Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/12/2012

L’usine de demain vue par des citoyens II

Le XXIème siècle, nouveau siècle des lumières VIII

Hier, je me suis fait plaisir en affirmant qu’on pouvait faire mieux que notre vieux système de démocratie basée sur le vote. La preuve ? On juge un arbre à ses fruits ! Regardez ce que ces braves citoyens ont cogité[1].

L’usine du futur doit être impérativement écologique. (…)

Elle doit ensuite s’encrer dans la vie locale : son identité sociale, ses actionnaires, sec activités et ses résultats financiers doivent être connu ; les conditions de travail y être adéquates ; elle doit nouer des partenariats avec la recherche publique, les écoles et les associations, multiplier les échanges et les visites, manifester une volonté réelle d’ouverture et de pérennité.

Enfin, les sites de production du futur doivent construire un rapport de confiance avec les élus et les collectivités locales » : (…) tout soupçon de connivence écarté, En contrepartie, riverains et associations doivent s’attacher à d’intérêt général, pour que leurs interventions et leurs alertes gagnent en efficacité. 

L’usine idéale qu’un territoire est prêt à accueillir doit donc être ancrée et gouvernée pour le progrès collectif. On apprécie les emplois et les retombées économiques qu’elle procure. Mais cela ne suffit plus. Ou attend qu’elle maintienne et développe toutes les ressources environnementales et sociales qui lui permettent d’exister.

Ce serait merveilleux, Mais est-ce compatible avec la propriété privée de l’entreprise ?

Pierre Otchick.

[1] Armand Hatchuel, Le Monde du 18/12/12 p 10

 

18/12/2012

L’usine de demain vue par des citoyens

 Le XXIème siècle, nouveau siècle des lumières VII

Le groupe d’ingénierie Fives vient d’organiser une « conférence de citoyens » sur le thème de l’usine de demain[1]. Les résultats sont étonnants, mais ce qui l’est au moins autant, c’est la méthode. À mon avis, elle devrait être retenue pour la future constituante. Elle mérite une note à elle toute seule. Écoutez !

 

Un panel représentatif de 15 citoyens a été choisi par l’institut de sondage IFOP. Ils ont reçu une formation présentant les systèmes industriels, leur organisation, etc. Puis, après un échange avec des experts, ils ont rédigé à huis clos « la charte des citoyens » pour l’usine de demain.

 

Ce n’est pas de la démocratie (le peuple n’a pas voté), c’est mieux. C’est même très proche de l’antropoarchie de ma planète d’origine : c’est le citoyen qui cogite et qui propose. Je n’en dis pas plus, je vous laisse méditer !



[1] Armand Hatchuel, Le Monde du 18/12/12 p 10

Pierre Otchick, votre E.T. préféré.

17/12/2012

La pensée du jour

La décroissance est une bonne idée : elle indique la direction dans laquelle il faut aller et invite à imaginer comment vivre mieux en consommant moins et en travaillant moins et autrement.  Mais cette bonne idée ne peut trouver de traduction politique (…) car la décroissance provoquerait une dépression économique sévère, voire l’effondrement du système bancaire mondial. Or le système capitaliste  a atteint ses limites à cause de la révolution informationnelle. En développant les outils d’une sorte d’artisanat  high-tech, le capitalisme travaille à sa propre perte. Grâce à ces outils en effet, les populations exclues, inactives ou en sous-emploi pourraient produire dans des ateliers communaux ce dont elles-mêmes et leur commune ont besoin. Leur mise en réseau dans le monde entier permettrait de remplacer le marché et les rapports marchants par la concertation sue ce qu’il convient de produire, comment et à quelle fin, de fabriquer localement tout le nécessaire

André Gortz, « Crise mondiale, décroissance et sortie du capitalisme », Entropia, n+2, Malaucène, printemps 2007.

Cité par le supplément du Monde Diplomatique d’Octobre 2012 p II.

No comment.

Pierre Otchick.