Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2012

C’est Noël, réjouissons-nous !

Les terriens sont vraiment bizarres ! Ils sont des milliards à faire la fête aujourd’hui. La crise a à peine freiné leur folie de dépenses. Ami lecteur, tu vas me dire que c’est justement pour oublier. Oublier quoi ? Justement, ils ont oublié. Oublié que Noël est une fête religieuse. D’une religion qu’ils sont en train d’oublier. D’un message totalement oublié.

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. L’année dernière je vous avais fait part d’une idée : Jésus était venu tuer le Dieu de l’ancien testament et nous inviter à adorer un Dieu de fraternité, d’humilité, de justice. Moi qui suis profondément mécréant, matérialiste, je n’y vois aucun inconvénient. S’il faut absolument adorer un Dieu, autant que ce soit celui là.

Le problème c’est que le message n’est pas passé. Les terriens ont la comprenette difficile. A commencer par l’Église. Empêtrée pendant 20 siècles dans ses relations avec le pouvoir et l’argent, elle s’enlise aujourd’hui par son obsession du sexe et le message de benoit XVI n’est pas retentissant. Pendant ce temps-là, non seulement les guerres continuent mais aussi les exploitations de l’homme par l’homme et le pillage de la planète.

Joyeux Noël quand même !

Pierre Otchick.

23/12/2012

Nous ne sommes pas seuls

Le 13 je vous avais relayé un appel d’Amnesty International. Quand on signe une pétition on se demande toujours quel effet ça peut avoir. La plupart du temps on n’en sait rien ; on n’a aucun retour. Aujourd’hui, on sait.

Nous avons recueilli plus de 1 360 000 signatures dans le monde entier et nous continuons de recevoir des messages, pétitions et lettres.[…]

Claudia, représentante des familles roms de la rue Coastei expulsées de force, nous a dit : « Avec le soutien d’autant de personnes à travers le monde, nous gardons du courage, nous gardons l’espoir.[…] Nos enfants ont le droit à un avenir. Nous continuerons note lutte contre l’injustice et une fois que notre cas sera résolu, nous nous mobiliserons contre les injustices vécues par d’autres personnes à travers le monde. »

 No comment.

Pierre Otchick.

20/12/2012

La crise, le mythe et la matière noire

Si nous en sommes là, c’est que nous n’avons toujours pas pris conscience que notre savoir en économie relève d’une croyance, est enchâssée dans un mythe, (…)

Je radote ? Je n’arrête pas de répéter que les terriens ont un comportement religieux et non scientifique ? Non, ce n’est pas moi qui parle, c’est dans le  Monde de mardi (18/12/12), page 9. Un matheux et un économiste viennent de publier un bouquin plutôt lucide[1]. Jugez-en.

Primo, la crise n’a – peut-être – pas été suffisamment grave… En effet, nous ne parvenons toujours pas à remettre en question nos croyances économiques, et nous ne cherchons pas (…) un nouveau modèle de développement pour remplacer celui qui a échoué. (…)

Car les modèles économiques ne reflètent qu’une petite partie des données d’un problème : les auteurs estiment que nous ne pouvons voir et analyser que 4 % de la réalité.

Ça ne vous rappelle rien ? Bien sûr que si : la matière noire ! Cette matière invisible que les physiciens ont inventée pour que le mouvement des galaxies colle avec les équations d’Einstein. Mais, au moins, ces braves savants ont la modestie de reconnaître la limite de leur savoir. Ces électrons qui sont là et ailleurs, cette matière inconnue, montrent que les modèles sont à revoir. Einstein a unifié le temps et l’espace en un seul modèle. Reste à y inclure la matière, comme l’ont fait les Dzêtaens du Réticule. C’est la même chose pour l’économie.

Et certains enjeux ne sont pas quantifiables seulement par des chiffres, mais relèvent de choix comme la préservation de l’environnement, la recherche du bonheur.

De plus, il reste un impensé : le pouvoir. Qui le détient ?

Pierre Otchick.

[1] Le crépuscule de l’Homo œconomicus, David Orrell et Thomas Sedlacek, nov 2012, 75 pages, 10 euros.