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17/01/2013

Les 33 « pied-à-terre » parisiens d’Omar Bongo (Gabon)

 

Comment peut-on ne pas être anarchiste ?

 

Particulièrement quand on vit en Afrique ! C’est la question que je me pose rien qu’en lisant la présentation que fait Télérama du docu que présentait Fr3 hier soir ! Quand je dis anarchiste, je le prends au sens étymologique de refus du Pouvoir, de l’État. A ce compte là, les conservateurs états-uniens sont anarchistes puisqu’ils veulent toujours moins d’impôt, moins d’état. ! Quand on voit ce qui se passe en Syrie et en Afrique, on ne peut pas leur donner complètement tort !

Les libertariens (anarchistes d'extrême droite) veulent même tout supprimer : pas d’impôts du tout et donc ni police, ni armée. Le retour au Moyen-âge, quoi ! Et même avant, avec tout ce que cela comporte d’injustice et d’insécurité : les bandes armées, les milices locales au servi des plus forts, des plus riches ! C’est affreux, OK ! Mais avez-vous réfléchi qu’avec ce système là, il n’y aurait jamais eu de guerres mondiales ? Alors, quel est le pire ? Bien sûr, on n’est pas obligé de choisir entre la peste et le choléra ! Il y a bien d’autres solutions. Aux terriens d’inventer ! Il suffit, par exemple, de commencer à se débarrasser de cette manie qui consiste à vouloir un chef d’état et à s’imaginer que si on l’élit, c’est la démocratie ! Bon, je me répète, d’accord, mais qu’est-ce que tu veux, c’est plus fort que moi ! Revenons à nos moutons. Qu’y avait-il dans ce docu concernant les excès du pouvoir central ? J’ai bien envie de dire : tu n’as qu’à cliquer ici, mais je suis bon prince, je te donne un avant-goût !

Ils dépensent des dizaines de millions d'euros pour s'offrir des voitures de luxe, des yachts, ou encore des hôtels particuliers en plein coeur de Paris et des villas à Malibu, mais dirigent des Etats dont la population vit dans la misère. Pour William Bourdon, cette situation n'est pas une fatalité. Il y a trois ans, cet avocat militant, soutenu par l'association Transparency International, a ainsi décidé de lancer une plainte contre trois chefs d'Etats africains pour blanchiment d'argent et détournement de fonds. Retour sur les étapes de cette procédure que beaucoup vouaient à l'échec, à travers une enquête auprès des administrateurs suisses, des hommes de l'ombre de la Françafrique, mais aussi des avocats et des responsables politiques français.

No comment !

Pierre Otchick.

16/01/2013

Accord Medef/ syndicats ?

La guerre ? Nous sommes en train de la gagner !

Ce n’est pas moi qui parle mais Warren Buffett, deuxième fortune mondiale : « Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. Il y a une lutte des classes, mais c’est ma classe qui est en train de la gagner ». C’est Fernand Comte qui nous a rappelé cette magnifique pensée du jour, accompagnée d’une autre perle. Cellede  Denis Kessler n°2 du MEDEF : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! » Et c’est ce qui est en  train de se produire. Vous en voulez la preuve ? Lisez le communiqué d’Attac sur la réforme du marché du travail ? Quelques extraits.

L’accord signé le 11 janvier par le Medef, la CFDT, laCFTC et la CFE-CGC confirme la possibilité, déjà adoptée par la majorité précédente, d’accords d’entreprise dits de « maintien dans l’emploi », avec une baisse des salaires, en cas de « graves difficultés conjoncturelles ». Les salariés qui refuseraient la baisse de salaire seraient licenciés pour « motif personnel », exonérant l’entreprise de toute obligation de reclassement. De même, tout salarié qui refuserait un changement de poste ou une mutation géographique pourra être licencié pour « motif personnel », dès lors que l’entreprise a signé un accord sur la mobilité.(…)

Plus profondément encore, l’accord du 11 janvier dynamite toute la législation sur les plans sociaux : un accord d’entreprise peut prévoir une procédure totalement différente de celle prévue par la loi ; et s’il ne parvient pas à obtenir la signature des syndicats, l’employeur peut déposer son plan social à l’Inspection du travail, qui doit motiver un éventuel refus dans un délai de 2 à 4 mois.

En guise de contreparties, l’accord prévoit essentiellement un renchérissement limité des CDD de très courte durée (moins d’un mois), la généralisation de la complémentaire santé pour les salariés des PME et une majoration de 10% pour les heures complémentaires des salariés à temps partiel. Des avancées qui seraient appréciables si elles n’étaient pas payées aussi cher.

Car la France et l’Europe s’enfoncent dans une grave récession, provoquée par les politiques d’austérité et par la frilosité des banques qui réduisent leurs crédits pour préserver leur bilan. Les brèches ouvertes par l’accord du 11 janvier ne vont certainement pas « accélérer la création d’emploi » comme l’annonce le gouvernement ; elles vont plutôt faciliter le passage du tsunami de licenciements qui s’annonce et accélérer la montée du chômage.

No comment.

Pierre otchick.

10/01/2013

Mondialisation, ignorance et impuissance…

Un ami chercheur dans une société états-unienne vient de prendre sa retraite. En partant, il s’est fendu d’un discours. Bien que physicien, il n’en est pas moins lucide sur les carences en matière de gestion du personnel. Je le cite.

Je vais reprendre une réflexion d'un sociologue contemporain, Sigmund Baumann, sur l'évolution de la société et les dégâts de la mondialisation. Ce sociologue pense que le mal être des individus résulte de la  conjonction de deux facteurs : l'ignorance et l'impuissance et que lorsque l on est à la fois ignorant et que l'on se sent impuissant alors on se sent comme une merde, un moins que rien. Laisse- moi développer ces concepts dans les situations les plus défavorables de la mondialisation.

L'ignorance tout d'abord.

L'ignorance c'est de ne pas savoir ce qui va se passer.

L'ignorance c'est de ne pas savoir si demain son travail ne va pas être transféré en Chine ou ailleurs du jour au lendemain.

L'ignorance résulte aussi de la fragilité des engagements.

On pense parfois que l'on peut dissiper cette ignorance par plus d'informations ; je pense que cela ne suffit pas.

L’impuissance ensuite.

L'impuissance c'est lorsque l'on n'a pas d'emprise sur les choses et les évènements.

L'impuissance c'est lorsque son travail devient tellement mécanique et répétitif que l'on sait qu'il peut être réalisé par n'importe qui d'autre.

L'impuissance c'est lorsque l'on pense que ce que l'on fait n'a pas de sens.

L’impuissance c'est lorsque l'on a le sentiment que les règles de fonctionnements de la société n'ont pas de sens.

C’est clair. L’entreprise doit devenir humaine !

Pierre Otchick.