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05/02/2013

Les français ont besoin d’un chef !

C’est du moins ce que pensent 87% des français : «  La France a besoin d’un vrai chef pour remettre de l’ordre »1. Cette stat m’a stupéfié. Je savais les terriens attardés, mais pas à ce point ! Est-ce une spécificité française ? Est-ce conjoncturel ? Peut-être. En tous cas, cela mériterait une analyse sérieuse. Essayons la transactionnelle. Comme d’hab, je me contenterai d’une analyse de comptoir de bistrot. Simpliste, mais pas complètement fausse.

 

Je m’interroge simplement sur les identifications dans la transaction citoyen/chef d’état qui motivent cette affirmation. Le français considère-t-il le chef de l’état comme un adulte ou comme un parent ?

« Si j’étais président, je me fâcherais, je taperais du point sur la table, je remettrais de l’ordre… ». Ça ressemble plus à un appel à un comportement parental qu’à un comportement adulte.

« Papa, i’s sont pas sages, i’s m’embêtent, mets leur une raclée ! » Là, le citoyen n’est pas adulte du tout, mais bien infantile ! Et pour cause ! Les terriens n’ont pas ‘tué’ leur père ! C’est ce qui rend la vraie démocratie impossible. L’antropoarchie des habitants de ma planète d’origine n’est possible que d’adulte à adulte.

 

No comment !

 

Pierre Otchick, votre E.T. qui n’est pas très optimiste aujourd’hui.

 

1 Le Monde du 25 janvier et du 30 (p 9).

03/02/2013

Je suis un extraterrestre ?

Hommage à Edgard Allan Poe

Ami lecteur, futé comme tu es – sinon tu ne lirais pas mes élucubrations – tu penses surement : «  Pierre Otchick s’amuse ou bien il est fou. En tous cas, ce n’est pas un E.T. »

 

Considérons sérieusement ces deux propositions. La deuxième partie de la première, par exemple. Sur quelles bases te reposes-tu pour l’émettre ? Parce que je me targue d’être un poète ? Edgard Poe affirmait[i][1]  : « Tous les fous sont poètes ».  Personnellement je dirais que tous les fous sont des artistes. J’ai eu l’occasion d’apprécier de magnifiques peintures réalisées par des malades gravement atteints et j’ai un ami parano dont le délire est d’une rare beauté ; que ce soit  de la communication télépathique avec Yasser Arafat au guidage par télékinésie de la sonde Surveyor sur Mars, c’est un grand poète ! En déduire que je suis fou parce que poète est un sophisme. Le fait que, d’après E. Poe, la condition soit nécessaire, c’est-à-dire que si l’on est fou il n’est pas possible de ne pas être poète, ne rend pas la condition suffisante : on peut être poète sans être fou ! C.Q.F.D.

 

Considérons la deuxième proposition. Elle est réfutable alors que le « Je suis un E.T. » est, au sens propre,  irréfutable. En effet, il est impossible de prouver que je ne suis pas un E.T.  Rien ne prouve qu’un extraterrestre ne soit pas identique à un terrien ! Alors que si je suis un petit homme vert avec des antennes, je suis un E.T. et je peux réfuter l’affirmation qui me dénie cette qualité. Allez, demain je redeviens sérieux.

 

Pierre Otchick, votre E.T. en plein délire.



[1] La lettre volée, Histoires extraordinaires, Pocket, p. 77.



1 La lettre volée, Histoires extraordinaires, Pocket, p. 77.

 

 

 

02/02/2013

Jouir aujourd’hui.

Carpe diem ! C’est ce que j’ai pensé en lisant les poèmes de Jérôme de Valois1. Ils tombaient comme un cheveu sur la soupe mais, entre nous, y a-t-il une loi qui interdit des commentaires hors sujet ? De toute façon, s’il y en avait une, je vous inviterais à ne pas la respecter. Ce brave Jérôme avait envie de nous faire lire ses poèmes, il nous les a envoyés et j’ai passé un bon moment à les lire. Alors, que demande le peuple ? À mon tour de faire un commentaire sur les commentaires.

 

J’ai bien aimé les métaphores du premier. On voit qu’il joue avec la musique du mot sans trop s’occuper du sens. On frise le surréalisme. J’ai été dérouté par la fluidité du rythme : césure décalée, enjambements…. qui rendent la lecture à haute voix difficile. Mais, Mère Naturel (je ne vais pas dire Dieu) que c'est beau. Bon je me suis laissé aller à jouer les professeurs… à la retraite ! Pourquoi pas ? J’ai le droit de me faire plaisir, moi aussi.

 

En lisant beauté d’hiver, j’ai été ému et pas seulement par la beauté plastique du vers … ému par celle de la beauté que j’imaginais. J’ai d’autant plus apprécié la chute.

 

Alors, amis lecteurs, à votre tour ! Faites vous plaisir en envoyant un petit poème, tout chaud sorti de votre cœur, à l’état brut de démoulage, sans rien polir. Faites nous plaisir en nous l’envoyant et je le mettrai sur mon site. Allez, à vos claviers (ou tablettes) !

 

Pierre Otchick, votre E.T. libertin.

1 Commentaires à ma note du mercredi 30 janvier ; «  Ni Dieu, ni maître »