis pas contre, après des siècles où ce n’était autorisé qu’aux filles de joie... L’inconvénient, c’est qu’il n’y a que ça ! L’arbre est loin de fleurir de toutes ses branches ! La culture, l’intellect, pas besoin ! Une femme doit juste savoir écarter les cuisses ! La politique ? Pas question, surtout à une époque qui démontre la faillite de la politique politicarde et de nos élus. Justement, il serait temps que la femme de la rue s’empare de la vraie politique.
Revenons à notre article. Deux pages d’essais de vibromasseurs intimes ? Il fallait oser ! C’est fait ! La femme a enfin droit au plaisir et à l’afficher ! Bravo ! C’est justement le cas de cette fille effrontée sur son blog. Tu vois, j’y viens. Elle ose revendiquer le plaisir pour le plaisir et explique comment pour elle, l’homme devient un objet qu’elle maitrise. Chapeau ! Je souhaite que toutes ses branches fleurissent : sentiments et amour. Ne les refusons pas quand ils se présentent. C’est tellement précieux !
Allez, amie lectrice, bonne nuit ! Et fais de beaux rêves !
Pierre Otchick ton ami E.T. qui désespère moins des terrriens.
Les sept tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :
http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E09:22 | Lien permanent | Commentaires (0)